Face aux problèmes rencontrés par Michelin en Argentine , la question se pose de savoir si le Bibendum avait bien préparé la course sur ce tracé inconnu des troupes auvergnates... D'autant que la désagrégation du pneu arrière de la Ducati de Scott Redding relance les débats sur une possible faiblesse du slick arrière français,…
Face aux problèmes rencontrés par Michelin en Argentine, la question se pose de savoir si le Bibendum avait bien préparé la course sur ce tracé inconnu des troupes auvergnates... D'autant que la désagrégation du pneu arrière de la Ducati de Scott Redding relance les débats sur une possible faiblesse du slick arrière français, déjà évoquée lors de l'accident de Loris Baz à Sepang et à l'origine de procédures inédites ce week-end.
Les Moto2 en Dunlop à seulement une demi-seconde des chronos de 2015
Faute d'avoir déjà disputé des courses ou des essais à Termas de Rio Hondo, Michelin débarquait en Argentine à l'aveugle : la donne était différente au Qatar, où le manufacturier français possédait toutes ses anciennes données. Quelques éléments de comparaison peuvent être établis pour mieux mesurer les difficultés du Bibendum ce week-end, en reprenant les chronos de l'an dernier mais aussi en observant les écarts enregistrés en Moto3 et Moto2, catégories équipées par Dunlop depuis plusieurs années.
En MotoGP, Marc Marquez a ainsi remporté sa 3ème pole consécutive à Termas de Rio Hondo en 1'39.411 sur Michelin contre 1'37.802 en 2015 sur Bridgestone. Soit un écart de 1,609 sec, justifié dans un premier temps par la saleté de la piste qui n'a pas été utilisée depuis décembre dernier.
Mais pour Dunlop, les écarts - certes présents - sont sensiblement plus faibles : en Moto3, Brad Binder a signé la pole en 1'49.767, à 1,3 sec de la pole record de Miguel Oliveira l'an passé en 1'48.461.
En Moto2, Sam Lowes s'est quant à lui qualifié en pole en 1'43.347 contre 1'42.809 pour Zarco l'an dernier, soit seulement 0,538 sec. Ironiquement, les Moto2 sont pourtant les seules à être dépourvues d'anti-patinage, "béquille électronique" présente sur les petites et les grosses motos de Grands Prix ! Habitués à toujours gérer la glisse via le poignet droit, les pilotes de la catégorie intermédiaire seraient-ils moins pénalisés sur une piste à faible adhérence ?
Toujours est-il que Michelin doit impérativement corriger le tir, quitte à rogner un peu sur la performance pour favoriser un aspect aussi important que non négociable : la sécurité des pilotes !
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