Propulsé leader du championnat du monde de vitesse en 125 grâce à sa victoire historique hier au Mans, Mike di Meglio nous a littéralement éblouis. L'émotion passée, le pilote français revient sur sa deuxième victoire en GP et sur ses objectifs...
Le n°63 toulousain a su faire vibrer le Mans - et la France entière - en remportant le Grand Prix 125, hier après-midi sur le circuit Bugatti. Aux commandes de sa Derbi privée, Mike di Meglio a su se jouer de la météo capricieuse tout en dominant une concurrence pourtant ardue !
Car Mike le concède volontiers : "au début c'était très dur, car mon moteur ne marchait pas bien. Je n'arrivais pas à prendre l'aspiration et j'ai dû prendre beaucoup de risques pour rester avec les pilotes de tête", explique-t-il après la course.
Puis, lorsque la pluie fait son apparition aux alentours du 12ème tour (lire notre Tour par tour Moto-Net.Com du 19 mai 2008), le pilote du Team AJO Motorsport comprend que la course se jouera en deux manches et qu'il lui faut figurer en bonne place pour le second départ...
Mike réjouit Derbi |
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"Quand j'ai vu quelques gouttes tomber, j'ai fait mon maximum pour ne pas être trop loin sur la grille pour la nouvelle course : je savais que sous la pluie, ce n'était pas aussi important que la moto marche bien", note Mike.
Malgré les pneus froids - "ça glissait beaucoup dans certains virages", souligne le nouveau leader du championnat -, Di Meglio reste au contact des meilleurs. Et alors que la pluie s'intensifie, ses Dunlop enfin chauds lui confèrent la confiance suffisante pour s'emparer magistralement de la tête de "sa" - notre ! - course nationale !
Redoutant la chute, "car cela aurait été ridicule de chuter dans les derniers tours", le vainqueur de la coupe Conti de 2001 surveille du coin de l'oeil sur les écrans géants son rival direct, Bradley Smith. "Je voyais aussi le public crier et ça m'a poussé mais j'ai essayé de rester concentré pour ne pas m'exciter !", relate le pilote tricolore.
Puis c'est la victoire, historique puisque c'est la première d'un français sur ses terres depuis le triplé de Selini, Tournadre et Baldé - respectivement en 125, 250 et 350cc - en 1982 à Nogaro. Une édition mémorable, mais boycottée par les ténors du Continental Circus...
Cette fois, c'est en présence de tous les cadors de la 125cc que le petit français a fait retentir la Marseillaise au Mans : un bonheur plus appréciable encore que lors de sa toute première victoire au niveau international, en Turquie en 2005 (lire Moto-Net.Com du 24 octobre 2005)...
"Je l'apprécie beaucoup plus, car en Turquie j'avais une autre mentalité. Je me disais "c'est le travail qui paye". Maintenant, je savoure le moment présent. Je me sens mieux dans mon équipe, j'ai un nouveau manageur et tout un entourage qui font que je me sens mieux", assure le nouveau leader du championnat du monde 125 !
Reste que le plus dur est à venir : confirmer cet excellent début de saison lors des prochaines courses : six en l'espace de huit semaines ! Et comme le souligne notre star du week-end - n'en déplaise à Indiana Jones et le festival de Cannes - : "le championnat est encore long ! Corsi était en tête il y a deux courses et il a perdu des points en Chine", rappelle Mike, qui garde la tête sur les épaules.
"Il faut continuer comme depuis le début de saison, sans pression. On a aussi du travail sur le sec, car si on a fait deux podiums sous la pluie, on a eu à chaque fois des problèmes sur piste sèche", révèle même le toulousain qui devra répondre présent au Mugello dans quinze jours, sur les terres de Corsi et de son Aprilia...
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