Le trial des années 50 jusqu'au début des années 80 correspond à une période riche en bons souvenirs : le plaisir de rouler simplement entre potes en essayant de franchir des obstacles naturels. Dossier spécial : portraits de passionnés, photos et vidéos.
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Souvenez-vous : le trial du début des années 50, et jusqu'au début des années 80, correspond pour certains d'entre nous à une période riche en bons souvenirs. Le plaisir de rouler simplement entre copains dans la nature, en essayant de franchir des obstacles naturels.
A cette époque, ce n'était pas encore "zone interdite"... Le trial moderne, par sa technicité et ses difficultés (souvent artificielles), ne correspond plus tellement à cet art de vivre. Beaucoup alors ont ressorti les motos de la grande époque !
La recette du trial à l'ancienne
Prenez quelques bonnes machines des années 50 à 1980 et placez les sur un grand lit de verdure. Ajoutez un peu d'eau afin d'obtenir un mélange légèrement gras, un filet d'huile, puis réchauffez le tout au soleil. Ajoutez un zeste d'évasion et saupoudrez largement d'une bonne dose d'amitié. Vous avez la meilleure recette du trial à l'ancienne !
Classées en deux groupes, les motos pré 1965, équipées d'un moteur 4-temps ou 2-temps, sont principalement d'origine anglaise et française. Elles ont pour nom Triumph, Bsa, Ariel, Matchless, James, Motobécane, etc.
Les pré 1980 se composent pour la plupart de motos espagnoles (Bultaco, Montesa, Ossa...), japonaises (Yamaha TY, Honda TL et TLR, Suzuki RL...) et italienne (Fantic Motor...). Signes distinctifs pour l'ensemble de ces machines : elles possèdent toutes un refroidissement par air et sont équipées de deux amortisseurs arrières.
Grâce à ces caractéristiques, ces motos peuvent participer à un "trial classique" organisé pour certains par l'Association française des amateurs de trial à l'ancienne (AFATA).
Pas besoin d'avoir le dernier modèle à la mode pour s'amuser ! La philosophie du trial à l'ancienne, c'est même tout le contraire ! En regardant tout ce petit monde évoluer sur leur machine, on perçoit surtout que l'amitié entre potes est un des éléments essentiels à la pratique de cette activité.
Mais l'âge des participants ne se limite pas aux quinquagénaires nostalgiques ! Cette famille compte aussi de plus jeunes amateurs qui découvrent des machines à l'architecture différente de celle des motos proposées aujourd'hui en concessions.
Et malgré les interdictions de plus en plus fréquentes et la répression de plus en plus active, on peut encore trouver où rouler. Mais attention ! Pas n' importe où et n'importe comment, sans respect pour la nature, les animaux et les autres promeneurs. Certains propriétaires ou agriculteurs autorisent le passage sur leurs terres. Sauf que pour le savoir, encore faut-il naturellement leur demander...
Heureusement, le vrai trialiste a toujours su appliquer et respecter les règles de bonne conduite vis-à-vis de son environnement. Par nature, une moto de trial n'est pas agressive pour l'environnement : le profil de ses pneus ne "laboure" pas le sol et le bruit émit par le moteur est relativement discret. Les motos de trial sont donc les mieux acceptées dans nos campagnes.
Il existe également quelques terrains privés qui accueillent les motos de trial à la journée pour quelques euros. Dans certaines régions, c'est même la seule alternative pour pouvoir rouler. Ces terrains, qui dépassent parfois les 300 hectares de surface, paraissent largement suffisants à la pratique de cette activité. Alors si, après la lecture de ces lignes, vous êtes prêts à rejoindre ce petit monde, n'oubliez pas de bichonner la belle en semaine pour, le week-end venu, partir à l'aventure et retrouver les copains !
Mais attention : une fois rentré dans cet univers, il vous sera bien difficile d'en sortir ! Vous risquez de rêver de randonnées et de belles aventures à chaque fin de semaine... On vous aura prévenus !
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