De par sa proximité avec l'Atlantique, le circuit d'Estoril (Portugal) pâtit d'une météo variable et se voit régulièrement balayé par le vent et le sable. Long de 4 182 m, il comprend une ligne droite de 986 m qui permet aux MotoGP de dépasser les 310 km/h et offre quatre virages à gauche pour neuf à droite : autant de facteurs qui…
De par sa proximité avec l'Atlantique, le circuit d'Estoril (Portugal) pâtit d'une météo variable et se voit régulièrement balayé par le vent et le sable. Long de 4 182 m, il comprend une ligne droite de 986 m qui permet aux MotoGP de dépasser les 310 km/h et offre quatre virages à gauche pour neuf à droite : autant de facteurs qui compliquent singulièrement la mise au point des motos, mais aussi - surtout ? - le choix des pneumatiques...
"Lents à gauche, rapides à droite"
Véritable challenge pour le manufacturier pneumatique unique du MotoGP (Bridgestone), le tracé portugais nécessite des pneus asymétriques capables d'offrir la réactivité nécessaire pour négocier la chicane la plus lente du championnat (la fameuse Variante/Chicane !) et suffisamment d'empreinte au sol pour permettre aux 240 ch des MotoGP de s'exprimer dans la Parabolica qui détermine la ligne d'arrivée.
Devant l'ampleur du défi - d'autant que cette course tombe à un moment clé de la saison (lire Moto-Net.Com du 29 septembre 2009) -, Tohru Ubukata, responsable du développement des pneus de compétition chez Bridgestone, reste confiant : “Estoril est l’une des pistes les plus difficiles du calendrier. Elle présente une combinaison de virages lents à gauche, rapides à droite et de courtes lignes droites qui mettent autant à l’épreuve le pilote que la machine et les pneus. Le circuit change de nature à chaque tour et c’est un véritable défi, mais je suis sûr que la polyvalence accrue des pneus de cette année nous permettra de progresser par rapport à l’an dernier !”
“La nature de la piste change d’un virage à un autre", poursuit l'ingénieur japonais, "et les pneus doivent subir un changement de surface à chaque tour depuis la rénovation partielle du revêtement effectuée en 2006. Il y a aussi des freinages forts à Estoril, comme dans le premier virage, et la stabilité du pneu avant est donc cruciale. L’utilisation d’un pneu arrière asymétrique est aussi très importante ici, afin d’assurer une adhérence correcte et régulière dans les virages à gauche les plus lents comme dans la chicane dont les pilotes sortent en ouvrant les gaz à fond.”
"Une route de montagne"
Même pour Valentino Rossi, Estoril est un circuit "piégeux" qui "ressemble plus à une route de montagne". D'autant que le Grand Prix du Portugal intervient cette année à "un moment crucial de la saison", relève le Docteur qui compte bien "utiliser tous les essais pour trouver un bon équilibre sur cette moto. Mais les essais valent aussi pour les pilotes ! Après une telle interruption, il va falloir retrouver nos repères".
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2025
02 mars : GP de Thaïlande
16 mars : GP d'Argentine
30 mars : GP des Amériques
13 avril : GP du Qatar
27 avril : GP d'Espagne
11 mai : GP de France
25 mai : GP de Grande-Bretagne
08 juin : GP d'Aragon
22 juin : GP d'Italie
29 juin : GP des Pays-Bas
13 juillet : GP d'Allemagne
20 juillet : GP de République Tchèque (sous réserve)
17 août : GP d'Autriche
24 août : GP de Hongrie (sous réserve)
07 septembre : GP de Catalogne
14 septembre : GP de Saint-Marin
28 septembre : GP du Japon
05 octobre : GP d'Indonésie
19 octobre : GP d'Australie
26 octobre : GP de Malaisie
09 novembre : GP du Portugal
17 novembre : GP de Valence