Selon le quotidien espagnol El Mundo , le double champion du monde MotoGP Marc Marquez s'apprêterait à s'établir dans la principauté pyrénéenne d'Andorre, à une grosse heure de route de son village natal de Cervera (Catalogne). A l'image de nombreux sportifs, l'officiel Honda deviendrait résident andorran afin d'alléger sa note fiscale...
Selon le quotidien espagnol El Mundo, le double champion du monde MotoGP Marc Marquez s'apprêterait à s'établir dans la principauté pyrénéenne d'Andorre, à une grosse heure de route de son village natal de Cervera (Catalogne). A l'image de nombreux sportifs, l'officiel Honda deviendrait résident andorran afin d'alléger sa note fiscale...
Marc Marquez rejoindrait ainsi en Andorre les frères Aleix et Pol Espargaro, mais aussi le français Randy de Puniet installé à Ordino depuis 2005...
Accueilli à bras ouverts par l'administration d'Andorre en vertu de sa qualité de "personnalité de la culture, du sport ou du spectacle", Marquez jouirait à ce titre d'un abaissement du droit d'entrée fiscal à acquitter pour devenir résident andorran : au lieu des 400 000 € habituellement demandés, ces personnalités sont accueillies pour seulement 50 000 €.
Le n°93 serait alors imposé à hauteur de 30 000 € par an pendant trois ans, avant de reverser l'équivalent de 10% de ses revenus à partir de la quatrième année.
Un montant dérisoire en comparaison des 49% appliqués en Catalogne sur les revenus atteignant la fourchette maximum d'imposition, souligne El Mundo.
Or du fait de son salaire annuel estimé à 10 millions d'euros, Marc Marquez est bien entendu assez concerné par cette tranche d'imposition ! Et encore ne s'agit-il ici que des émoluments attribués par Honda à sa pépite pour les deux prochaines saisons, qui touche aussi des royalties sur la vente de produits dérivés (casquettes, t-shirt, etc.), des primes de résultats en course et de coquettes sommes versées par ses sponsors !
Seule condition imposée aux résidents étrangers en Andorre : séjourner un minium de 183 jours par an dans leur patrie d'adoption, sous peine d'avoir à s'expliquer avec la fiscalité de leur pays d'origine...
Un certain Valentino Rossi, notamment, avait fait les frais de ce type de clause lorsqu'il s'était exilé à Londres (Angleterre) pour échapper aux impôts italiens (lire MNC du 12 février 2008) !
Pendant la moitié de l'année, Marc Marquez ne pourra donc plus dresser le couvert de la table familiale, comme il le faisait quotidiennement jusqu'ici avec une simplicité étonnante de la part d'un champion de ce calibre.
Reste qu'en Espagne, pays d'Europe parmi les plus lourdement touchés par la crise, cet exil fiscal est mal perçu par certains concitoyens de Marquez, tout comme ceux de Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa qui sont installés en Suisse depuis plusieurs années...
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