Marc Marquez ne quittera pas Honda au GP du Japon (mais peut-être après…)

Déçu de ses premiers essais avec le prototype de la Honda 2024, Marc Marquez avait annoncé aux tests de Misano (Italie) une décision sur son avenir "autour de l'Inde ou du Japon". Ses options ? Honorer son contrat en vigueur jusqu'à fin 2024 avec le HRC, anticiper sa rupture pour récupérer une moto plus performante ou prendre sa retraite.

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La piste la plus solide et logique mène vers la deuxième Ducati du team Gresini pilotée par le transparent Fabio Di Giannantonio. Marc Marquez y rejoindrait son frère cadet Alex sur une moto satellite, d'une génération antérieure aux Desmosedici officielles de l'équipe d'usine et du team Pramac. 

Pour autant, cet hypothétique transfert qui enflamme tout le paddock met du temps à se concrétiser… et ne va pas trouver son terme au GP du Japon : "il n'y aura pas d'annonce ce week-end", prévient le n°93 sur le site officiel du championnat du monde MotoGP. "On essaie de changer des choses pour essayer de progresser des deux côtés. Honda veut gagner et je veux gagner : on a le même objectif", assure-t-il... en évitant toutefois systématiquement de répondre à une question toute simple : pilotera-t-il la RC213V l'an prochain, oui ou non ?! 

Pendant ce temps, les deux constructeurs concernés jouent au poker menteur : Ducati répète à l'envie que Marquez n'est pas sa priorité mais que Gresini est libre d'embaucher n'importe qui en qualité d'équipe satellite, alors que Honda assure que son champion n'a jamais évoqué de rompre son contrat avant son terme...

Honda, justement, doit s'entretenir avec son pilote vedette - six titres MotoGP à la clé - pendant l'escale à domicile : Marquez doit rencontrer le dirigeant de la division deux-roues, Shinji Aoyama. A n'en pas douter, cet entretien va conditionner la suite des relations entre le n°93 et le HRC, bien que l'espagnol s'amuse à semer la confusion avec des propos volontairement ambigüs.

"Vous supposez qu'ils (Honda, NDLR) vont me faire changer d'avis", répond Marc Marquez à la question de savoir si les dirigeants japonais peuvent infléchir sa décision. "Peut-être que j'en ai déjà changé : on ne sait jamais, vous n'êtes pas dans ma tête", élude Marc Marquez, visiblement ravi d'entretenir le mystère. Ses détracteurs estimeront qu'il en joue pour maintenir l'attention médiatique, à défaut d'attirer les projecteurs grâce ses performances sportives...

Classement provisoire MotoGP 2023