Souvenez-vous, il y a 10 ans jour pour jour, MNC publiait : "Roberto Colaninno, président du groupe Piaggio, annonçait en novembre dernier le retour officiel d'Aprilia en MotoGP à partir de 2016 . Cette semaine Romano Albesiano, directeur sportif du constructeur de Noale, dévoile certains détails de cet ambitieux projet..." En 2024, Aprilia aligne quatre motos et compte parmi les meilleurs constructeurs !
Moto-Net.Com réédite cet article de 2014 en lien direct avec ces récentes publications :
Il y a dix ans, donc, sur le Journal moto du Net...
Roberto Colaninno, président du groupe Piaggio, annonçait en novembre dernier le retour officiel d'Aprilia en MotoGP à partir de 2016. Cette semaine Romano Albesiano, directeur sportif du constructeur de Noale, dévoile certains détails de cet ambitieux projet...
Le Lion de Noale veut encore rugir en catégorie reine !
Aprilia en catégorie reine, c'est une histoire pleine de rebondissements : après quelques jolis coups d'éclats à la fin de l'ère des 500 cc 2-temps (dont la pole de Mc Williams à Phillip Island en 2000), le constructeur italien s'est lancé à grands frais dans le MotoGP 4-temps avec sa sophistiquée RS Cube.
Motorisée par un 3-cylindres en ligne développé avec Cosworth à la sonorité exquise, la "Cube" a hélas connu des "problèmes de jeunesse" (notamment avec l'accélérateur ride-by-wire, une technologie inédite en 2002) qu'Aprilia n'est jamais parvenu à résoudre.
Et ce malgré l'aide des pilotes expérimentés - dont Régis Laconi et Colin Edwards - qui se sont succédé à son guidon jusqu'en 2004, date à laquelle le blason de Noale a préféré jeter l'éponge pour se concentrer sur ses dominatrices 125 et 250cc.
En 2012, profitant de la mise en place du nouveau règlement CRT (moteur dérivé de la série et châssis libre), Aprilia réintègre le MotoGP de manière non officielle, en fournissant à plusieurs pilotes (dont Randy de Puniet) une version "MotoGP-CRT-isée" de sa sculpturale RSV4 à moteur V4.
A son guidon, l'Espagnol Aleix Espargaro enlèvera les deux "titres" de cette sous-catégorie, allant même jusqu'à se tirer la bourre avec les prototypes Ducati officielles sur des circuits au développé court (comme le Sachsenring, où Espargaro a terminé huitième entre Dovizioso et Hayden l'an dernier).
Après ces deux saisons prometteuses, il semblait logique qu'Aprilia transforme l'essai en s'engageant officiellement en 2014, alignant dans un premier temps une moto dans la nouvelle catégorie Open (moteur et châssis libres, électronique standard fourni par l'organisateur), avant d'éventuellement monter en puissance et faire jeu égal avec les MotoGP officielles Honda et Yamaha.
Mais suite à des désaccords touchant à la nouvelle réglementation avec le promoteur, notamment au sujet des contraintes liées à l'usage de l'électronique unique, Aprilia a préféré reporter son projet... avant de faire savoir que son retour était officiellement programmé pour 2016.
En coulisses, il se murmure que le départ de Luigi "Gigi" Dall'Igna, l'ancien grand gourou du service course Aprilia débauché par Ducati, a pesé dans cette temporisation. C'est en effet plausible, tout comme le fait qu'Aprilia ait simplement décidé de patienter pour éviter de dépenser des fortunes afin de s'adapter à un règlement en perpétuelle évolution.
Car en 2016, toutes les MotoGP seront normalement logées à la même enseigne, avec une ECU et des logiciels officiels fournis par le promoteur.
En théorie, à cette date, le championnat sera beaucoup plus lisible que cette année où l'on s'y perd un peu entre "Factory", "Factory 2" et "Open", avec leurs différents pneumatiques et réservoirs d'essence (lire notamment MNC du 18 mars 2014 : le nouveau, nouveau réglement des Grands Prix).
"Nous fournissons actuellement du matériel au team IodaRacing Project et à leur pilote, Danilo Petrucci, et pour nous il est important de déjà avoir une présence en MotoGP parce que ça nous permet de participer au développement technique", explique Romano Albesiano, directeur sportif d’Aprilia. "Nous suivons par exemple attentivement l’évolution de l’électronique et des pneus, des éléments qui sont pour nous fondamentaux".
"Nous espérons commencer les vrais tests en MotoGP au printemps 2015. Les pilotes n’ont pas encore été confirmés mais nous avons de nombreuses options". Dont, pourquoi pas, un certain Randy de Puniet si d'aventure les projets du Français avec Suzuki tournaient court ?
Pas de projets Moto2 ni Moto3 pour le moment...
N'écartant pas la possibilité de faire quelques wild card durant "la seconde moitié de la saison 2015", Romano Albesiano se montre en revanche plus réservé quant à un éventuel retour d'Aprilia dans les catégories inférieures : "pour le moment, le Moto3 et le Moto2 ne font pas partie de nos intentions".
"Le championnat du monde MotoGP a beaucoup changé ces dernières années et il nous intéresse parce qu’il s’agit de la vitrine commerciale la plus prestigieuse", poursuit-il.
"Je dis ça sans aucune intention de dévaloriser le World Superbike, qui a d’autres atouts pour promouvoir nos produits", précise le dirigeant italien en assurant qu'Aprilia possède dorénavant la "stabilité industrielle et financière" pour s'engager en MotoGP grâce au soutien du groupe Piaggio, propriétaire de la marque.
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Intéressant, non ?
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2024
10 mars : GP du Qatar
24 mars : GP du Portugal
07 avril : GP d'Argentine (annulé)
14 avril : GP des Amériques
28 avril : GP d'Espagne
12 mai : GP de France
26 mai : GP de Catalogne
02 juin : GP d'Italie
16 juin : GP du Kazakhstan (reporté)
30 juin : GP des Pays-Bas
07 juillet : GP d'Allemagne
04 août : GP de Grande-Bretagne
18 août : GP d'Autriche
01 septembre : GP d'Aragon
08 septembre : GP de San-Marin
22 septembre : GP d'Inde (annulé)
22 septembre : GP Kazakhstan (annulé !)
22 septembre : GP d'Emilie-Romagne
29 septembre : GP d'Indonésie
06 octobre : GP du Japon
20 octobre : GP d'Australie
27 octobre : GP de Thaïlande
03 novembre : GP de Malaisie
17 novembre : GP de Valence