Souvenez-vous, il y a 20 ans jour pour jour, MNC publiait : "Après avoir laissé entendre qu'il pourrait reprendre Moto Guzzi des mains d'Aprilia, le constructeur italo-américain Ducati vient d'annoncer qu'il souhaitait prendre une participation majoritaire au sein de son concurrent et néanmoins compatriote..." En 2024, Aprilia (groupe Piaggio) et Ducati (groupe Volkswagen) font toujours vibrer les motards d'Italie et du monde entier, en MotoGP comme dans le désert ou sur terrain de Cross...
Moto-Net.Com réédite cet article de 2004 en lien direct avec ces récentes publications :
Il y a vingt ans, donc, sur le Journal moto du Net...
Ducati, coté à la bourse de New York et de Milan, vient ainsi de déposer publiquement une offre de "prise de participation majoritaire" dans le capital de la firme de Noale. "Cette opération vise à consolider l'industrie italienne du deux-roues car ce nouveau groupe, unique en son genre en Europe, serait un concurrent sérieux au niveau mondial grâce aux atouts et particularités de chacune de ses marques, aux économies d'échelle et aux technologies résultant de l'expérience des deux sociétés", explique Ducati dans un communiqué.
"C'est un projet industriel à long terme", précise le président de Ducati, Federico Minoli : "nous ne sommes pas des investisseurs financiers, nous sommes des passionnés et nous voulons assurer le succès des motos italiennes dans le monde". Or ce succès repose, selon Federico Minoli, sur "le respect et la mise en valeur de l'identité de chaque marque, qui est directement liée à ses produits, son histoire et sa région d'origine où les usines doivent être maintenues".
Très courants en automobile, les rapprochements du type Kawasaki/Suzuki (lire Moto-Net du 13 décembre 2001 et Moto-Net du 9 février 2004) sont vraisemblablement destinés à se généraliser en moto dans les années qui viennent. "Les compétences technologiques, véritable point fort de chaque société, pourraient être mieux utilisées dans le cadre d'un plan de développement cohérent qui éviterait les doublons et permettrait de concentrer les investissements sur l'innovation technologique", poursuit Minoli : "ensemble, ces sociétés auraient un meilleur taux de pénétration du marché, en particulier à l'étranger, et bénéficieraient d'importantes synergies dans leurs structures de ventes, d'achats et d'administration".
Intéressant, non ?
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