Comme prévu, Honda expose à partir de demain à Milan trois de ses principales nouveautés 2013 dans le cadre du salon moto EICMA : le roadster CB500F, le trail CB500X et la sportive CBR500R, trois motos d'entrée de gamme conçues autour de la même plateforme. Revue de détails de la CB500F, descendante de l'inoubliable CB500.
Comme prévu, Honda expose à partir de demain à Milan trois de ses principales nouveautés 2013 dans le cadre du salon moto EICMA : le roadster CB500F, le trail CB500X et la sportive CBR500R, trois motos d'entrée de gamme conçues autour de la même plateforme. Revue de détails de la CB500F, descendante de l'inoubliable CB500.
Basique mais pas triste !
Surprise à plusieurs reprises par des objectifs indiscrets (lire notamment MNC du 29 octobre 2012), la nouvelle "saga CB500" se dévoile officiellement à Milan. Astucieusement, le premier constructeur mondial a appliqué le même procédé qu'avec les NC700 : concevoir trois motos différentes autour de la même base technique (moteur, partie cycle et périphériques identiques). Un choix pratique et économique appelé "partage de plateforme" en automobile.
Les similitudes entre les NC700 et les nouvelles CB500 ne semblent pas s'arrêter pas à leur seul concept de fabrication : certains pièces sont visuellement très proches comme les deux disques de freins à pétales, les jantes à bâtons, le bras oscillant de section carré ou encore l'instrumentation entièrement digitale qui indique la vitesse, le régime moteur, l'heure, ainsi que le niveau et la consommation d'essence. Rétro-éclairée en bleu, cette console comprend aussi deux totalisateurs journaliers.
Destiné prioritairement aux motards débutants, la Honda CB500F se positionne comme un petit roadster basique répondant aux exigences du nouveau permis moto A2 qui limite la puissance à 35 kW (lire notre Point détaillé sur le permis moto européen de 2013).
Esthétiquement réussie, elle s'inspire des lignes de l'excellente CB1000R : voila qui est plutôt bien vu dans la mesure où le look du gros roadster sportif Honda fait l'unanimité ! La filiation est évidente au niveau des formes de son optique avant, qui adopte le même type de veilleuses bleutées sur ses extrémités.
La coque arrière élégamment effilée et pointée vers le ciel produit elle aussi son petit effet, sans négliger les aspects pratiques puisqu'elle est surmontée de poignées passagers et qu'un antivol en U y trouverait sa place. L'ensemble est harmonieux, voire un poil sportif : finie l'époque où le design des motos basiques passaient au second (voire au troisième...) plan dans le cahier des charges des constructeurs, et tant mieux !
Techniquement, la CB500F et ses deux "frangines" (lire notre présentation détaillée de la CB500X et de la CBR500R) sont propulsées par un nouveau bicylindre parallèle de 471 cc (67 mm d'alésage et 66,8 mm de course) à refroidissement liquide. Donné pour 47,6 ch et 43 Nm de couple, ce moteur calé à 180° se veut compact et facilement exploitable mais pas dénué de caractère, assurent ses concepteurs.
Les vibrations parasites seront filtrées par un contre-arbre d'équilibrage installé derrière les cylindres, tandis que sa boîte à six rapports serait inspirée de celle utilisée sur les CBR. La culasse et ses double arbres à cames en tête font appel à de légers culbuteurs à rouleaux et le jeu aux soupapes est confié à des pastilles. La chaîne de distribution reçoit un traitement de surface au vanadium qui permettrait de limiter les frottements tout en offrant une protection supplémentaire contre la corrosion.
Un système d’injection d’air secondaire est intégré aux culasses pour éviter les rejets de gaz imbrûlés, un dispositif qui s'ajoute à la sonde à oxygène et au catalyseur intégré à l’échappement 2-1 pour limiter la pollution. L'admission se fait par deux soupapes de 26 mm et l'échappement via deux soupapes de 21,5 mm.
Pour contenir la consommation d'essence à un seuil particulièrement bas (3,7 l/100 selon Honda), les Japonais se sont essentiellement attachés à réduire les frictions internes et soigner les écoulements gazeux. Les jupes des pistons arborent par exemple des stries chargées de "piéger" l'huile, tandis qu'un séparateur placé dans la boîte à air permet à chaque cylindre de bénéficier de son propre flux d'air.
420 km d'autonomie : sympa pour un roadster !
Participant à la rigidité de la partie cycle, ce moteur est relié au cadre par le biais de quatre fixations. Ce cadre de type "Diamant" s'articule autour d'une poutre principale de 35 mm de diamètre et le recours à l'acier pour la fabrication ce châssis explique sans doute le poids non négligeable de la CB500F : 192 kg tous pleins faits avec l'ABS (seul modèle importé en France) et 190 sans ABS (pas importé en France). L'empattement est de 1410 mm et l'angle de chasse de 25°5.
Voulue accessible, la CB500F est dotée d'une selle située à 790 mm du sol, ce qui devrait permettre au plus grand nombre de poser les pieds au sol, d'autant que son réservoir n'est pas trop volumineux (15,7 litres) et paraît bien échancré.
Selon les calculs Honda, ce bidon autoriserait une autonomie d'environ 420 km : un aspect pratique sacrément bien vu !
Pour contenir les coûts, la CB500F est dotée d'une fourche conventionnelle de 41 mm non réglable, tandis que le mono-amortisseur ne peut s'ajuster qu'en précontrainte. Toutefois, si Honda a su trouver le même excellent compromis entre confort et efficacité sur ces suspensions que sur celles des NC700, cette absence de possibilités de réglages ne devrait poser aucun problème.
Prix, coloris et disponibilité |
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Comme sur les NC700, la CB500F est freinée par un simple disque à pétales et un étrier deux pistons à l'avant. Son diamètre généreux (320 mm) devrait cependant suffire à assurer des ralentissements convaincants à cette moto montée en 120/70/17 à l'avant et 160/60/17 à l'arrière.
Fiche technique Honda CB500F 2013
Moteur
Dimensions
Partie cycle
Transmission
Informations commerciales
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