Grosse frayeur à l'entame de la deuxième journée des essais MotoGP à Sepang (Malaisie) : lancée à près de 300 km/h, la Ducati Avintia de Loris Baz a été victime d'un souci technique - vraisemblablement une explosion du pneu arrière - propulsant le pilote français au sol. Fort heureusement, le haut-savoyard s'est relevé
Grosse frayeur à l'entame de la deuxième journée des essais MotoGP à Sepang (Malaisie) : lancée à près de 300 km/h, la Ducati Avintia de Loris Baz a été victime d'un souci technique - vraisemblablement une explosion du pneu arrière - propulsant le pilote français au sol. Fort heureusement, le haut-savoyard s'est relevé sans gros bobo, tandis que Michelin a retiré la gomme utilisée par précaution...
"La roue arrière s'est bloquée à 290 km/h"
Après une première journée déjà marquée par la grosse chute d'Eugene Laverty, contraint de sauter de sa Ducati dans le virage n°4 suite à un problème de frein, la deuxième journée d'essais officiels MotoGP a débuté par une énorme et très impressionnante chute de Loris Baz lors de la première heure de roulage.
En pleine ligne droite, la roue arrière de la Ducati du français s'est soudainement bloquée en même temps qu'une forte déflagration se faisait entendre.
Après examen de la GP14.2, Ducati a écarté la piste d'un quelconque souci mécanique, ce qui implique par conséquent un problème directement lié au pneu arrière.
A priori, la chute pourrait être due à une explosion du pneu arrière tendre Michelin choisi par Loris pour commencer sa séance.
"La roue arrière s'est bloquée alors que j'étais à 290 km/h", raconte le haut-savoyard qui s'est miraculeusement relevé quasi indemne de sa chute, à la suite de laquelle il a longuement glissé sur les fesses.
"J'avais remarqué quelque chose d'étrange dans le dernier virage et je pensais boucler mon tour avant de rentrer. Au début, je pensais que ça pouvait venir de la boîte de vitesses, mais il semble finalement que c'est le pneu qui est en cause. J'ai eu beaucoup de chance", note le français qui souffre de diverses contusions et de douleurs dans le dos et au coude.
Loris a repris la piste dans l'après-midi, après que son équipe a remis sa moto en état. Cet incident n'est pas sans rappeler la tout aussi spectaculaire chute de Shinya Nakano au GP d'Italie 2004, lorsque le Bridgestone arrière de la Kawasaki ZX-RR avait explosé dans la ligne droite du Mugello à plus de 300 km/h !
Classé 17ème hier sur le premier jour, Loris Baz découvre encore sa nouvelle Ducati et teste notamment des pièces destinées à mieux caser son 1,96 m sur la moto : "nous avons reçu de nouvelles pièces pour améliorer ma position des mains et des pieds ainsi que pour adapter ma position de pilotage"
"Après avoir remonté la selle lors des derniers tests à Valence et à Jerez, ces pièces me permettent de moins fatiguer, en particulier au niveau des bras. Nous espérons avoir une nouvelle selle d'ici l'Australie ou le Qatar", explique le seul français engagé en MotoGP en 2016.
Michelin mène l'enquête et demande de la vigilance sur les pressions
Aussitôt suspendue sur drapeau rouge, la session a repris en suivant des consignes de précaution données par Michelin : le manufacturier français a notamment demandé aux équipes de respecter un seuil mini et maxi pour la pression des pneus arrière, tandis que la gomme tendre utilisée par Loris Baz a été retirée de l'allocation disponible.
N'écartant pas la piste de l'explosion, Bibendum mène l'enquête pour déterminer les causes de cet incident et prévoit d'analyser de très près le pneu de Loris Baz dans son centre Racing à Clermont-Ferrand (63).
Dans le même temps, les organisateurs des Grands Prix ont fait savoir qu'un capteur de pression des pneus serait peut-être imposé à l'avenir sur les MotoGP, afin d'éviter les risques d'accidents provoqués par un sous-gonflage.
Pour améliorer la motricité, les teams abaissent en effet parfois dangereusement la pression des pneus arrière, au risque de trop solliciter la gomme et la carcasse des pneus. Surtout sur un tracé rapide comme Sepang, dont la température du bitume flirte souvent avec les 50°C...
Enfin, notons que Loris se plaignait justement de manquer de grip à l'arrière après sa première journée : "je perds rapidement l'arrière ou la moto a tendance à devenir incontrôlable : on va travailler sur ce point-là", prévoyait-il hier soir...
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