Valentino Rossi s'est exprimé sur le remplacement de son coéquipier Jorge Lorenzo par Maverick Viñales l'an prochain, et notamment sur la marge de progression prévisible de son futur équipier de 16 ans son cadet (21 ans contre 37), lors d'un entretien accordé à la chaîne Sky Italia .
Valentino Rossi s'est exprimé sur le remplacement de son coéquipier Jorge Lorenzo par Maverick Viñales l'an prochain, et notamment sur la marge de progression prévisible de son futur équipier de 16 ans son cadet (21 ans contre 37), lors d'un entretien accordé à la chaîne Sky Italia.
"Je suis assez inquiet, car c'est encore un coéquipier très fort"
Fort de ses 20 ans passés en Grands Prix, Valentino Rossi a tout le recul nécessaire pour jauger les motivations d'un jeune prodige comme Viñales... Le Docteur est donc parfaitement conscient que le jeune espagnol intègre le team officiel Yamaha avec l'unique objectif d'accéder au titre suprême grâce à la M1, moto actuellement la plus équilibrée du plateau malgré ses deux inquiétantes défaillances rencontrées en Italie - a priori au niveau du haut moteur.
Pour le n°46, toute la question est maintenant de savoir à quelle vitesse "Mack" Viñles va s'adapter à la Yamaha, assez proche dans sa conception de la Suzuki (4-cylindres en ligne avec vilebrequin contrarotatif et châssis périmétrique).
Si le courant passe rapidement, Rossi aura de nouveau à gérer une forte adversité de l'autre côté de son box, comme à l'heure actuelle avec Jorge Lorenzo.
Mais si Viñales prend un peu de temps pour trouver ses marques et que sa montée en puissance intervient progressivement, le génie des Alpages aura alors les coudées franches pour clore en beauté sa carrière, prévue en toute logique à la fin de sa récente reconduction de deux ans (fin 2018).
"D'un côté, je suis assez inquiet car c'est encore un coéquipier très fort", avoue le Docteur qui fourbissait ses armes en championnat européen l'année de la naissance de son futur coéquipier. "Il a 21 ans, il est né en 1995, il a donc une grande marge de progression et il a déjà prouvé qu'il faisait partie des pilotes forts".
"D'un autre côté, je suis content parce qu'on reste une équipe très forte", précise Rossi en prenant garde à ne pas remettre en cause le choix de son employeur, comme il l'avait fait en 2008 quand Yamaha avait embauché Lorenzo.
"Je suis plus âgé et j'ai beaucoup d'expérience, lui est plus jeune et il a des choses à apprendre, mais on est deux pilotes très forts, Yamaha a donc fait du bon travail. Je suis un peu désolé pour Suzuki et pour Brivio (team manager de Suzuki, NDLR), parce que Viñales est vraiment fort, en revanche pour Yamaha c'est très positif".
"A mon âge, on appréhende toujours un peu la saison suivante"
Interrogé sur les difficultés rencontrées pour rester au top à 37 ans, Rossi a honnêtement confié être soulagé d'être aussi compétitif en ce début de saison 2016, d'une part parce qu'il appréhendait tous les changements techniques adoptés pour 2016 (pneus et ECU uniques, notamment) et de l'autre car "à mon âge, on appréhende toujours un peu la saison suivante".
Fabio Quartararo retourne au Ranch de Rossi |
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Quand j'étais plus jeune, je voyais que je devenais toujours plus fort d'une année sur l'autre", décrit-il.
"Aujourd'hui, je dois construire ma progression, je dois y travailler. Ce n'est pas qu'une question d'instinct".
Pour entretenir ses réflexes et sa rage de vaincre, le nonuple champion du monde multiplie les séances de roulage dans son ranch avec de jeunes pilotes comme Fabio Quartararo (lire encadré ci-contre) dans le but d'observer - et de reproduire - leurs différents points forts.
Cette attitude - payante, semble-t-il ! - traduit une capacité à se remettre en cause assez étonnante de la part d'un pilote aussi "capé" : rares sont les sportifs de haut niveau détenteurs de plusieurs sacres capables d'en faire autant !
Dans le même esprit, Rossi fait appel à son compatriote Luca Cadalora depuis le début de la saison pour le coacher depuis le bord de piste, appréciant l'approche précise et minutieuse de l'ancien pilote de Grands Prix dont le pilotage très fluide l'a emmené au titre en 125 cc en 1986 puis en 250 cc en 1991 et 1992, avant de lui permettre de décrocher huit victoires en 500 cc.
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2025
02 mars : GP de Thaïlande
16 mars : GP d'Argentine
30 mars : GP des Amériques
13 avril : GP du Qatar
27 avril : GP d'Espagne
11 mai : GP de France
25 mai : GP de Grande-Bretagne
08 juin : GP d'Aragon
22 juin : GP d'Italie
29 juin : GP des Pays-Bas
13 juillet : GP d'Allemagne
20 juillet : GP de République Tchèque (sous réserve)
17 août : GP d'Autriche
24 août : GP de Hongrie (sous réserve)
07 septembre : GP de Catalogne
14 septembre : GP de Saint-Marin
28 septembre : GP du Japon
05 octobre : GP d'Indonésie
19 octobre : GP d'Australie
26 octobre : GP de Malaisie
09 novembre : GP du Portugal
17 novembre : GP de Valence
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