Bien parti pour remporter le titre de champion du monde d'endurance 2009 grâce à la Yamaha n°7 du YART (lire Moto-Net.Com du 27 août 2009 ) - même si, en endurance, rien n'est sûr avant le passage du drapeau à damiers ! -, le manufacturier français Michelin, revenu officiellement en endurance cette année après huit ans d'absence,…
Bien parti pour remporter le titre de champion du monde d'endurance 2009 grâce à la Yamaha n°7 du YART (lire Moto-Net.Com du 27 août 2009) - même si, en endurance, rien n'est sûr avant le passage du drapeau à damiers ! -, le manufacturier français Michelin, revenu officiellement en endurance cette année après huit ans d'absence, avait comme principal objectif d'observer, a déclaré à l'AFP Nick Shorrock, le nouveau directeur de la compétition du groupe.
La machine du Team Yamaha Austria Racing Team (YART), équipée en Michelin, est à un point du titre de champion du monde 2009 d'Endurance. Etait-ce l'objectif de Michelin dès cette saison ?
Nick Shorrock, nouveau directeur de la compétition Michelin : Absolument pas ! Pour nous, il s'agissait d'une période d'observation. On venait du MotoGP. On peut avoir des produits performants dans une catégorie et pas forcément dans une autre. Nous voulions comprendre ce qu'il fallait faire pour durer 6 heures, 12 heures, 24 heures, ce qui est très différent de ce qu'on attend d'un pneu sur une course de vitesse.
Plus précisément, quelles étaient vos ambitions pour cette saison ?
Nick Shorrock : Le développement était et est toujours au centre de nos préoccupations. C'est pour ça que pour la première fois de son histoire, le groupe Michelin a engagé en début de saison sa propre moto (la Honda n°63, en tête de la première séance d'essais qualificatifs au Bol d'Or). Cette machine, bourrée de capteurs, est un véritable laboratoire roulant. Ce travail de développement a été mené de façon remarquable et notre collaboration avec le team autrichien a été excellente en matière d'échange technique et d'écoute.
Vous avez souligné que vos pneus avaient beaucoup évolué entre la 1ère manche du Championnat lors des 24H du Mans et le Bol d'Or. Dans quelles directions avez vous travaillé ?
Nick Shorrock : Pour faire un bon pneu, il faut deux choses : l'architecture et les mélanges de gomme. Mais on peut avoir un très bon mélange, une très bonne architecture et faire un très mauvais pneu ! Depuis quelques années, nous nous sommes rendu compte de l'importance de la combinaison entre les deux paramètres. En outre, l'état de la piste demeure un facteur extrêmement important. On peut avoir un bon produit à Magny-Cours, qui a une piste plutôt lisse, qui ne fonctionnera pas sur un revêtement plus agressif...
Avez-vous l'intention de revenir d'une manière ou d'une autre en vitesse pure ?
Nick Shorrock : Aujourd'hui, revenir au plus haut niveau en MotoGP n'est pas à l'ordre du jour car cette discipline fonctionne en mono-marque (avec Bridgestone, NDLR). Ce qui nous intéresse est de savoir comment nous situer par rapport à nos concurrents. Par contre, nous sommes engagés dans les championnats italien et espagnol de vitesse et nous devons reconnaître que nous avons des progrès à faire. Nous allons poursuivre l'expérience l'année prochaine !
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