Jorge Lorenzo termine le Grand Prix des Amériques à la 9ème place, troisième pilote Ducati à l'arrivée, avec la satisfaction d'avoir progressé malgré son écart de presque 18 secondes sur le vainqueur Marc Marquez. Déclarations et analyse MNC.
Jorge Lorenzo, Ducati (6ème en qualifs et 9ème en course) : "La course s’est mieux déroulée que prévu, du moins compte tenu du rythme que j’avais en qualifications et aux essais. Bien sûr nous ne pouvons pas être satisfaits du résultat final, car nous visons bien plus. Mais en termes de feeling et de chronos, nous avons fait un petit pas en avant ce dimanche".
"Tout s’est passé plus ou moins comme je m’y attendais, et puis le pneu avant a commencé à se dégrader. J’ai alors perdu le contact avec Andrea Dovizioso. Sans ce souci, je pense que j’aurais pu terminer la course devant lui. Au fil des tours, la situation s’est aggravée et je n’ai rien pu faire face à Andrea Iannone et Danilo Petrucci. J’ai perdu la septième place sur la fin".
L'analyse Moto-Net.Com : Si Jorge Lorenzo ne peut décemment pas se réjouir de sa 9ème place au Grand Prix des Amériques - qui plus est derrière la Ducati privée de Petrucci -, sa prestation durant cette troisième manche est pourtant encourageante. D'une part, car le majorquin a réalisé de bonnes qualifications à Austin, sixième chrono à la clé et surtout premier pilote Ducati sur la grille. Des résultats plus en adéquation avec son envergure de triple champion du monde !
Par ailleurs, le n°99 s'est de nouveau mis en avant pendant la course en restant dans le sillage de son coéquipier Andrea Dovizioso, techniquement moins rapide dans l'absolu mais plus expérimenté sur la Ducati. Une première pour Lorenzo, jusqu'ici toujours distancé par "DesmoDovi" en essais comme en course.
Mais un souci de dégradation du pneu avant de sa Desmosedici (équipée en médium avant et soft arrière) a sonné le glas des prétentions du transfuge Yamaha, contraint de se contenter de la neuvième place à 17,9 sec du vainqueur... Un écart que "Jorgeuil" estime au final pas si élevé, lui qui craignait d'accuser 30 à 40 secondes sur le leader après ses premières simulations réalisées pendant les essais !
L'ancien coéquipier de Rossi explique cette relative "pas si mauvaise performance" par une meilleure position sur la moto, lui qui s'était rendu compte en Argentine seulement (!) qu'il nétait pas bien installé en selle ! Le majorquin souhaiterait maintenant voir s'améliorer la capacité de la Ducati à être inscrite en courbes et son tempérament moteur, les deux points faibles historiques de la MotoGP de Bologne.
Son coéquipier Andrea Dovizioso déplore de son côté des résultats qui "confirment qu’il nous reste encore beaucoup de travail afin de résoudre les limites que nous rencontrons actuellement et ainsi lutter aux avant-postes avec nos rivaux sur chaque tracé". L'italien est d'autant plus déçu qu'il était lui aussi parti avec le pneu tendre à l'arrière, comme Lorenzo et Baz, en espérant s'illustrer au moins sur les premiers tours face à des rivaux sur les solutions médium ou dures.
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