Etape sympa aujourd'hui avec un départ à une heure un peu plus humaine, bien qu'avant l'aube tout de même... Durant un parcours routier agréable, le ciel menaçant a finalement eu pitié des concurrents et les laissera finir l'étape sans pluie !
C'est cette fois à 7 heures du matin que les premiers pilotes du classement provisoire Experts se présentent au parc fermé pour le départ de la deuxième étape du Dark Dog Moto Tour 2006.
Un routier beaucoup moins ennuyeux qu'hier, avec des petites routes départementales et de nombreuses traversées de bourgs campagnards...
Attention lors des traversées d'agglomérations : l'organisation a installé bon nombre de radars doublés d'une surveillance aux jumelles pour pénaliser les excès !
Le Dark Dog Moto Tour est donc maintenant bel et bien parti : des groupes se forment car il est plus agréable de rouler à plusieurs pour rallier les longues portions de routier de plus de trois heures... Surtout quand le parcours passe devant un logis familial !
Ainsi, alors que je roulais avec un pote basque (d'adoption), Christian Follope, sur sa KTM 950 Superduke n°64, je m'arrête à coté de lui à un stop et il me propose d'aller boire un café chez sa tante car le parcours passait juste devant sa porte !
Interpellés par nos motos béquillées devant cette sympathique adresse, d'autres arrivants s'arrêtent à leur tour et se retrouvent cordialement invités à partager un café ! En fait de café, celui de ce matin était déjà loin donc nous avons donc eu droit à une part de la blanquette de veau de midi... L'esprit rallye est donc bien là : irremplaçable !
Les spéciales du jour
Cerisiers, mignonnet petit village près de Sens, accueille l'arrivée de la première spéciale de cette deuxième étape : une spéciale de 3 km avec un revêtement peu fiable quant à l'adhérence, mais très, très rapide avec le derniers tiers en descente !
Chez les Experts, c'est Patrick Detot (Kawasaki n°5) qui réalise le meilleur temps en parcourant la spéciale à plus de 145 km/h de moyenne ! Eloquent ! On retrouve Etienne Godart (Triumph n°7) à 5 dixièmes, puis Serge/Marcel Nuques/Fontan Yamaha FZ1 n°1) à près d'une seconde...
"Quant à moi je me retrouve avec le 7ème temps à 144 km/h et des brouettes de moyenne, mais je me suis fait la peur de ma vie !", explique Marc Troussard, le pilote Moto-Net : "j'ai perdu l'avant très longuement sur une bande de goudron fondu... Puis ça a raccroché alors j'ai continué à mettre du gaz, le coeur battant, en pensant à plein de choses auxquelles il ne faut pas penser en spéciale... Bref, je suis vivant !", rajoute-t-il...
Quant à Philippe Pinchedez (Ducati S4Rs n°10), il se positionne à la 5ème place au classement scratch, à moins d’une seconde du premier.
Du côté des Promotions, c'est Arnaud Sajoux sur Yamaha R1 qui scratche la spéciale. Philippe Rousselin, le leader du provisoire de la catégorie, obtient lui le 6ème temps à 2"32 du scratch.
En side-car, Laurent Guillet, premier side du provisoire, scratche la spéciale quelques dixièmes devant le side Kawasaki Z1000 de Samuel Gache, dans la même seconde que l'équipage du Team Motorhino !
La base chrono
Suite à cette spéciale routière, la base chrono a fait des dégâts : "c'est sûrement bien la base chrono, mais avec de l'expérience", estime Lionel Prousteau alias Yoyo, le pilote de l'attelage Suzuki 1100 des anti-motards d'élevage : "c'est bien mais... on s'est loupés et on fera mieux la prochaine fois. Enfin, on essaiera"...
Eh oui, la base chrono ! Reprise d'une ancienne pratique utilisée durant les Tours de France Moto des années 70, la base chrono impose de parcourir une certaine distance en respectant une stricte moyenne de 60 km/h mais sans savoir où se trouve la ligne d'arrivée (lire Moto-net du 25 septembre 2006). Or il n'est pas si facile de tenir le 60 km/h de moyenne à la seconde près et de nombreux pilotes se sont fait piéger...
A suivre : le classement de l'étape du jour et le compte rendu de la première spéciale de nuit sur le circuit de Magny-Cours... Restez connectés !
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