
Ils sont revenus et nous racontent ! Des clients de la concession Kawasaki La Défense (à Courbevoie, 92) se sont rendus au Japon pour découvrir le pays de leur constructeur favori. Ils étaient guidés par Roman Quintana, patron du magasin et fine plume qui nous relate le début de leur périple. Il organise aussi une soirée spéciale le 27 novembre prochain...
Partir rouler au Japon… Pour de nombreux motards français - a fortiori propriétaires de machine nippone -, cela relève du rêve. Une poignée a justement eu l'opportunité de l'exaucer grâce à leur concessionnaire Kawasaki La Défense (situé à Courbevoie, dans le 92), avec laquelle MNC s'était entretenu 10 jours avant leur grand départ.
Un mois plus tard, le remarquable boss de la concession trouve le temps pour Moto-Net.Com ("Dōmo arigatō") de revenir sur leur mémorable voyage. Roman Quintana donne par ailleurs rendez-vous à ses clients - et prospects ! - le jeudi 27 novembre 2025 à 18h pour visionner le film de leur voyage au Japon, en présence bien sûr de ses compagnons de voyage.
"Nous aurons l’honneur de vous présenter la gamme 2026 autour d’un buffet au parfum du Japon !", convie le fin vendeur de Ninja, Zed, Versys, Vulcan, Eliminator, KLE bientôt (!), etc. "Une vente privée sera de la partie avec des remises exclusives sur le stock concession", appâte-t-il.
En plus d'être le responsable de la concession francilienne, Gentil Organisateur de fabuleux roulages (ce n'était que le premier…) et habille Instagrameur (voir le fil en bas d'article), Roman Quintana se révèle être un excellent rédacteur... Il nous raconte les premiers jours de leur périple au Pays du Soleil levant… et couchant. Et touchant.
9717 km, 18 heures de voyage, des courbatures et la nuque épuisée... et pourtant, à peine arrivés à l'aéroport, la magie opère déjà. Une organisation millimétrée - mais toujours souriante - nous permet de récupérer nos valises et de grimper dans le bus en direction de notre hôtel.

Tout n'est que dépaysement et nouveauté pour nos voyageurs : à chaque instant, à chaque tournant.
Les chambres nous sont attribuées, et nous découvrons une vue incroyable sur Tokyo depuis nos fenêtres. Tout est immense, démesuré, lumineux, bondé... et pourtant si calme, si paisible.

À peine 30 minutes dans les chambres, et nous voilà déjà à l'assaut d'échoppes enfumées dans une rue qui n'a pas changé depuis 1927, avec ses petits restaurants en bois et leurs chaises bancales où l'on déguste des spécialités locales bon marché au rythme des "irasshaimase", "dōmo", "arigatō", "gochisōsama deshita" et "kanpai".
La soirée se termine naturellement au karaoké, histoire de se casser la voix et de briser la glace.

Sur le chemin du retour, nous cédons à l'appel d'une salle d'arcade pour retomber en enfance, le temps d'un instant.
Le lendemain, nous prenons possession d'un van luxueux comme seul le Japon en a le secret, afin de visiter la tentaculaire mégalopole sans nous fatiguer.

Nos motards prennent doucement le rythme, car demain, ce sera leur tour de rouler dans Tokyo avant d'en sortir pour mettre le cap sur Kamakura.
Direction Odaiba, chez notre loueur, pour récupérer nos Kawasaki et démarrer la véritable raison de notre long voyage.

Pour ce roulage, nous disposons d'une Z900RS, trois Ninja et une Eliminator 500.
Nos motards sont confiants mais prudents. Le départ se fait par le troublant Rainbow Bridge et sa descente vertigineuse.

Après quelques tours de roue et quelques torticolis, nous voilà sortis de Tokyo en direction de Yokohama et Kamakura : l'une, spectaculaire ville de loisirs et de futurisme, l'autre, paisible station balnéaire où la mer caresse les montagnes, où la verdure est généreuse et où le temps n'a plus rien à voir avec Tokyo. Ici, les passions sont la moto et le surf.

Ciel bleu, 24 °C : la journée est parfaite. Après la visite du grand Bouddha et un roulage dans les routes étroites de la région de Kanagawa, nous prenons le temps de flâner sur le sable, les motos garées à quelques mètres. Certains ont même eu le courage d'aller se baigner dans une eau bien fraîche.
Et pourtant, nous ne savions pas que le meilleur restait à venir.

Sur le chemin du retour, le ciel se teinte de rouge. Puis, au détour d'une grande courbe, apparaît un spectacle rare : le coucher de soleil sur le mont Fuji, dans une lumière capable de faire sourire un Parisien après deux heures de bouchons sur l'A86.
La soirée fut courte : il fallait rester sage, car le lendemain, beaucoup de route nous attendait.

Le lendemain donc, nous retrouvons nos montures au parking. Cette fois, nos motards nippons se sentent à l'aise. Il fait 22 °C et nous partons visiter le mont Oyama.
La mythique route 246 est pleine de camions mais reste fluide. Tout au long du trajet, nous découvrons concessions motos, magasins de voitures, tuning, préparation... Petit à petit, la route devient sinueuse et, après un passage obligé au konbini, le décor devient féerique - presque trop parfait pour être vrai.

La visite de la montagne se fait via un téléphérique très pentu, suspendu à un seul câble. Mais nos motards savent qu'une Kawasaki ne faillit jamais - et il en va de même pour notre véhicule des montagnes.
Après avoir admiré les paysages, nous mettons le cap sur la sublime ville côtière d'Atami pour profiter de la douceur de son climat, du confort de ses hôtels et de la gentillesse de ses habitants.

Une ville très prisée des Japonais(es) pour un week-end de réconfort ou des vacances en famille.
Un dîner, un tour à la plage, puis une soirée de discussions autour d'un saké, bercés par les vagues non loin des fenêtres de nos chambres.

Demain est le point culminant de notre road-trip : la légendaire Izu Skyline.
Alors ce soir, on éteint les lumières pour laisser place au rêve.
Même si, en vérité, il n'y a même pas besoin de fermer les yeux.
Prochain épisode à venir…
Voir cette publication sur Instagram
Voir cette publication sur Instagram
Voir cette publication sur Instagram
Voir cette publication sur Instagram
Voir cette publication sur Instagram
Voir cette publication sur Instagram
Voir cette publication sur Instagram
Voir cette publication sur Instagram
.
.
.