GP de Valence MotoGP : le dernier Grand Prix de Randy de Puniet ?

Comme évoqué en avril puis confirmé en octobre à Cologne, Randy de Puniet bénéficie d'une wild card avec Suzuki ce week-end à Valence (Espagne) pour la finale MotoGP 2014 . Par une triste ironie du sort, la première apparition en Grands Prix de l'inédite GSX-RR à 4-cylindres coïncidera probablement avec la dernière…

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Comme évoqué en avril puis confirmé en octobre à Cologne, Randy de Puniet bénéficie d'une wild card avec Suzuki ce week-end à Valence (Espagne) pour la finale MotoGP 2014. Par une triste ironie du sort, la première apparition en Grands Prix de l'inédite GSX-RR à 4-cylindres coïncidera probablement avec la dernière du pilote français qui courra bien l'an prochain pour Suz'... mais en Mondial Superbike, sur la vieillissante GSX-R1000.

"Quoi qu'il se passe à Valence, ça ne changera pas mon avenir"

En charge du développement du proto Suzuki que piloteront l'an prochain Aleix Espagaro et Maverick Vinales, le natif de Maisons-Laffitte (78) se dit "impatient et excité" à l'idée de retrouver ses anciens rivaux et estime que cette wild card permettra à Suzuki de mieux mesurer le travail réalisé en essais privés.

"Je pense qu'on a fait du bon travail lors de nos tests et à Valence on va voir un peu où on va se situer. Maintenant il ne faut pas non plus espérer des miracles", analyse-t-il.

"On arrive sur une fin de saison, tout le monde est au top, toutes les motos sont développées au maximum. Je prends donc plus cette wild card comme un cadeau. Je vais aller là-bas pour me faire plaisir, décrocher la meilleure place possible sur la grille et faire une course solide et puis, ensuite, une page va se tourner pour moi".

Avouant qu'il aurait naturellement aimé "faire partie de l'équipe MotoGP", Randy de Puniet estime cependant ne pas être un "vieillard" à 34 ans et n'écarte pas totalement la possibilité de revenir en Grands Prix si l'occasion se présente.

"Mais s'il vaut mieux continuer en Superbike parce que je gagne ou que je suis devant, j'y resterai, pour l'instant je prends chaque chose en son temps", explique le français qui conserve en 2015 son rôle de pilote de développement pour le team MotoGP Suzuki avec pour mission de préparer le passage des pneus Bridgestone en 16,5 pouces aux nouveaux Michelin en 17 pouces.

Suzuki face à ses rivaux...

"Nous attendons ça depuis un moment", rapporte de son côté Davide Brivio, team manager de l'équipe Suzuki, à la droite de Randy ci-dessous. "C'est notre seule wildcard et c'est la dernière course de l'année, mais je suis content d'aller à Valence et je pense que ce sera une bonne récompense pour Randy, pour tout le travail qu'il a fait dans ce projet".

"Notre nouvelle aventure commence maintenant, je suis conscient du travail qu'il y a à faire et ce week-end nous allons prendre note de tout ce que nous aurons à voir durant l'hiver", explique cet ancien manager de chez Yamaha, avant de révéler l'intérêt principal de cette wildcard : la comparaison directe avec les rivaux du blason d'Hamamatsu.

"Ce sera notre première vraie comparaison avec nos concurrents, on ne peut vraiment se jauger qu'en situation de course et c'est donc un rendez-vous important", développe l'Italien, sans doute aussi impatient d'étalonner en live "son bébé" qu'inquiet de la teneur du prévisible écart à combler avec les leaders…

Horaires du Grand Prix MotoGP de Valence 2014

Vendredi 7 novembre