Bruitparif, l'observatoire du bruit en Île-de-France, met progressivement en place un réseau de capteurs pour "quantifier de façon objective la contribution des deux-roues au bruit de fond urbain". Selon le Journal de l'environnement, ces "Méduses" destinées à visualiser la pollution sonore à 360° pourraient être équipées d'appareils photographiques, comme les radars de vitesse... Explications.
Selon nos confrères du Journal de l'environnement (JDLE), les capteurs "Médusa" que déploie Airparif dans la capitale pour mesurer et "voir" la pollution sonore, pourraient bientôt être capables, comme les radars de vitesse ou de feu rouge, de prendre en photo un véhicule trop bruyant.
L'an dernier, l'Observatoire du bruit en Ile-de-France avait déjà publié une vidéo - restée particulièrement confidentielle avec seulement 30 vues à ce jour ! - permettant de visualiser l'impact sonore d'un scooter équipé d'un pot homologué et celui muni d'un échappement non homologué. Les deux scooters traversaient Paris de nuit, depuis la Bastille jusqu'à l'Etoile en passant par République et les Grands boulevards. Bilan : "352 personnes réveillées" par le scoot' "street légal" et "11 033" pour celui à l'échappement "libre", estime Bruitparif (voir la vidéo ci-dessous).
Cette année, l'organisme (qui regroupe l'Etat, la région et les départements d'Ile-de-France, la RATP, la SNCF, etc.) prévoit de tester le dispositif "sur un ou deux sites pour s'assurer que le pic de bruit relevé représente bien la trajectoire de déplacement des deux-roues", puis sur "dix ou quinze sites" à l'horizon 2019, indique le JDLE : "à terme, les "méduses" seront couplées à des appareils photographiques du type de ceux déjà déployés pour mesurer la vitesse".
Techniquement, il deviendrait alors tout à fait possible de verbaliser le conducteur à partir de la plaque d'immatriculation de son véhicule...
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