A quelques heures de la fermeture du Mondial 2007, les concessionnaires présents sur l'espace occasion affichent leur satisfaction : du 50 cc à la Fat Boy, plus de 700 modèles étaient proposés à la vente. Et les scooters étaient cette fois bien présents.
Dans quelques heures, le Mondial du deux-roues 2007 fermera ses portes jusqu'en 2009. Mais les concessionnaires présents sur l'espace occasion affichent déjà leur satisfaction ! Du petit 50 cc à la Harley Davidson Fat Boy, plus de 700 modèles étaient proposés à la vente, soit deux fois plus que lors de la première édition en 2005 (lire notamment Moto-Net.Com du 7 octobre 2005). Et pour être en phase avec le marché, les scooters ont naturellement fait une entrée remarquée cette année !
Dans le Hall 2.2, pas moins de 500 modèles étaient proposés par le seul groupe Tardieu (concessions West Bike, etc.). Laurent Athlan, vendeur au Pôle de l'occasion, membre du groupe Tardieu, assure avoir vendu : "environ 170 véhicules. Tous les modèles partent, mais ce qui marche le mieux ce sont les scooters et les occasions récentes".
Un autre vendeur compare avec la dernière édition : "nous nous rapprochons des 200 ventes et de la prime qui va avec ! En 2005, nous n'avions pas réussi".
Le salon est-il compétitif ? Les avis sont partagés : pour les prix, pas de différences énormes avec les offres habituelles des concessionnaires, mais l'avantage est ailleurs.
Ainsi François, 45 ans, originaire d'Auvergne et habitant le Val-d'Oise, qui a fait le déplacement avec son amie, apprécie la variété de choix - "du trail à l'hypersport" - et la disponibilité des vendeurs : "ils ne sont pas trop pressants, on peut essayer, toucher".
Jean, 49 ans, de Marseille, se contente de regarder : "je n'ai pas l'intention d'acheter, mais c'est un autre moyen de rêver avant d'aller faire le tour des constructeurs ! J'ai ma BMW 1200 parce que je fais beaucoup de route, mais pour les balades en bord de mer cette Fat Boy en vente sur le Mondial serait idéale..."
Pour d'autres, comme Marcel, 58 ans, la disponibilité du vendeur n'est pas le fort du Salon : "il te répond rapidement en surveillant de l'oeil un autre client potentiel. Moi je préfère aller chez mon concessionnaire, c'est plus tranquille !"
Mais pour ce toulousain possesseur d'une Honda CBF 1000, l'espace occasion du Mondial possède tout de même un autre intérêt : "les prix sont intéressants et surtout, on peut comparer avec les offres des concurrents qui sont juste à côté. Ca aide pour négocier !"
Seul assureur à avoir investi également le Hall de l'occasion, AMV propose sur place une formule d'assurance immédiate qui permet de partir avec sa moto aussitôt après l'achat. Sur son stand, au coeur de l'espace occasion, l'assureur bordelais regrette une baisse du nombre de visiteurs par rapport à 2005 : "même si ce n'est pas une mauvaise année, la baisse générale de la fréquentation donne des résultats moyens", estime-t-on chez AMV.
Mais la grande nouveauté de cette édition est bien l'arrivée en force du scooter, beaucoup plus discret il y a deux ans. Sur une trentaine de stands, quatre lui sont exclusivement consacrés. Avec les modèles vendus par les concessionnaires moto, on arrive à un quart des offres ! Un reflet du marché actuel qui privilégie scooter et petites cylindrées ?
Charenton Euro Nation, concessionnaire Piaggio, est content de son Mondial. Pour sa première participation, il compte une soixantaine de ventes, "essentiellement des 125 mais aussi quelques 500", détaille le responsable du stand.
Les modèles les plus en vue sont les plus innovants : le Gilera 500, judicieusement exposé à l'angle de deux allées, semble attire irrésistiblement les regards... et les fessiers ! Car la sécurité a le vent en poupe, si l'on en croit les visiteurs : "imagines, plus besoin de poser le pied par terre à l'arrêt ! Là-dessus t'es tranquille même quand il y a du gravier", s'exclame un visiteur. Attention quand même ! (lire notamment notre Essai Moto-Net.Com du 19 octobre 2006)...
Chez RMS, concession Suzuki à Orléans, on considère toutefois que le phénomène scooter se limite à la région parisienne : "on a vendu de tout, mais les scooters c'est surtout chez vous que ça marche !", note logiquement un responsable du stand.
Scooter ou moto, 50 ou 1584 cc, utilitaire ou Superbike : peu importe ! Une fois la décision prise de s'acheter une nouvelle monture, deux possibilités s'offrent à l'acquéreur : soit payer en liquide ou par carte bleue et partir le soir même ou le lendemain matin avec le véhicule, soit prendre un crédit sur le salon et revenir pour apporter papiers et justificatifs.
Et si jamais vous n'avez pas trouvé la perle rare, ne désespérez pas : les Occasions Moto-Net.Com vous tendent les bras !
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