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#VALENCIAGP ANALYSES
Paris, le 7 novembre 2022

Bilan, déclarations et résultats MotoGP du GP de Valence 2022

Bilan, déclarations et résultats MotoGP du GP de Valence 2022

Pas de miracle ce dimanche sur le circuit Ricardo Tormo (Espagne) : Fabio Quartararo - 4ème du GP de Valence - cède la couronne MotoGP à son rival Ducati Francesco Bagnaia (9ème), premier pilote italien titré sur une moto italienne depuis 1972 ! Suzuki quitte de son côté la catégorie reine avec la victoire riche en émotions d'Alex Rins.

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Il l'a fait. Francesco Bagnaia décroche à 25 ans et 296 jours le titre suprême des Grands Prix moto au terme d'une saison en deux parties : une première irrégulière et décevante, car marquée par des contre-performances - 15ème en Indonésie, 8ème au Portugal - et plusieurs résultats blancs (cinq au total !).

Tant et si bien que le natif de Turin (Italie) accusait pas moins de 91 points sur le leader Fabio Quartararo à la mi-saison : Ducati - qui a mis du temps à bien régler sa GP22 - faisait déjà le deuil de ses ambitions de titre, conscient qu'un tel écart n'a jamais été comblé en catégorie reine depuis sa création en 1949.

Mais Pecco - surnom donné enfant par sa soeur Carole car elle n'arrivait pas à prononcer "Francesco" ! - réalise une deuxième partie de saison exceptionnelle avec quatre victoires consécutives aux Pays-Bas, Grande-Bretagne, Autriche et San Marin. A la stupeur générale, sa deuxième place en Aragon (Espagne) le relance totalement pour le titre ! 

Il faut dire qu'à l'inverse, la courbe de résultats de Fabio Quartararo ne fait que s'éroder sur cette période : le français - victorieux à trois reprises et régulièrement sur le podium en première partie - ne remporte plus une seule course les dix Grands Prix suivants et ne grimpe sur le podium qu'à deux reprises (Autriche et Malaisie).

Attention toutefois à ne pas sous-estimer son talent : le "bon 20" français est de loin le meilleur pilote Yamaha, le seul en mesure de compenser les faiblesses de la M1 avec un engagement qui force le respect. La preuve avec sa deuxième place au général avec huit podiums, alors que son coéquipier Franco Morbidelli n'est que 19ème (!) sans jamais être entré dans le Top 5.

Quand Yamaha recycle son moteur 

Les représentants Yamaha pâtissent notamment d'un flagrant manque de vitesse de pointe face à l'armada Ducati, dont la cause a été révélée à Valence : un souci de fiabilité a en réalité contraint le constructeur à laisser de côté son moteur 2022, ce qui signifie que Fabio a disputé la saison avec le même 4-cylindres qu'en 2021 ! 

 

Son agacement en début de saison se comprend mieux, ainsi que sa longue hésitation à rempiler chez les Bleus… Mais "El Diablo" est aussi en partie responsable de la perte de son titre : en retrait sur certains premiers GP (9ème au Qatar, 8ème en Argentine et 7ème au Texas), le niçois avait bien corrigé le tir... avant de tomber aux Pays-Bas : une "chute de débutant", admet-il. Chute qui contraint par ailleurs son rival du moment, Aleix Espargaro, à passer dans les graviers ! Fabio écope d'un "Long Lap" pour cette manoeuvre ratée, ce qui l'agace autant que Yamaha.

Discret la course suivante en Angleterre (8ème), le n°20 manque ensuite de de réussite puisqu'il percute Marc Marquez en Aragon après une glisse de l'officiel Honda, puis finit hors des points en Thaïlande à cause d'une mauvaise pression de pneu. L'officiel Yamaha commet une nouvelle erreur, fatale, au GP d'Australie : Bagnaia profite de sa chute pour reprendre l'avantage avec 14 longueurs d'avance. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'italien a marqué 152 pts en huit courses, le français… 47.

Cette baisse de régime en deuxième partie de saison semble être le point faible du champion français : Bagnaia l'avait déjà mis sous pression l'an dernier sur la même période, tandis qu'il était passé de la première à la 8ème place fin 2020. Doit-on y voir une conséquence de la pression de l'échéance qui se rapproche ou d'une fatigue physique ? 

Toujours est-il que la messe semble dite alors que se profile la dernière ligne droite : même si Fabio se bat comme un lion en Malaisie pour retarder l'échéance jusqu'à Valence, Francesco Bagnaia - fort de ses 23 points d'avance pour la 20ème et dernière course - peut se contenter d'une 14ème place, quelle que soit la position de son adversaire…

Quand l'élève Bagnaia dépasse le maître Rossi

Autrement dit : pour conserver le titre, Fabio Quartararo était condamné à gagner en plus de voir son rival commettre une erreur. Hélas, pour le clan français, aucune de ces deux conditions ne s'est concrétisée... Jamais dans le rythme pour la victoire, le pilote Yamaha termine 4ème, alors que "Pecco" sauve la 9ème place malgré sa nervosité palpable... et contagieuse : le stand Ducati était littéralement électrique tout le week-end !

 

Ce classement scelle la consécration du turinois et de son employeur : Ducati renoue avec le titre quinze ans après son premier sacre MotoGP avec Casey Stoner en 2007 ! Carton plein pour la marque italienne : Ducati obtient le titre pilote, constructeur et équipe, en plus des distinctions du meilleur team indépendant (Pramac), du meilleur Rookie (Marco Bezzecchi) et du meilleur pilote indépendant (Enea Bastianini, par ailleurs futur coéquipier de Bagnaia).

Francesco Bagnaia entre lui dans la légende des sports mécaniques comme le premier pilote italien titré sur une moto italienne depuis Giacomo Agostini sur MV Agusta en 1972. "Pecco" réussit là où Loris Capirossi, Marco Melandri, Andrea Dovizioso et Valentino Rossi - présent à Valence - ont échoué : tout un symbole pour ce jeune homme discret et sensible, membre de la VR46 Academy depuis 2014, qui succède par ailleurs au "maestro" au palmarès des pilotes transalpins (en 2009 pour le n°46).

Le baroud d'honneur Suzuki

A noter que Bagnaia et Quartararo se sont par ailleurs accrochés en début de course, contact qui a provoqué l'arrachement d'un aileron de la Ducati. Brad Binder, juste derrière à ce moment, a eu juste le temps de plonger la tête dans la bulle de sa KTM pour éviter l'appendice aéro ! 

Ce qui n'empêchera pas le sud-africain de réaliser une remontée fantastique jusqu'à la deuxième place, soit la même position par laquelle il avait entamé la saison au Qatar. Le n°33 termine devant Jorge Martin, qui n'est pas parvenu à transformer sa troisième pole consécutive en victoire.

Binder termine finalement à 0,369 sec du vainqueur Alex Rins, auteur d'une échappée gérée de bout en bout sur sa Suzuki n°42 : le futur pilote Honda-LCR signe son deuxième succès en trois courses après l'Australie. Rins, les larmes aux yeux au départ et à l'arrivée, illustre une dernière fois toute l'immensité du gâchis de ce brutal retrait de Suzuki du MotoGP.

 

Comment ne pas regretter qu'une moto aussi aboutie que la GSX-RR parte au pilon alors même qu'elle compte parmi les rares à tenir les références Ducati en respect, y compris sur un plan mécanique ? Sûr que Fabio troquerait volontiers le 4-cylindres en ligne d'Iwata contre le "4-pattes" d'Hamamatsu !

A l'inverse, Aprilia termine de façon bien moins flamboyante après avoir pourtant fait sensation toute la première partie de saison avec une première victoire pour Aleix Espargaro et de légitimes ambitions de titre grâce à sa vitesse et - surtout - sa régularité. Ces deux qualités fuient l'équipe depuis la tournée d'outre-mer, avec comme paroxysme cette finale à Valence marquée par un douloureux double abandon.

La bérézina pour Aprilia

Aleix Espargaro - victime d'un souci mécanique - voit la troisième place du championnat lui échapper aux profits de Bastianini, tandis que son coéquipier Maverick Viñales s'est retiré à cause de problèmes de freins. Ce double retrait coûte cher à Aprilia : Yamaha en profite pour lui subtiliser la deuxième place au classement constructeur, tandis que le team officiel KTM récupère la 2ème place au classement par équipe.

"Nous avons fait un énorme pas en avant cette saison et nous avions en conséquence des objectifs qui correspondaient à ce potentiel et qui étaient mérités : comme la troisième place pour Aleix et la deuxième place dans les classements constructeurs et équipes", rappelle avec regret le directeur du programme sportif d'Aprilia.

"Des résultats extraordinaires qui auraient été la juste récompense du gros travail accompli par toute l'équipe Aprilia Racing, mais de toute évidence nous ne sommes pas encore habitués à nous battre de façon constante pour les objectifs les plus élevés : pour y parvenir, nous devons apprendre à être toujours parfaits, en piste et à Noale", conclut Massimo Rivola sans cacher son amertume.

Autre déception : la chute de Johann Zarco, qui a perdu l'avant dans le virage 11.... Ce cinquième résultat blanc du cannois lui coûte la 7ème place au classement final, récupérée par le vainqueur Alex Rins. Vraiment dommage car le n°5 avait, pour une fois, assez bien réussi son départ ! Johann reste toutefois le 4ème meilleur pilote Ducati derrière Bagnaia, Bastianini et Miller, juste devant son ambitieux coéquipier Jorge Martin.

Enfin, Honda clôt une nouvelle saison cauchemardesque - la pire depuis 1982 - avec la chute de sa tête d'affiche Marc Marquez : gros travail en perspective pour le dernier constructeur MotoGP (!) afin d'inverser cette tendance négative qui dure depuis trois saisons déjà. Soit, concrètement, depuis la blessure et son cortège de complications du même Marquez à Jerez (Espagne) début 2020. 

Déclarations des pilotes MotoGP après le GP de Valence 

Francesco Bagnaia - Ducati officielle (8ème en qualifs, 9ème en course, champion MotoGP 2022) : "Nous sommes vraiment heureux et fiers du travail incroyable que nous avons accompli. Après l'Allemagne, nous nous sommes retrouvés à 91 points du leader, mais nous avons trouvé la motivation pour revenir et remporter le titre à Valence. Ensemble, nous avons montré que nous sommes vraiment forts et capables de gérer même des situations compliquées".

"La course d'aujourd'hui était aussi très difficile car après le contact avec Fabio, j'ai perdu un aileron, et à partir de là, j'ai beaucoup lutté. Mais je suis vraiment fier et content du résultat Je tiens également à féliciter Fabio, qui a été un adversaire incroyable tout au long de la saison. Gagner face à un pilote que vous respectez, comme je respecte Fabio, donne encore plus de valeur à ce titre".

Fabio Quartararo - Yamaha officielle (4ème en qualifs, 4ème en course, 2ème au général) : "C'était une course difficile, spécialement pour le côté gauche du pneu, mais j'ai donné 100% car se battre pour le podium ne suffisait pas. Mais il faisait plus chaud aujourd'hui que les jours précédents et le côté gauche de mon pneu avant n'a pas tenu et s'est complètement usé".

"C'est à ce moment-là que j'ai perdu la course. Je suis un peu déçu, bien sûr, mais félicitations à Pecco. Maintenant, j'ai hâte d'essayer notre nouvelle moto mardi : nous avons ce test très important pour 2023, et je suis vraiment motivé et curieux".

 Enea Bastianini - Ducati Gresini (13ème en qualifs, 8ème en course et 3ème au général) : "C'était une course difficile et ce n'est qu'à la fin que j'ai appris qu'Aleix avait abandonné (le retrait du pilote Aprilia lui assurant la 3ème place finale, NDLR). Nous avons fait du bon travail après un samedi désastreux".

"Je suis content de cette troisième place et du titre de meilleur pilote indépendant. Cette saison a été une excellente et j'ai été soutenu par l'équipe Gresini à chaque instant. Le résultat de cette saison revient également à Fausto (Gresini, fondateur du team éponyme désormais géré par sa femme et ses fils, NDLR).

Aleix Espargaro - Aprilia officielle (10ème en qualifs, abandon en course, 4ème au général) : "Fin de saison très décevante... J'ai tout donné car c'était vraiment un rêve pour moi de me battre pour la troisième place du championnat. Je n'en ai pas dormi la nuit dernière, parce que je savais que j'avais une opportunité à saisir (il comptait un point d'avance sur Bastianini avant la finale, NDLR)"

"Mais le moteur a lâché, je ne sais pas pourquoi exactement et peu importe finalement : c'est l'abandon et c'est tout. Au départ, la moto s'est déjà arrêtée, puis elle recommençait à chaque accélération, alors j'ai été obligé de rentrer au stand. Ce n'est pas la première fois que ce problème survient sur l'Aprilia, mais c'était le pire jour qu'elle pouvait choisir pour recommencer !"

"Reste une année historique durant laquelle nous nous sommes beaucoup améliorés : l'an dernier, nous fêtions un podium comme une victoire et cette année nous avons remporté un Grand Prix (en Argentine, NDLR), fait des podiums (6) et des pole (2). Nous avons même lutté pour le titre jusqu'en deuxième partie de saison ! Mais la suite a été mauvaise : nous devons nous améliorer pour être et rester avec les pilotes de tête".

Jack Miller - Ducati officielle (3ème en qualifs, chute en course, 5ème au général) : "Je suis vraiment navré pour cette chute... Je poussais fort parce que je savais qu'Aleix (Espargaro, NDRL) n'avait pas terminé la course : les 25 points de la victoire m'auraient placé devant lui au classement final, ce qui était mon objectif. Malheureusement, le départ ne s'est pas déroulé exactement comme je m'y attendais et c'était vraiment difficile de dépasser, sauf en profitant des erreurs des autres".

"Cependant, je suis très heureux pour Pecco qui a vécu une année extraordinaire : il n'a jamais baissé les bras et prouve à tout le monde qu'il est le meilleur. Ma dernière course avec Ducati m'apporte une certaine tristesse car j'ai passé un bon moment avec cette équipe et j'ai noué des relations fantastiques. Mais j'avais besoin d'un nouveau challenge et, surtout, j'en avais assez des contrats de seulement un an : je vais désormais me concentrer sur mon avenir proche, désormais en Orange".

Brad Binder - KTM officielle (7ème en qualifs, 2ème en course, 6ème au général) : "Vraiment content d'être de retour sur le podium. A dire vrai, j'étais venu avec l'ambition de gagner : j'ai tout tenté, mais ça n'a pas tout à fait fonctionné ! Alex (Rins, NDLR) a très bien roulé et je termine sans aucune victoire pour la première fois depuis longtemps (depuis sa saison Moto2 2017, NDLR).

"Je dois tirer mon chapeau à l'équipe car nous avons franchi une étape : j'avais demandé un peu plus d'adhérence et les gars me l'ont apportée sur cette course. J'espère vraiment que pour la saison 2023, nous pourrons trouver ce dernier petit morceau du puzzle pour être compétitif chaque week-end. 

"Nous avons connu de bons moments cette saison et des moments très difficiles aussi, mais nous avons toujours réussi à donner le meilleur de nous-mêmes le jour de la course. C'est bien d'être parmi les six premiers du championnat, bien sûr, et de faire monter l'équipe à la 2ème place du classement teams également. Nous nous sommes battus dur aujourd'hui et avons fait des progrès : hâte d'être à mardi pour en découvrir plus".

Alex Rins - Suzuki officielle (5ème en qualifs, 1er en course, 7ème au général) : "Eh bien, j'ai réussi à obtenir exactement ce que je voulais : une autre victoire avec mon équipe. Celle-ci, à la maison pour notre dernière course ensemble, a évidemment un goût très spécial : c'est très émouvant… Sur la grille de départ, je disais au revoir à mes mécaniciens en pleurant".

"Puis je me suis ressaisi et me suis dit "Allez, Alex : tu as une course à tenter de gagner" ! J'ai un super départ (holeshot à la clé, NDLR) puis il a fallu contrôler la course car Jorge Martin puis Brad Binder poussaient très forts. Je n'avais pas le droit à l'erreur et à la fin, nous y sommes parvenus !"

"Au fil des ans, Suzuki et moi avons célébré de très belles victoires mais aussi partagé de beaux moments en famille. Tout le monde me manquera tellement et j'en garderai des souvenirs pour le reste de ma carrière. Maintenant, Suzuki a pris la décision de stopper son programme, mais moi j'ai donné 100% : et 100%, c'est ça, cette victoire !"

 Johann Zarco - Ducati Pramac (9ème en qualifs, chute en course, 8ème au général) : "C'est dommage de compromettre la dernière course par une erreur. Je suis désolé de finir comme ça, d'autant que j'étais bien parti à l'extinction des feux. Mais l'avant s'est mis à chauffer puis à glisser, et dans ces cas-là tu ne peux plus rien faire".

"C'est étrange, car je n'ai jamais ressenti ce problème pendant les essais. Mais en course, au bout de trois ou quatre tours, mes sensations avec l'avant sont devenues vraiment mauvaises - les pires du week-end - et ont entraîné ma chute dans le virage 11".

"Du côté positif, nous remportons le titre de meilleure équipe indépendante et je suis globalement satisfait du travail accompli cette année. Reste que terminer 8ème n'est pas une grande satisfaction pour toute l'énergie que j'ai mis dans cette saison…  Je suis en revanche très content pour Pecco et pour Ducati : ils attendaient ça depuis tellement longtemps".

Marc Marquez - Honda officielle (2ème en qualifs, chute en course, 13ème au général) : "Globalement, en regardant la situation dans son ensemble, je suis content du week-end car nous avons montré que le niveau est là, que le rythme est là, que le feeling est là. j'en suis ravi… mais ce n'était pas le jour !".

"J'avais prévenu samedi que l'objectif était le podium mais, dès le tour de chauffe, la moto manquait de puissance. J'ai senti le podium m'échapper et me suis dit : "ok, c'est tout ou ou rien". Eh bien, aujourd'hui, c'était rien (rires) ! Mais encore une fois, la vitesse était là et nous connaissons la cause de ce souci de puissance en course".

"Je vais travailler dur cet hiver pour être aussi préparé et prêt que possible mais le travail commence dès mardi : j'ai hâte d'essayer la première étape de Honda en 2023".

Le prochain rendez-vous MotoGP est prévu mardi avec les traditionnels tests de Valence après deux jours de repos et/ou fiesta bien mérités. Un seul Rookie va y découvrir la catégorie reine : le nouveau champion du monde Moto2, Augusto Fernandez, qui fera ses débuts aux côtés du transfuge Honda Pol Espargaro chez KTM/GasGas-Tech3. Restez connectés !

Résultats MotoGP du GP de Valence 2022

Classement général MotoGP 2022 

Classement constructeurs MotoGP 2022

  1. Ducati : 448 points
  2. Yamaha : 256 pts
  3. Aprilia : 248 pts
  4. KTM : 240 pts
  5. Suzuki : 199 pts
  6. Honda : 155 pts

Classement teams MotoGP 2022

  1. Ducati usine
  2. KTM usine
  3. Aprilia usine
  4. Ducati Pramac
  5. Yamaha usine
  6. Suzuki usine
  7. Ducati Gresini
  8. Ducati VR46
  9. Honda usine
  10. Honda LCR
  11. Yamaha RNF
  12. KTM Tech3

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