Imaginées par Joël Domergue en 1999, les salivantes et confidentielles Wakan ont quitté la scène motocycliste par la petite porte pour finalement revenir sous l'appellation Avinton (lire notamment MNC du 22 décembre 2011 : Wakan en liquidation judiciaire et MNC du 4 avril 2012 : Avinton, la "nouvelle" moto française issue de Wakan ). Présentation…
Imaginées par Joël Domergue en 1999, les salivantes et confidentielles Wakan ont quitté la scène motocycliste par la petite porte pour finalement revenir sous l'appellation Avinton (lire notamment MNC du 22 décembre 2011 : Wakan en liquidation judiciaire et MNC du 4 avril 2012 : Avinton, la "nouvelle" moto française issue de Wakan). Présentation de ces "nouvelles" motos françaises.
Nouveau nom, philosophie intacte
Avinton. Derrière ce nouveau nom aux accents anglo-saxons se cache Cédric Klein, un fervent admirateur des Wakan, ces motos radicales et musclées inspirées des mythiques Shelby AC Cobra. Suite à la faillite de la marque, ce passionné de 38 ans a décidé de poursuivre l'aventure via la société CKP Engenering SAS, un actionnariat composé d'entrepreneurs dont le siège est basé à Montpellier (34).
Rebaptisée Avinton (prononcez "A-vine-tone"), la nouvelle gamme conserve les mêmes lignes et l'intégralité des caractéristiques hors normes de feu les Wakan.
Au coeur de ces roadsters dépouillés bat toujours un énorme V-twin S&S culbuté de 1640 cc, donné pour 120 ch et 165 Nm de couple à 4250 pulsations tours/mn.
Aussi généreuse en sensations qu'agréable à regarder, cette cathédrale mécanique refroidie par air se distingue aussi par son boîtier d'admission d'air à double clapets monté sur son faux réservoir (le vrai est situé sous la selle) : le fameux dispositif "Vortec" cher aux Wakan.
La partie cycle reste elle aussi fidèle aux grandes lignes tracées par Joël Domergue aux débuts des années 2000.
Données pour 185 kg à sec, les Avinton sont équipées d'un châssis poutre dans lequel est intégré le circuit d'huile.
L'amortissement est assuré par une imposante fourche Ceriani de 46 mm et un amortisseur Sachs, tandis que le freinage fait appel à un étrier 6-pistons Beringer à l'avant.
Pour tous les goûts... mais pas pour toutes les bourses !
En réalité, les principaux changements apportés par Cédric Klein et son équipe concernent pour le moment le type de déclinaisons et les équipements proposés. Les Avinton sont ainsi disponibles en deux versions distinctes : la gamme Collector et la gamme Cult.
Déclinée en blanc, en rouge et en noir, la gamme Collector comprend trois modèles : l'Avinton Collector Race avec un guidon droit et bas, l'Avinton Collector GT sur laquelle le guidon est placé à mi hauteur et l'Avinton Collector Roadster avec un guidon plus cintré qui remonte vers le haut.
Le prix non plus n'a pas beaucoup évolué par rapport à l'époque Wakan, puisque la gamme Collector démarre à 33 500 €, tandis que les tarifs demandés par la gamme Cult s'échelonnent entre 36 800 € et... 79 800 € !
En échange de ces sommes astronomiques, les Avinton Cult vous proposent rien de moins qu'une moto taillée sur mesure avec notamment une sellerie, des coloris, des amortisseurs, une ligne d'échappement, des jantes et même une ergonomie adaptés aux désirs de son riche acquéreur.
Aux petits soins avec ses clients (encore heureux vu les prix !), la "nouvelle" marque française organise même des sessions de conduite en présence de l'heureux propriétaire et des techniciens Avinton afin d'effectuer des réglages individualisés.
L'usine d'Avinton est implantée sur plus de 800 m² à Sommières (30) et compte cinq ateliers de montage distincts. Une chaîne sur laquelle les Avinton sont assemblées "à la main par des artisans chevronnés", assure l'unique constructeur français de motos de grosse cylindrée.
Avinton Motorcyles
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