Lorsque je suis arrivé à Bjelovar en Croatie, l'idée était de continuer ma route à travers la Serbie et la Bulgarie. Mais toutes les personnes rencontrées en chemin m'ont déconseillé cette route beaucoup moins jolie et intéressante que les Balkans. Je suis donc parti en Bosnie. Comme d'habitude les douaniers sont très gentils et…
Lorsque je suis arrivé à Bjelovar en Croatie, l'idée était de continuer ma route à travers la Serbie et la Bulgarie. Mais toutes les personnes rencontrées en chemin m'ont déconseillé cette route beaucoup moins jolie et intéressante que les Balkans. Je suis donc parti en Bosnie. Comme d'habitude les douaniers sont très gentils et tout n'est que formalité. La Bosnie est vraiment magnifique, l'idée de passer par là était vraiment excellente !
J'y ferai aussi de belles rencontres comme ce couple de bikers circulant sur leur trike "homemade". La route jusqu'à Mostar est magnifiques mais truffée de gravillons et de radars... Donc gaffe aux limitations ! Cependant je n'y couperai pas et j'ai eu le droit à une amende... Arrivé à Mostar je me dirige vers la vieille ville où il y aurait des vestiges de l'Empire ottoman. En effet, c'est magnifique et j'ai du bol avec le temps qui est de la partie depuis le début du voyage.
Après avoir fait le tour de ce superbe endroit, je suis allé à Budva (Monténégro). J'ai fait un bout de route avec Mat et Patricia, deux motards polonais qui ont une technique bien au point : il conduit pendant qu'elle prend des photos. L'efficacité avant tout ! N'empêche qu'aujourd'hui ils ont fait 1200 km pour venir au Monténégro, alors chapeau à eux deux !
Les deux jours suivant ne seront que du roulage, mais dans des paysages superbes. Le but est d'atteindre rapidement Istanbul et les contrées lointaines où il sera plus difficile de revenir. Je garderai notamment un excellent souvenir de la traversée de l'Albanie : il faut d'abord emprunter une piste durant 50 km entre les camions et les voitures, avant d'arriver sur une route en piteux état qui tourne et tourne encore, avec un bitume piégeux et glissant...
Mais bizarrement, ce sont tous ces petits défauts qui font le charme de ce pays. Je me perds régulièrement et c'est toujours une bonne occasion de rencontrer les locaux. Et c'est un pays qui n'est pas encore envahi par les touristes. D'ailleurs, les motards aussi se font beaucoup plus rares ici.
Après avoir passé la nuit à Ohrid (Macédoine), juste après l'Albanie, j'essaie de ne pas perdre trop de temps le matin car je suis à environ 10 heures de route de la Turquie que j'aimerais atteindre le soir même. Je préfère traverser rapidement la Grèce pour mieux y revenir plus tard. Après une journée de roulage en Grèce, j'arrive donc à 20h30 à la frontière turque que je passe sans soucis.
Mais il est déjà tard et après avoir visité une chambre d'hôtel dans un sale état, je continue à rouler jusqu'à la prochaine station-service. Là je rencontre trois Turcs. Aucun ne parle l'anglais, mais je leur explique que je cherche en endroit où dormir. L'un deux me fait signe de le suivre en moto et nous allons au village voisin où il m'ouvre son atelier pour y ranger la moto, puis me conduit chez lui. Sur place, il me présente sa famille, me ramène un kebab et m'offre mon premier tchai. Quel accueil et quelle gentillesse !
Le lendemain matin il est déjà temps de se dire au revoir car je voudrais être à midi à Istanbul pour changer mes pneus. Sauf qu'une fois sur place, pas de pneus... La police, qui utilise les mêmes dimensions que moi, a vidé les stocks la semaine dernière ! Heureusement, j'en trouverai une paire chez Buz Motor qui mettra seulement 20 minutes pour les changer. Du jamais vu !
Je peux donc maintenant aller me reposer dans la vieille ville, à Sultanahamet. A suivre sur Moto-Net.Com : restez connectés !
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