Kymco vient de boucler le premier semestre 2013 sur un repli de -9,5% et totalise 1531 immatriculations. Le directeur général adjoint de la marque taïwanaise, Jean-Luc L'Hermine, livre ses impressions à Moto-Net.Com et ses lecteurs. Bilan.
Moto-Net.Com : A quoi attribuez-vous la baisse du marché du motocycle en France au premier semestre 2013 ?
Jean-Luc L'Hermine (Directeur commercial et directeur général adjoint de Kymco Lux) : Peu de choses ont été du côté du marché du deux-roues, c'est un ensemble. La météo infernale et peu propice aux deux-roues, une crise économique sans précédent dont souffrent plus que jamais les ménages français et européens, une morosité ambiante pesante permettant difficilement de se projeter, un gouvernement représentant parfois un frein à l'activité... Tout cela a contribué à une chute du marché... et la véritable question à ce jour est de savoir si l'issue est proche, dans les mois à venir ?
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MNC : Quel est pour vous le fait marquant de cette première moitié d'année ?
J-L. L. : La mort de J.C.O en début d'année... Ce fût un choc pour la profession et il faut admettre qu'il était et restera une figure emblématique de monde du deux-roues. Nous pouvons donc lui rendre hommage, comme il se doit.
MNC : En ce qui concerne votre activité, quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois 2013 ?
J-L. L. : En 50 cc, les résultats sont plutôt satisfaisants. En revanche, en 125 cc, notre baisse affichée (-9,8%) est modérée comparée à la chute vertigineuse du marché (-24%). Enfin, nos résultats maxiscooter sont positifs, une belle progression avec +6,32%, là où le marché affiche une baisse de -11,47%. Bien entendu, d'un point de vue global, nos résultats ne sont pas à la hauteur de nos ambitions, mais nous restons concentrés sur les six prochains mois.
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MNC : D'une manière générale, comment se présente le second semestre ?
J-L. L. : Nous avons beaucoup d'évènements et de projets en cours : Kenny Festival en septembre (grand rendez-vous quad de l'année), Salon du deux-roues à Paris en décembre, Salon de Bruxelles début janvier 2014. Et c'est sans compter les évènements réseau et nos projets de communication pour le dernier trimestre.
MNC : Quels sont vos outils pour affronter cette période difficile ?
J-L. L. : Nous restons concentrés sur notre réseau et veillons à leur apporter les moyens de nos ambitions. Nous optimisons notre communication, et tentons de trouver des vecteurs de communications porteurs et efficaces. Nous travaillons étroitement avec le constructeur pour répondre à une demande du marché toujours plus exigeante, afin de nous adapter à ses récentes évolutions.
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