Titillé par le succès de la Yamaha YBR et par celui d'une multitude de motos low-cost de provenance diverse - Chine, mais aussi Corée ou Taïwan -, Honda lance en janvier 2009 une nouvelle entrée de gamme : la CBF 125. Que vaut-elle à l'usage ? Essai !
Côté technique, la CBF 125 reprend tout de sa devancière. Et c'est finement joué de la part de Honda, qui capitalise ainsi sur l'image robuste de sa CG : "la CBF reprend les recettes du CG", insiste d'ailleurs Jean-Luc Mars, nouveau patron de Honda Moto France.
La nouvelle Honda propose donc en entrée une partie cycle épurée constituée de pièces aux formats et aux technologies élémentaires, correspondant parfaitement à son statut d'utilitaire.
La CBF 125 se compose ainsi de petites suspensions - on trouve une fourche de 30 mm ! -, d'un frein à disque de 240 mm avec étrier double pistons à l'avant et d'un rudimentaire tambour de 130 mm à l'arrière et d'un cadre "Diamond" très discret.
On notera tout de même la présence de jantes 6 bâtons joliment dessinées et d'un grand réservoir d'essence : 13 litres, de quoi parcourir 600 km d'après les essayeurs nippons de Honda.
Comme plat de résistance - et "résistance" est le mot juste -, Honda ressert son indémodable monocylindre à simple arbre à came et deux soupapes. Modèle de fiabilité et de sobriété, le petit moulin à air est muni de l'injection PGM FI qui lui permet de rester réglo vis-à-vis des normes d'antipollution.
Quant au dessert, la CBF crée la surprise en offrant "une touche supplémentaire de dynamisme, de fluidité et de sportivité par rapport au CG", décrivent les responsables français de la marque ailée.
En fournissant à sa nouvelle entrée de gamme une tête de fourche et un nouvel habillage, le numéro un mondial se démarque habilement du reste de la production low-cost, qu'elle soit japonaise - avec la Yamaha YBR notamment -, chinoise - avec ses multiples copies de Dax -, ou d'autres nationalités - coréenne pour la Roadwin de Daelim, etc.
On regrette néanmoins que certaines pièces n'aient pas été davantage peaufinées, comme le pot qui n'est pas en inox et reçoit une protection chromée au look un peu "cheap", les clignos arrière montés un peu trop rigides pour résister aux parkings deux-roues surpeuplés, et l'absence de montre et de compte-tours sur le tableau de bord (contrairement à ce que nous avions cru apercevoir, lire Moto-Net.Com du 7 octobre 2008)...
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CONDITIONS ET PARCOURS |
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