Fabio Quartararo voit le bout du tunnel au GP de Catalogne

Fabio Quartararo - Yamaha Factory (17ème en qualifs, 10ème et 9ème en courses) : "C'est un très bon résultat. Il n'y a pas eu beaucoup de chutes devant moi, donc c'était une très bonne course. Nous sommes à moins de cinq secondes de la cinquième place : c'est vraiment positif. Pour être honnête, mes sensations étaient meilleures que ce à quoi je m'attendais. Nous savons ce qui nous manque, mais nous y travaillons et je pense qu'aujourd'hui, c'était une très belle course. C'était sympa car j'ai vu Bezzecchi et Oliveira se battre devant moi dans les derniers tours".

"Je savais qu'il m'était difficile d'arrêter la moto dans le virage 1 et, vu la manière dont ils se battaient, je me suis dit "D'accord, ils vont sortir large". J’ai décidé de freiner très tôt pour garder de la vitesse et je les ai dépassés. J'ai pu conserver ma position jusqu'à la fin, donc je pense que nous avons été intelligents. Nous y allons étape par étape : au Mans le rythme était bon et ici c'était super. J'espère que nous pourrons faire d'autres progrès au Mugello et lors des essais privés de Valence par la suite. J'ai l'impression qu'on progresse,qu'on voit la lumière au bout du tunnel et c'est génial".

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L'analyse MNC : Seulement 17ème en qualifs, Fabio Quartararo faisait grise mine samedi : le faible grip offert par le circuit Montmelo ne faisait qu'amplifier les lacunes de sa M1, notamment en courbes rapides. Le français s'est cependant accroché pour terminer le sprint en 10ème position, bien aidé aussi par les multiples chutes en tête de course (à cause, justement, de l'adhérence piégeuse). En course principale, le n°20 décroche une neuvième place "à la régulière" après s'être défait de la Ducati de Bezzecchi et la KTM d'Oliveira dans le dernier tour.

Cette manoeuvre tactique réussie lui redonne le sourire, tout comme de réintégrer le Top 10. Reste que Fabio termine à 20,477 sec du vainqueur, soit un écart de l'ordre de 0,853 sec au tour sur les 24 boucles du GP de Catalogne. Et que dire de son nouveau coéquipier, Alex Rins, 12ème au sprint puis dernier dimanche à plus d'une minute ? "La moto patinait beaucoup, ça ne s'était jamais produit comme ça", souffle - souffre - l'ancien pilote Suzuki...

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