Diabolisés par les têtes pensantes du CISR (lire notre Dossier CISR ), les fabricants d'avertisseurs de radars ont dû s'adapter pour faire face aux menaces pesant sur leur (rentable) activité : ils viennent de trouver un accord avec le gouvernement.
Diabolisés par les têtes pensantes du CISR (lire notre Dossier CISR), les fabricants d'avertisseurs de radars ont dû s'adapter pour faire face aux menaces pesant sur leur (rentable) activité : ils viennent de trouver un accord avec le gouvernement.
Rassemblés sous la bannière de l'Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aide à la conduite (AFFTAC), les responsables de Coyote, Inforad, Wikango, Avertinoo, Eklaireur et Takara ont signé un protocole avec le ministre de l'intérieur Claude Guéant prévoyant que ces petits boîtiers n'indiqueront plus "la localisation des radars fixes ou mobiles, ainsi que celle des contrôles routiers opérés par les forces de l'ordre".
Désormais rebaptisés "Outils d'aide à la conduite", ils signaleront désormais les "Sections de voies dangereuses" et les "Points de danger précis" (obstacle au trafic, passage à niveau ou dangereux, écoles, hôpitaux, zones de travaux, etc.) grâce aux données "issues des services de l'Etat ou les signalements des utilisateurs d'appareils", explique l'AFFTAC.
Les sections de voies dangereuses représenteront une section de voie "d'au moins 4 km sur le réseau autoroutier, d'au moins 2 km hors agglomération et d'au moins 300 mètres en agglomération", précise l'accord.
Les utilisateurs d'outils d'aide à la conduite pourront donc continuer à s'échanger des informations en temps réel sur le trafic en toute légalité, mais plus de communiquer directement la position des radars fixes ou mobiles.
Grâce à la mise en place de ce protocole, il été reconnu par le gouvernement que ces dispositifs participent "aux objectifs de sécurité routière et au renforcement de la pédagogie à l'égard des conducteurs", rapporte l'AFFTAC qui s'est aussi engagé à diffuser des messages de prévention routière et à "amorcer un travail sur l'hypovigilance en partenariat avec les services de l'Etat".
Par ailleurs, "afin de faciliter la compréhension de ces changements pour les utilisateurs d'outils d'aide à la conduite", le ministère de l'intérieur et l'AFFTAC ont décidé de créer un "Label professionnel validé par un tiers-certificateur", qui permettra aux utilisateurs et aux distributeurs d'utiliser ou de vendre des produits conformes à la nouvelle réglementation.
"Un point important est que l'utilité du principe communautaire de nos appareils est aujourd'hui reconnue comme un élément clef de la sécurité routière", a souligné Loic Rattier, le président de l'AFFTAC, qui s'est dit "entièrement satisfait par cet accord avec le gouvernement".
Les fabricants de L'AFFTAC se sont engagés à ne plus diffuser, dans un délai de quatre mois, des produits non conformes à ce protocole.
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