Souvenez-vous, il y a 20 ans jour pour jour, MNC publiait : "Sauf rebondissement de dernière minute, c'est finalement Piaggio qui devrait remporter la bataille pour le rachat d'Aprilia : selon un accord préliminaire signé aujourd'hui entre les deux sociétés, Piaggio rachètera 100% des actions d'Aprilia". En 2024, la firme de Noale appartient toujours au groupe de Pontedera et s'illustre principalement sur le plan sportif, en MotoGP et en rallye raid...
Moto-Net.Com réédite cet article de 2004 en lien direct avec ces récentes publications :
Il y a vingt ans, donc, sur le Journal moto du Net...
Les deux sociétés ont finalement signé ce matin un accord préliminaire prévoyant le rachat par Piaggio de 100% des actions d'Aprilia. L'accord doit encore recevoir l'aval des banques créancières d'Aprilia (lire Moto-Net du 6 mai 2004), qui devrait intervenir d'ici fin septembre.
Piaggio, qui souhaite "réaliser un grand pôle national du deux-roues en mesure d'affronter la concurrence japonaise, tout en conservant les actifs et le patrimoine humain et professionnel d'Aprilia", était notamment en compétition avec Ducati, dont l'offre avait été rejetée au début du mois (lire Moto-Net du 9 août 2004).
Selon les termes de l'accord préliminaire, le groupe contrôlé par IMMSI et dirigé par Roberto Colaninno, ex-patron d'Olivetti et de Telecom Italia, s'engage à souscrire une augmentation de capital de 50 millions d'euros pour Aprilia, à convertir 110 millions d'euros de crédits bancaires, à restructurer 70 millions d'euros de lignes de crédit et à rembourser intégralement une émission de 100 millions d'euros d'obligations Aprilia, parallèlement à l'émission de 100 millions d'euros d'obligations Piaggio.
Avec un engagement financier avoisinant les 400 millions d'euros,"il est indispensable que les banques créancières interviennent", précise Roberto Colaninno, soulignant à toutes fins utiles que les comptes de Piaggio "sont en règle" et lui permettent de mener à bien cette acquisition. "Il n'y aura ni réduction du périmètre d'activité, ni délocalisation", a enfin assuré le patron du groupe dans une interview au quotidien italien Il Sole 24 Ore.
Intéressant, non ?
.
.
.