MNC oppose cette semaine la nouvelle Yamaha MT-10 (lire notre Essai MNC du 13 mai 2016 : gueule de tueuse et corps d'athlète ) aux références du segment maxi-roadsters : l'Aprilia Tuono V4RR (lire notre Essai MNC du 24 avril 2015 : Apocalypse (tuo)now ! ), sportive déshabillée la plus sophistiquée et puissante du marché (175 ch, soit deux de plus que…
MNC oppose cette semaine la nouvelle Yamaha MT-10 (lire notre Essai MNC du 13 mai 2016 : gueule de tueuse et corps d'athlète) aux références du segment maxi-roadsters : l'Aprilia Tuono V4RR (lire notre Essai MNC du 24 avril 2015 : Apocalypse (tuo)now !), sportive déshabillée la plus sophistiquée et puissante du marché (175 ch, soit deux de plus que la KTM Super Duke R, passée de 180 à 173 ch avec Euro4) et la Suzuki GSX-S1000 (lire notre Essai MNC du 25 mars 2015 : Suzuki tape enfin dans le mille !), grande gagnante de notre Essai comparatif MNC 100% roadsters japonais face à la Kawaski Z1000 et la Honda CB1000R.
Le moteur au coeur de l'action !
Sur ce type de motos, l'argument principal réside dans le moteur, bourré de peps dans les trois cas : avec 145 ch comme valeur minimum sur la "GSR1000" (160,4 sur la MT et 175 sur la Tuono), le contraire aurait été étonnant !
A (re)lire en attendant le verdict... |
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Bien qu'il s'agisse de trois motos 4-cylindres, leur architecture ou leur calage varie et engendrent des sensations différentes : le 4-cylindres en ligne calé à 180° de la GSX-S1000 brille par sa disponibilité à très bas régimes et d'un solide coffre ensuite, suivi d'une allonge musclée typique d'un 4-pattes. Avec en bonus la sonorité rauque caractéristique des moulins de Gex dont Suzuki s'est servi pour bâtir sa GSX-S1000 ! Si l'on y ajoute son silencieux Yosh en option, la GSX-S1000 chante de très belle manière !
Lors des relances, la Suz' peine toutefois à suivre les deux fortes têtes de ce nouvel essai comparatif MNC : grâce à son calage Crossplane, le moteur issu de la R1 n'en fait qu'une bouchée en sorties de courbes, surtout entre 3000 et 6000 tr/mn. Incroyablement coupleux, ce 4-cylindres en ligne à calage asynchrone tracte fort, partout et tout le temps, cherchant à soulever la roue avant jusqu'en troisième !
175 ch, 173 ch, 145 ch...
MNC pensait que la Yamaha n'aurait pas de rivale sur ce point... Erreur : la Tuono V4RR, dont le 4-cylindres en V hérité de la RSV4 a été porté à 1100 cc en 2015, reprend aussi fort à 3000 tr/min mais se montre encore plus expressif à 6000/7000 tours ! Puis il explose littéralement en haut du compte-tours dans un hurlement très "MotoGP-esque", laissant assez loin derrière ses deux adversaires ! A côté, l'accélération pourtant velue de la Yamaha ferait presque linéaire... toutes proportions gardées !
Et comme la Tuono est la seule des trois à recevoir un shifter de série (en plus de l'électronique la plus aboutie, avec notamment des palettes de contrôle de l'anti patinage en roulant, très pratiques), l'Aprilia fonce comme une torpille de courbe en courbe, sans aucun temps mort et dans un grondement diabolique ! Ça ferait presque peur...
Dans nos smart-videos postées en direct sur le Facebook officiel MNC, écoutez la bande-son de ces trois "pompes à feu". L'occasion d'apprécier en live la sonorité si particulière du Crossplane Yamaha et de constater à quel point elle se rapproche de celle d'un "vrai" V4 comme celui de la Tuono. A l'exception près que l'Italie et le Japon ont deux appréciations différentes du respect des normes sonores : la Yam, pourtant expressive, est noyée sous les 200 décibels (au moins !) de l'Aprilia !
A suivre sur MNC : restez connectés pour découvrir la suite de ce comparatif et le verdict du match "gros bras" de l'année 2016 !
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