Lancé en 2005, le scooter Yamaha X-Max 125 domine de la tête et des épaules le marché français et réalise un carton en Europe. Pour continuer à surfer sur la vague du succès en 2010, Yamaha apporte de légères retouches sur ses modèles 125 et 250.
Nos lecteurs le savent bien (lire notre Dossier spécial marché) : le marché français du scooter est dominé par une seule et même marque : Yamaha. Or, le constructeur aux trois diapasons parvient à attirer les usagers 100% urbains, les banlieusards et même certains motards lassés des bouchons avec deux modèles en particulier : le plébiscité 500 T-Max (lire notre Essai Moto-Net.Com du 4 mars 2009) et son cadet, le X-Max 125 (lire notre Essai Moto-Net.Com du 1er septembre 2008).
Ainsi, rien que sur le mois de septembre 2009 (lire notre Bilan marché Moto-Net.Com du 12 octobre 2009), Yamaha a écoulé 838 unités de son scooter à motorisation 4-temps de 124,7 cc, devançant largement le Piaggio X-Evo (501 immatriculations).
Le X-Max 125 est donc quasiment au constructeur japonais ce qu'est la Twingo à Renault : un best seller urbain incontournable, bénéficiant d'une belle image de marque. Revers de la médaille après plusieurs années de succès, Yamaha doit obligatoirement remettre au goût du jour son modèle, mais sans altérer les ingrédients qui ont fait la réussite de la saga...
Prudente, la firme nippone a donc choisi la voie de l'évolution en douceur sur ses X-Max 125 et 250 : la ligne reste facilement identifiable, puisque seule la partie avant bénéficie de changements notables. Le carénage avant monobloc a gagné en dynamisme via un dessin plus sportif et affirmé, la bulle et le tablier prennent du volume, tandis que les clignotants migrent des poignées aux flancs de carénages.
Dans le détail, un oeil averti notera le nouveau dessin de la selle bi-place qui dissimulerait toujours un vaste coffre. Plus pratiques, les X-Max 125 et 250 voient la capacité de leur boîte à gants agrandie, alors qu'une console de bord sérieusement modernisée fait son apparition.
"Inspiré de ceux des luxueuses voitures de sport"', estime Yamaha, ce tableau de bord remplace avantageusement l'élément un peu cheap qui équipait les anciens X-Max en laissant la part belle au numérique et à un séduisant rétro-éclairage rouge.
Visuellement assez complète (vitesse, heure, jauge à essence, deux trips, température moteur et les témoins d'usage), cette nouvelle console propose même un large compte-tours à aiguille... dont l'utilité paraît discutable sur un scooter à transmission automatique !
Déjà plébiscités pour leur comportement routier, les nouveaux X-Max 125 et 250 2010 étrenneraient "des nouveaux cadres rigides et entièrement repensés", affirment les ingénieurs nippons, tandis que le reste de la partie cycle semble conservé à l'identique. On retrouve ainsi à l'avant l'efficace fourche télescopique et une roue de 15 pouces, et à l'arrière deux amortisseurs réglables et une roue de 14 pouces.
Si le choix de ne pas bouleverser le bel équilibre de ses scooters paraît compréhensible de la part de Yamaha, les futurs intéressés seront toutefois déçus d'apprendre que les X-Max continuent à se passer des bienfaits de l'ABS et reconduisent en l'état le dispositif - certes dosable et efficace - à simple disque de 267 mm à l'avant et 240 mm à l'arrière.
Enfin, faute d'informations supplémentaires disponibles, il semblerait que le leader du marché français (petits et grosses cylindrées) n'ait pas apporté d'évolutions significatives au monocylindre à refroidissement liquide de ses deux modèles.
Le Yamaha X-Max 125 2010 sera disponible en quatre coloris : bleu (Magnetic Blue), blanc (Competition White), gris (Aluminium Slate) et noir (Midnight Black), tandis que son grand frère 250 proposera du blanc (Competition White), du noir (Midnight Black) et deux nuances de gris (Aluminium Slate et Storm Silver).
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