Mon arrivée au Kazakhstan a commencé par deux belles rencontres à Aktau, où deux types croisés devant mon hôtel me proposent de faire un tour de la ville. La seule condition, c'est qu'à mon retour en France je dise du bien des Kazakhs ! Finalement, je ne dormirai pas à l'hôtel puisque l'un deux m'invite directement chez lui où je…
Mon arrivée au Kazakhstan a commencé par deux belles rencontres à Aktau, où deux types croisés devant mon hôtel me proposent de faire un tour de la ville. La seule condition, c'est qu'à mon retour en France je dise du bien des Kazakhs ! Finalement, je ne dormirai pas à l'hôtel puisque l'un deux m'invite directement chez lui où je suis reçu comme un roi.
Une première journée pleine de surprises au Kazakhstan ! C'est d'ailleurs grâce à eux que je trouverai un garage pour changer mes pneus le lendemain matin. Un grand merci. C'est en effet très difficile, lorsque l'on débarque dans ce genre de pays, de se débrouiller au début. Voilà pourquoi ce genre de coup de main ne se refuse pas !
C'est donc chaussé en pneus TT que j'ai pris la route pour Beyneu. Et il était temps de changer car si les 200 premiers kilomètres sont asphaltés, le reste c'est de la piste, de la vraie !
Je mettrai deux jours pour faire les 500 km qui me séparént de Beyneu. Un voyage de cette envergure ne se faisant pas sans quelques galères, je me retrouve à présent sans GPS pour traverser le Kazakhstan...
Mais je peux toujours compter sur l'aide précieuse des Kazakhs qui sont toujours prêts à me donner un coup de main. Ils viennent me dire bonjour, et ici ce sont eux qui veulent se faire prendre en photo avec moi dès qu'ils voient la plaque française !
Après Beyneu et un essai infructueux pour trouver la piste la plus directe pour aller vers la mer d'Aral, je prends la route vers Aktobe avec l'intention de redescendre vers la mer d'Aral.
J'ai fait plus de 1000 km hors bitume ces derniers jours et sincèrement c'est trop bon, même si ça demande une bonne condition physique. Le sable, la terre les cailloux sont mon train-train quotidien et mon voyage prend des allures de raids genre Paris Dakar, c'est le bonheur !
Malheureusement, après 10000 km sur une piste sablonneuse typique du Kazakhstan, c'est la chute : un beau vol plané et quelques contusions pour ma fidèle Versys et moi... Ma cheville me fait un peu mal mais ça va, je roule jusqu'à la prochaine ville où je trouve miraculeusement une personne qui parle français ! L'un de ses amis peut m'héberger ce soir, c'est le grand luxe. Les hôtels ne courent pas les rues ici et je suis souvent amené à jeter ma tente où je me trouve.
C'est sympa de temps en temps, mais une bonne douche chaude ne fait jamais de mal ! Je passer donc ma deuxième soirée en compagnie de Kazakhs, à découvrir leurs us et coutumes et surtout à bien rigoler.
Mes premières impressions sur le Kazakhstan sont très favorables. Les gens sont très accueillants et fiers de leur immense pays. J'adore ces grandes étendues qui donnent une forte impression de liberté. Vu que les paysages sont toujours les mêmes, on a l'impression de pouvoir rouler toute une vie sans s'arrêter. Un pays idéal à traverser et dont il faut profiter tant que tout n'est pas bitumé. Et pour les moins téméraires, le nord est apparemment déjà bien asphalté.
A suivre la semaine prochaine sur Moto-Net.Com : restez connectés !
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