A Oulan Bator, j'ai commencé par m'occuper de mon visa russe. Ici, contrairement à Astana (lire MNC du 7 octobre 2011 ), pas de problème : je me suis rapproché de l'agence que j'avais contactée auparavant par email. Le délai est incompressible (je recevrai donc mon visa le 10 novembre) mais pas de soucis, j'ai encore tant de choses à voir...
A Oulan Bator, j'ai commencé par m'occuper de mon visa russe. Ici, contrairement à Astana (lire MNC du 7 octobre 2011), pas de problème : je me suis rapproché de l'agence que j'avais contactée auparavant par email. Le délai est incompressible (je recevrai donc mon visa le 10 novembre) mais pas de soucis, j'ai encore tant de choses à voir...
Avant de découvrir le désert de Gobi, voici la vidéo de mon périple entre Olgy et Oulan Bator
C'est parti pour le Gobi ! Et c'est le bonheur, car la piste commence à 20 km d'Oulan Bator ! Le premier jour, je n'ai pris la route qu'en début d'après-midi car j'ai attendu toute la matinée ma nouvelle plaque, toute belle !
Pour la petite histoire, j'ai hérité d'une plaque de camion car mon immatriculation comporte trop de lettres et de chiffres... C'est M. Guéant qui va être content ! Promis, je la change à mon retour sinon ils vont me bannir de la FFMC !
Je mettrai un jour et demi pour atteindre le Gobi. Le parcours commence par de la steppe toute plate, mais j'aime bien. Il n'y a pas vraiment de piste définie. Je navigue au cap et j'essore bien la poignée pour faire chanter le bicylindre de ma Versys !
Les choses sérieuses commenceront une fois que j'aurai passé Dalandzagad. Bon, même si le nom de cette ville laisse rêveur, je n'y ferai que mon plein car ce qui est intéressant en Mongolie ce sont les grands espaces, les paysages et la liberté. D'ailleurs en parlant de plein, dans le désert de Gobi j'ai pas mal roulé au 80 (faute de 92) sans rencontrer le moindre souci. Donc good news pour les prochains voyages !
Ce désert est essentiellement constitué d'un mélange de terre, de sable et de cailloux. Et ce qui impressionne, c'est justement la présence de dunes en terre. Du jamais vu, et c'est vraiment marrant en bécane. Puis voilà le fameux désert de Gobi, ce cordon de dune sorti de nulle part et qui se révèle être un terrain de jeux idéal. Vous vous en doutez, je n'ai pas hésité une seule seconde : moto chargée, pneus gonflés à 2 kg, pneu arrière quasi lisse et un certain talent pour le pilotage moto ont abouti à ça...
Admirez la finesse dans l'ensablage : même plus besoin de béquille ni d'antivol ! Une simple grue et le tour est joué... A croire que Bazarjok a choisi son campement. Il faut dire que la vue est belle. Je passerai toute la matinée suivante à m'amuser dans les dunes après avoir déchargé la moto.
Maintenant, j'ai compris qu'il faut envoyer du gros gaz en première ou en deux, puis s'arrêter en haut des dunes pour pouvoir repartir. En fait les dunes sont comme des vagues. On ne peut donc les franchir que dans un sens. Mais c'est incroyable comme sensation. J'ai vraiment l'impression de surfer en moto. Les descentes restent impressionnantes, mais dans le sable pas moyen de se faire mal !
Après cette petite matinée bien sympa, je repars en longeant le cordon de dune puis je décide de rallier Bayanlig au cap. En gros je ne prends plus de pistes et je trace la mienne. Mais la chose se complique car les dunes laissent ensuite place à une étendue sablonneuse et pleine de végétation que je préfère éviter. Je continue donc et prends vraiment du plaisir sur les dunes en terre. Ici encore la vue est top.
Finalement je m'engage dans une vaste zone sablonneuse sans trop de végétation. Là il vaut mieux éviter de s'arrêter sous peine de rester bloqué. Au bout d'une demi-heure je sors enfin de là et me dirige droit vers de grosses dunes en terres et gros rochers.
Ca devient de l'enduro, mais je n'ai pas envie de rebrousser chemin. Je réussis une nouvelle fois, je roule maintenant sur une grande étendue. Mais au loin une barrière naturelle faite de collines trop grosses pour moi se profile... Je continue quand même ma route en espérant tomber sur une piste que je trouverai finalement. Bayanlig n'est plus qu'à 120 km. J'y arriverai à 20h, après avoir roulé 2 heures dans la nuit à un rythme de sénateur. Première fois de nuit, mais inoubliable : l'obscurité vous envahit quand vous êtes la seule source de lumière. Enfin pas moi, la moto !
Je mettrai ensuite deux jours pour rentrer sur Oulan Bator, d'abord une journée de piste jusqu'à Arvayheer, puis je reprends 350 km de bitume pour rejoindre Oulan Bator. Ma première idée était de prendre une piste que j'avais repérée sur la carte et qui coupait au plus court. Malheureusement, je serai bloqué au bout d'une dizaine de kilomètres par une rivière qui a commencé à geler.
La glace est bien dure (elle ne casse pas sous mon poids, c'est dire s'il fait froid ici), mais la couche ne recouvre pas toute la rivière et je ne pourrai donc pas remonter de l'autre côté. Mais qu'importe ! Sur les 19 000 km déjà parcourus, j'ai fait plus de 7 500 km de piste dont 4 500 en Mongolie.
Vidéo de mon séjour dans le désert de Gobi
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