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INTERVIEW
Paris, le 14 mars 2005

Peugeot Motocycles : "nous serons bénéficiaires à partir de 2007"

Peugeot Motocycles : "nous serons bénéficiaires à partir de 2007"

Après l'abandon du Scoot'Elec, le directeur marketing et communication de Peugeot Motocycles fait le point sur l'avenir de cette filiale à 100% du groupe automobile.

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Après l'abandon du Scoot'Elec, le directeur marketing et communication de Peugeot Motocycles fait le point sur l'avenir de cette filiale à 100% du groupe automobile.

Moto-Net : Peugeot Motocycles a connu des difficultés financières ces dernières années, à tel point qu'on a pu craindre le pire. Quel est aujourd'hui l'avenir de cette filiale au sein du groupe PSA ?
Christophe Chaptal, directeur marketing et communication : Je souhaite apporter un démenti catégorique à ce jugement, je vous assure que PSA nous accorde toute sa confiance ! Nous sommes le n°2 européen du scooter 50 cc et nous sommes passés de 16,5% de parts de marché en 2003 à 21% en 2004, soit un gain de 4,5 points sur un marché en baisse de 8,3% ! En France, grâce au Ludix, nous sommes devenus en 2004 le n°1 du scooter 50 cc, devant notre concurrent historique, en passant de 25,3% de parts de marché en 2003 à 37,1% de parts de marché en 2004.

Moto-Net : Pourtant le Jet Force ne décolle pas vraiment et les Elyseo et Elystar sont encore loin de Piaggio. Quels sont vos projets ?
CC : Sur le marché du scooter de plus de 50 cc en Europe, nous passons de 3,3% de parts de marché en 2003 à 2,4% de parts de marché en 2004, soit une perte de 0,9 points. Les raisons sont connues : il s'agit de l'absence d'une gamme répondant au coeur de la demande. En France, si on cumule les ventes de l'Elyséo 125cc et de l'Elystar 125cc (qui sont une seule et même famille), nous réalisons une pénétration de 4,3% en 2004 contre 3,5% en 2003. Cette pénétration 2004 nous situe à la sixième place des ventes. Nous avons été fortement déficitaires en 2003 avec une perte de 24,4 millions d'euros pour un CA de 271,4 millions d'euros et aujourd'hui, l'entreprise est toujours déficitaire. Mais nous allons nous stabiliser en 2005 et nous redeviendrons bénéficiaires à partir de 2007, grâce à une gamme de gros scooters que nous présenterons cette année au Mondial de Paris.

Moto-Net : Y compris un 650 cc ?
Je ne peux pas vous dire encore quelles seront les cylindrées proposées... Mais sachez que nous nous situerons dans le coeur de la gamme européenne des 125 cc et plus ! Car Peugeot Motocycles, avec l'aide de PSA, a réalisé le plus gros investissement de son histoire pour présenter deux gammes distinctes de scooters de 125 cc et plus.

Moto-Net : Votre production se fait en France, alors que la majorité de vos concurrents sont délocalisés. L'activité motocycles n'est-elle pas aussi un enjeu social pour PSA ?
CC : Nous ne souhaitons pas délocaliser. Nous voulons au contraire continuer à produire en France, où comme vous le savez la main d'oeuvre est plus chère que dans certains autres pays. Mais les investissements extrêmement importants qui ont été consentis depuis 2001 pour rénover notre outil industriel démontrent clairement, s'il en était besoin, notre volonté de pérenniser l'entreprise.

Moto-Net : On parle depuis deux ans d'un scooter 600 cc avec la motorisation du Honda SilverWing. Où en est ce projet ? Quels sont aujourd'hui vos rapports avec Honda ?
CC : CC : Nous avions signé un accord avec Honda dans les années 80, qui avait justifié une prise de participation de Honda dans le capital de Peugeot Motocycles. Aujourd'hui, les 25% détenus par Honda ont été intégralement repris par PSA, ce qui fait de Peugeot Motocycles une filiale à 100% du groupe automobile.

Moto-Net : Avec le Scoot'Elec, vous proposiez l'un des seuls deux-roues non polluants. Pourquoi l'avoir abandonné ? Quels étaient ses résultats commerciaux ?
Depuis 1996, nous avons vendu 3600 exemplaires du Scoot'Elec. Son abandon tient à deux facteurs : d'une part la pénurie de pièces, car nos fournisseurs ne les fabriquent plus. Et d'autre part les difficultés liées au manque d'infrastructures, car il est aujourd'hui encore très compliqué de pouvoir recharcher un véhicule électrique...

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Commentaires

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Dans le MR spécial salon 1952 j'ai vue ce que peugeot etait encore capable de fabriquer comme moto.Je ne pense pas que ce ce soit un gros risque de produire une bonne routière aujourd'hui par exemple un 500 ou 600cc de tourisme, Peugeot est une grande entreprise capable de faire de la qualité, cela est démontré, alors, en attendant, je rêve de piloter un jour une moto de ligne classique de marque Peugeot.

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