Plus vraiment roadsters mais pas tout à fait routières, la Honda CBF1000F et la Suzuki Bandit 1250S mélangent les avantages de ces deux catégories pour déboucher sur un concept de plus en plus apprécié : les roadsters routiers... ou routsters ! Duel.
Le genre "roadster", qui a remplacé l'expression "moto basique" au début des années 90, regroupe aujourd'hui toutes les motos dépourvues de carénage, équipées d'un guidon au cintre peu prononcé et affichant un tempérament sportif plus ou moins affirmé.
Variant légèrement selon les constructeurs, cette définition comporte de nombreuses sous-catégories, dont une qui peut se vanter d'avoir le vent en poupe depuis plusieurs années : les roadsters-GT. Moins exclusifs qu'un roadster pur et dur grâce à la greffe d'un demi carénage, ils se veulent aussi (et surtout ?) plus joueurs et moins onéreux qu'une "vraie" routière.
A ce petit jeu, deux philosophies s'affrontent : d'un côté, les roadsters dotés d'une "simple" tête de fourche aux dimensions contenues comme l'indéboulonnable Bandit 1250 S. De l'autre, des machines faisant appel à un carénage plus enveloppant comme l'homogène Honda CBF1000F (lire notre Essai Moto-Net.Com de la CBF1000F 2010).
La longueur de leurs appendices est aussi étroitement liée à l'évolution des exigences : en 1996, la Bandit "12" apporte une inédite notion de polyvalence tandis qu'à sa sortie en 2006, la CBF répond à ce frénétique besoin de "toujours plus" qui entraîne un certain embourgeoisement de la production moto : victoire de la société de consommation ou simple vieillissement de la population motarde ? Les avis sont partagés... Mais l'un n'empêche pas l'autre !
Toujours est-il que dès le premier regard, nos deux gros "routsters" du jour affichent de sensibles différences, notamment au chapitre de la protection : revue et corrigée pour 2010, la CBF1000F aborde un demi carénage harmonieux dont la ressemblance marquée avec la CBR600RR octroie un surcroît de personnalité à une moto jusqu'ici jugée trop consensuelle.
Entourant le radiateur, cet élément intègre élégamment les clignotants et les veilleuses. Il se termine par une bulle réglable manuellement (en tirant ou en poussant énergiquement dessus) qui donne le vertige au modeste saut de vent de la Bandit 1250 S !
Par rapport à sa rivale, la Bandit ne semble équipée quant à elle que d'un "quart de carénage". Et sa hauteur de bulle fixe est d'autant plus préjudiciable que les premiers tours de roues de notre comparatif se déroulent sous une pluie battante...
.
.
CONDITIONS ET PARCOURS | ||
| ||
POINTS FORTS HONDA CBF1000FA | ||
| ||
POINTS FORTS SUZUKI BANDIT 1250SA | ||
| ||
POINTS FAIBLES HONDA CBF1000FA | ||
| ||
POINTS FAIBLES SUZUKI BANDIT 1250SA | ||
| ||
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.