Selon une étude de la société d'info-trafic américaine Inrix en collaboration avec l'institut de recherches Centre for Economics and Business research (CEBR), le coût annuel des embouteillages atteindrait 17 milliards d'euros en France. Calculé en tenant compte des pertes directes et indirectes imputables aux bouchons (carburant gaspillé, usure…
Selon une étude de la société d'info-trafic américaine Inrix en collaboration avec l'institut de recherches Centre for Economics and Business research (CEBR), le coût annuel des embouteillages atteindrait 17 milliards d'euros en France. Calculé en tenant compte des pertes directes et indirectes imputables aux bouchons (carburant gaspillé, usure accrue des véhicules, heures de production perdues, etc.), cet énorme manque à gagner pour l'économie française pourrait atteindre 22 milliards en 2030. La solution ? La moto, bien sûr !
46 millions d'euros par jour "cramés" dans les bouchons !
D'après cette étude publiée en exclusivité par Le Parisien, Marseille, Lyon, Bordeaux et Nice sont les principaux points noirs en France.
Paris détient naturellement la palme de la ville la plus embouteillée, la capitale française ayant par ailleurs atteint le triste record de 450 km de ralentissements cumulés la semaine dernière, soit l'équivalent de près de la moitié de la France du nord au sud !
Les auteurs de l'étude préviennent que "si nous ne réagissons pas dès maintenant, la saturation des axes routiers aura de très graves conséquences pour l'économie du pays, les entreprises et les citoyens".
Suite à la parution de ces chiffres alarmants (par comparaison, le trou de la Sécu de 13 milliards d'euros paraît presque acceptable !), tout le monde y est allé de sa petite méthode destinée à lutter contre les embouteillages.
Les transports en commun et le covoiturage figurent en tête de liste des solutions les plus fréquemment préconisées, y compris par la mairie de Paris qui estime même que la facture liée aux bouchons n'augmentera pas autant que le prévoit l'étude, car les "les jeunes actifs se déplacent moins en voiture que leurs aînés", a confié au Parisien Fabien Leurent, directeur adjoint du laboratoire "Ville Mobilité Transport".
Et le deux (et trois) roues, alors ?
Dans la mesure où les "jeunes actifs" n'habitent pas tous à proximité d'une ligne de transports en commun et que le covoiturage ne peut en toute logique répondre à tous les besoins, MNC émet poliment un doute "raisonnable" sur ce genre de raisonnement !
En revanche, une solution toute bête existe et elle est adoptée avec succès par des millions d'usagers en France : le deux (ou trois) roues motorisé !
La moto ou le scooter constituent en effet une alternative imparable pour fluidifier le trafic, être certain d'arriver à l'heure au boulot et ne pas s'affranchir de frais de stationnement souvent délirants en centre-ville.
Mais comment attendre des représentants de l'État qu'ils promeuvent la pratique du deux-roues - via des incitations comme la réduction du taux de TVA sur les équipements, par exemple -, alors que ses usagers constituent une cible facile à diaboliser dans le cadre des campagnes de répression routière ?
Peut-être en les invitant à lire MNC plus attentivement, et notamment Tests de mobilité : quel est le moyen de transport le plus rapide en ville ?
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