En Afrique de l'Ouest (Togo et Bénin notamment), le phénomène des moto-taxis, surnommés "zemidjan" - littéralement "prends-moi vite" (!) -, a occupé une part importante du débat politique à l'occasion des législatives béninoises de mars 1999.
Les "zemindjan" sont connus au Cameroun sous le nom de "ben skin". Il est préferable de mieux organiser cette profession car malgré les problèmes de pollution et austres que nous soulevons, ces "kekenos" ou "benskineurs" (conducteurs de ben skin au bénin et au cameroun) essaient de gagner honnêtement leur vie. Il revient donc à tous de les aider à se sentir bien dans leur peau et au pouvoir public d'organiser cette profession. Ne dit-on pas qu'il n'ya pas de sot métier mais il n'ya que de sottes gens? Nous devons valoriser cette profession, et encourager les personnes à se conformer à la réglémentation, ce qui n'est pas toujours le cas ici au Cameroun. En effet, à Douala, on remarque aussi qu'il y a beaucoup de brebis galeuses dans la profession, et ceci crée une confusion totale. Si les personnes conductrices de motos taxis acceptent d'obtenir leur permis de conduire, d'immatriculer leurs motos, de les peindre en couleur noir et de porter les vestes jaunes qu'on leur demande, de porter les badges etc. cela éviterait les clandestins et permettraient à toute personne utilisatrice éventuelle ou non, d'identifier à priori qui est immatriculé et qui ne l'est pas. IL ne faut pas nier que ces motos résolvent un problème crucial dans la ville de Douala, ils facilitent les déplacements et résolvent pas mal de problèmes; reconnaissons leur cela; Encourageons tout simplement les conducteurs de moto à se conformer à la réglémentation.
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