C'est finalement à Magny-Cours que Troy Bayliss a coiffé sa troisième couronne mondiale en catégorie Superbike. Etrange bonhomme qui n'a jamais dominé le MotoGP mais qui, à 40 ans, est l'incontournable pilote que tout le monde rêve d'avoir dans son team.
On l'attendait à Vallelunga, c'est finalement à Magny-Cours que Troy Bayliss a coiffé sa troisième couronne mondiale en catégorie Superbike. Etrange bonhomme que cet australien qui n'a jamais dominé le championnat du monde MotoGP mais qui, à 40 ans, est l'incontournable pilote que tout le monde rêve d'avoir dans son team.
Fidèle parmi les fidèles à Ducati (exception fait de l'année Honda en MotoGP en 2005), il a largement remplacé et depuis longtemps Carl Fogarty dans les coeurs des tifosi. L'anglais aux quatre titres n'a jamais renvoyé autant de sympathie au public que Troy Bayliss.
Ce week-end à Magny-Cours, une fois de plus et comme sur chaque rendez-vous du Mondial SBK, Bayliss répondait aux sollicitations de toutes sortes : celles des sponsors, des médias, mais surtout à celles de son public venu admirer pour la dernière fois son idole sur le circuit nivernais.
Car oui, Bayliss est devenu champion du monde. Il a réussi à gagner trois couronnes avec trois générations de Ducati différentes. Mais l'événement n'est pas tant son titre, même si le geste sportif est forcément louable. Non, le véritable événement est le retrait du pilote à la fin de l'année : à presque 40 ans, Bayliss raccroche son cuir... Ou plutôt il se force à le faire, en réalité !
En ayant annoncé sa retraite au monde entier en début de saison, le champion ne s'est pas laissé le choix d'un éventuel retour en arrière. Et malgré l'insistance de Ducati cet été pour qu'il continue, Bayliss n'a pas craqué. Il prépare ses valises, va rendre le bail de son appartement à Monaco pour rejoindre enfin, après plus de dix ans d'exil doré, son Surf Paradise natal sur la côte est australienne.
Il ne lui reste donc plus qu'une course. Le réalise-t-il vraiment ? Difficile de le savoir, tant l'homme paraît détaché. Il est pour le moment dans la tornade des sollicitations. Il flotte sur le nuage de la réussite et continue à satisfaire son public à grands coups de dédicaces et de photos souvenirs dans le paddock. Jusqu'au bout, Bayliss reste Bayliss et quand tout cela s'arrêtera, il pourra enfin se consacrer aux rêves qu'il poursuit : vivre sa vie de famille, comme un type normal.
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