Comme il l'avait annoncé sur Moto-Net.Com fin janvier, le président de Debout la France suggère au premier ministre d'expérimenter la limitation à 80 km/h sur les routes de son propre département avant de l'imposer à l'ensemble des Français... Lettre ouverte.
Dans une lettre aux parlementaires cosignée avec le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson (57), le député de l'Essonne (91) Nicolas Dupont-Aignan rappelle son opposition à la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur l'ensemble du réseau routier français.
"En vérité, c’est une bonne façon de contraindre les Français à abandonner totalement le réseau secondaire pour prendre les autoroutes payantes", estime le président de Debout la France en reprenant les arguments qu'il nous avait exposés fin janvier : "cette mesure n'est pas basée sur des raisons de sécurité mais sur le fric, la politique des radars et la volonté d'envoyer les gens sur les autoroutes, que je souhaite par ailleurs renationaliser", nous avait-il alors confié en soulignant qu'il y avait "forcément des intérêts derrière cette mesure".
"Les Français, dans leur immense majorité, ont compris que la mesure de limitation à 80 km/h était une mesure inefficace", poursuit l'ancien maire de Yerres (91) qui vit aujourd'hui à Paris et avoue parfois faire son footing sur les voies sur berges piétonnisées par Anne Hidalgo ;-)
"Pour réduire la mortalité, il faut agir sur les vraies causes des accidents en s’attaquant à l’état de nos infrastructures routières et en sanctionnant sévèrement les vrais délinquants de la route (conduite sans permis, sous l’empire de l’alcool ou de stupéfiants, récidivistes)", poursuivent MM. Dupont-Aignan et Masson en demandant aux élus de l'Assemblée nationale et du Sénat de se joindre à eux pour "demander au gouvernement le report de son application afin de mener une réelle expérimentation".
Une expérimentation qui "pourrait très bien avoir lieu dans le département du premier ministre (la Seine-Maritime, NDLR), puisqu’il semble si convaincu de son efficacité", concluent le député de l'Essonne et le sénateur de Moselle qui estiment le coût du remplacement des panneaux de vitesse partout en France à "1,6 million d'euros sans compter la main d'œuvre". Lors du "Grand Jury" RTL Le Figaro LCI du 4 mars 2018, la ministre des transports Elisabeth Borne évoquait pour sa part la somme de "2 à 3 millions d'euros, pris en charge par l'Etat" (voir en fin de vidéo à 54'54)...
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