Après quatre heures de courses, les deux favorites font monter la pression et se tiennent dans un mouchoir de poche juste devant la Suzuki n°2 tandis que les principaux challengers (Kawasaki n°11 et Honda n°5 et 6) sont en embuscade...
Peu avant la procédure de départ, le manager de la Kawasaki n°11 officielle, Jean-François Gay, regrettait de ne pas avoir "obtenu les résultats attendus aux essais chronos : nous avions fait un temps de pole position sous la pluie et espérions mieux que le 5ème temps sur le sec".
Le team Kawasaki Fuchs semble en effet avoir d'excellents atouts en mains avec une machine "tout à fait au point et des pilotes en parfaite osmose, très réceptifs aux améliorations possibles pour l'équipe. On déplore toutefois une petite chute de Julien da Costa pendant les essais alors qu'il roulait avec la moto de course parfaitement réglée, ce qui nous a contraints à faire les chronos avec la deuxième moto que nous n'avions pas eu le temps de préparer comme la première"... D'où le cinquième temps ? "On a toujours des doutes, surtout à propos d'événements extérieurs qui peuvent survenir en 24h", confie Jean-François un peu sous pression car quand on vise la gagne, le stress est inévitable !
En attendant, la ZX10 officielle tient bien la cadence et pointe à la 4ème place à 18h00 derrière la Suzuki n°1, la Yamaha n°94 et la Suzuki n°2.
Ambiance nettement plus cool dans le stand de la Yamaha n°68 du team Power Bike : "c'est cool, on est à 150% !" explique Jean-Marie Mateo, le ravitailleur de l'équipe ! "On a fait 17ème aux essais, la machine est au top, les pilotes aussi et il y a une super entente dans l'équipe !" Objectif ? "Au moins finir, et si possible finir le mieux possible !"
A 5 minutes du départ les pilotes sont alignés, les motos sont chaudes, la première est enclenchée... A 30 secondes, les quelques pilotes encore accroupis pour se détendre un dernier instant se lèvent et sont maintenant prêts à bondir vers les machines. Le soleil brille mais la température monte surtout dans les cuirs des pilotes et les chemisettes des managers et mécanos. Top départ !
C'est la Suzuki n°1 aux mains de Matthieu Lagrive qui fait le hole shot dans la Grande courbe devant David Morillon sur la Kawasaki n°8, tous deux suivis comme deux ombres par la Kawasaki officielle n°11 et la Yamaha n°94.
Au premier passage de la ligne droite des stands, David Morillon sur la Kawasaki n°8 du team Bolliger vient de faire le freinage à David Checa. Un peu optimiste sur la poignée de gaz, sa machine se retourne à l'accélération et David boucle son premier tour... sur le dos !
Une chute spectaculaire devant les tribunes principales et les stands, heureusement sans dommage autre que moral pour le pilote mais tout de même handicapant pour la machine qui rentre au stand et perd plusieurs tours avant de pouvoir repartir... pour finalement abandonner quelques tours plus tard. Dommage pour le team suisse qui semblait partir avec de bonnes cartes en mains...
La Kawasaki n°24 ne s'est pas alignée sur la grille de départ en raison d'une "transmission récalcitrante", explique François Gilles, le team manager de 3D Endurance Moto Center. Un changement d'embrayage plus tard, la ZX10-R repart avec 18 mn de retard.
La Suzuki n°1 et la Yamaha n°94 se partagent la tête de la course pendant plusieurs tours avant que la machine officielle du SERT ne s'installe durablement aux commandes avec une avance de quelques dizaines de secondes sur la R1 du GMT. Suivent à un tour la Kawasaki officielle n°11, la Suzuki n°2 et les deux Hondas n°5 et 6 de National Moto.
Chute sans gravité de la Suzuki n°134 du team ABG Performance, qui repart immédiatement.
L'ambiance est on ne peut plus studieuse au sein des teams leaders et la tension monte lentement mais sûrement dans les stands du SERT et du GMT...
Chez National Moto (Honda n°5 et 6), le team manager Christian Lavieille estime qu'il n'y a "pas à se plaindre !" Placé juste derrière les usines, ce team semi-officiel gère très bien sa course et "mis à part un remplacement de sélecteur et une tension de chaîne qui nous ont fait perdre un peu de temps, tout se déroule conformément au tableau de marche prévu".
Au GMT, David Checa auteur d'un "excellent relais" selon Christophe Guyot laisse sa place à Sébastien Gimbert qui reprend la chasse à la Suzuki n°1...
A bientôt pour un nouveau point en direct de Magny Cours !
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