Après le succès de sa première édition, la Dream Cup reprend la route des circuits en 2005 : la course de vitesse réservée aux filles comprend cette année une série de six épreuves. Amatrices de compétition, les inscriptions sont ouvertes !
C'est reparti pour un tour... ou plutôt pour six tours ! Car après le succès de sa première édition l'an dernier à Carole (lire Moto-Net du 6 février 2004, Moto-Net du 26 avril 2004 et Moto-Net du 21 juin 2004), la Dream Cup 2005 prend la route des circuits pour une série de six épreuves.
La course de vitesse réservée aux filles se disputera donc en 2005 sur les circuits de Nogaro les 23 et 24 avril, Albi les 7 et 8 mai, Le Vigeant les 28 et 29 mai, Lédenon les 18 et 19 juin, Dijon-Prenois les 6 et 7 août et enfin Carole les 27 et 28 août.
Les catégories évoluent peu par rapport à l'an dernier et seules restent autorisées en 2005 les trois types de motos suivants : roadsters 600 cc, bi-cylindres de moins de 100 ch et 800 cc (au lieu de 750 cc l'an dernier) et bi-cylindres 500 cc. Les sportives 1000 ou 600 cc ne sont donc toujours pas admises, contrairement à ce qu'auraient souhaité les pointures de l'an dernier qui regrettaient de devoir investir dans un roadster uniquement pour disputer la Dream Cup alors qu'elles disposaient déjà d'une sportive pour faire le Championnat de France d'endurance, le Bol d'Or ou Le Mans.
"Je comprends très bien leur position, mais notre objectif est que les femmes puissent accéder plus nombreuses à la conduite sur circuit et ça passe également par de l'initiation", explique l'organisateur, Daniel Sartor. De son point de vue, il est en effet préférable d'avoir "100 débutantes en roadsters plutôt que 5 ou 6 pistardes confirmées en sportives. Selon ma propre expérience (deux ans de Promosport en 1000 R1 puis la Roadster Cup en 600), je trouve qu'on progresse plus vite en roadster qu'en sportive. Et lorsqu'on fait la course, le plaisir de la compétition est le même".
Peut-être, mais sur le plan purement sportif, il faudra veiller à ne pas compromettre le délicat équilibre trouvé l'an dernier entre une ambiance sympa de découverte de la piste et une véritable atmosphère de compétition, qui permettait d'assurer un spectacle de très grande qualité...
Les stages organisés dans le cadre de la Dream Cup 2005 sont en revanche ouverts à tous les types de motos, sans limitation de catégorie, de puissance ou de cylindrée.
Reste enfin le problème de la licence, car "pour pouvoir établir un classement final, il est impératif de demander aux concurrentes d'avoir une licence NCA", explique Fernand Dieudonné, nouveau président de la Commission courses sur routes de la FFM : "la licence NCB, ex-licence de loisir, permet de faire uniquement des épreuves de Promotion sans classement cumulé. Si vous voulez que la Dream Cup soit une véritable Coupe avec un classement final cumulé sur plusieurs épreuves, il faut une licence NCA".
Pour "assurer la pérennité de l'épreuve", la Dream Cup a signé cette année des partenariats avec Afam (un nom prédestiné !), Pirelli (fournisseur exclusif qui offre le premier train de pneus à toutes les concurrentes et leur propose les suivants à 299 €), Motul, Moto Box, Ferodo, Boost Moto, Son Plus, Kris Moto Pièces (qui offre aux concurrentes une remise de 10% sur les polys, sabots, protections moteur CK ou CC, durites aviation et autres accessoires piste), notre confrère Esprit-Racing (le site spécialisé en compétition moto, qui ouvre un forum dédié à la Dream Cup) et enfin Moto-Net, le journal moto du net, qui souhaite que les qualités humaines et sportives de cette deuxième édition soient à la hauteur de celles de 2004 !
En attendant de retrouver très bientôt de nouvelles infos sur les concurrentes 2005, n'hésitez pas à vous replonger dans notre Dossier spécial Dream Cup 2004 !
.
.
.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.