Dans l'aspiration du Yamaha Tricity 300 et dans l'inspiration du Piaggio MP3 (300, 350 ou 500, au choix !), la nouvelle version 2020 du Metropolis 400 s'apprête à débarquer dans les concessions Peugeot Motocycles. Son principal atout ? La "French Touch", bien sûr...
Bien que passé sous pavillon indien depuis janvier 2015, Peugeot Motocycles insiste à juste titre sur la mention "Manufactured in France" de ses deux principaux scooters : l'inédit Pulsion sorti en 2019 et le nouveau Metropolis 400 revu pour 2020.
"À Mandeure, dans le Doubs, le rythme des chaînes de production de Peugeot Motocycles bat son plein", se félicite justement la marque - d'origine - française. " La raison ? Le dernier-né de la large gamme Peugeot, dont le concept a été présenté en novembre, arrive à la rentrée"...
Certes pour subsister, l'usine fondée en 1857 par Jules Peugeot (!) a dû totalement revoir son organisation il y a un an : une ligne "multi-produits" remplace les trois qui fonctionnaient - parfois au ralenti - précédemment. Mais "nous tenions à rester à Mandeure, berceau de la plus ancienne marque de deux roues au monde", expliquait l'été dernier Baptiste Thibaut, le directeur des opérations chez Peugeot Motocycles, à nos confrères de France Bleu Besançon.
Les 350 employés - dont 150 opérateurs - espèrent donc que le nouveau Metropolis 400 connaîtra plus de succès que la première génération restée dans l'ombre des MP3. À titre de comparaison, Peugeot a produit 20 000 de ses tricycles pour automobilistes en sept ans (voir la vidéo ci-dessous) alors que Piaggio en a écoulé 180 000 entre 2006 et mi-2019.
Pour concurrencer les MP3 (300 350 et 500) et résister à l'offensive du Yamaha Tricity 300, le nouveau Metropolis compte sur son design plus acéré et ses lignes plus anguleuses (comme les voitures Peugeot actuelles) ainsi que sur une connectivité améliorée.
"Après un appareillage avec l’application "Peugeot Motocycles", l'usager pourra bénéficier en temps réel d’informations de guidage, de téléphonie, ou de sécurité", souligne le constructeur qui livrera toutes les infos concernant son nouveau porte-drapeau le 8 septembre et élèvera... pardon, révèlera le prix de son tricycle le même jour. Restez connectés !
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