L'Italien Dainese s'apprête à commercialiser un airbag moto à déclenchement électronique, qui pourrait s'avérer plus fiable que l'Eggparka, seul produit actuellement disponible.
Si la meilleure protection du motard reste encore l'absence de chute, certains accessoires de sécurité jouent un rôle majeur en cas de contact inopportun avec le sol. En pratique, l'airbag moto ne fait pas - encore ? - partie de l'attirail habituel (casque, gants, cuir), alors qu'il existe déjà des modèles comme l'Eggparka d'origine japonaise, qui pour 3 850 FF (586 euros) permettent d'éviter des chocs trop violents au niveau de la nuque, des clavicules, du thorax, du dos, des reins et du coccyx. Le gonflage de l'Eggparka, au moyen d'une bonbonne de gaz carbonique, est déclenché par un câble reliant la moto au pilote en cas d'éjection. L'inconvénient est qu'en cas de non déclenchement (câble trop long ou pilote éjecté trop près de la moto), la poitrine devra amortir directement la cartouche de gaz, ce qui peut provoquer un écrasement costal ou répercuter l'onde de choc sur les viscères et les poumons... C'est pourquoi les airbags moto de deuxième génération, comme le D-Air développé par la société israélienne Merhav AAP et que Dainese commercialisera dans les prochains mois, font appel à des capteurs électroniques pour déclencher le gonflage. Le D-Air, dépourvu de cordon, est en effet activé en 30 millièmes de seconde par un ordinateur capable de repérer les situations d'urgence et l'éjection du pilote en phase d'impact. Autre avantage, il offre également une meilleure protection des cervicales. Le D-Air devrait être commercialisé en France cet été, mais son prix prohibitif (autour de 6 000 FF) le condamne vraisemblablement à figurer en bonne place dans les musées et à rester un gadget inaccessible pour la plupart des motards...
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