La quatrième épreuve du World SBK 2012 s'est disputée hier à Monza. Pour compléter nos comptes rendus en direct, voici les déclarations des pilotes SBK, nos analyses et les résumés vidéo des courses Superbike et Supersport.
Tom Sykes, 1er :
"C'est ma deuxième victoire pour Kawasaki, mais ma première cette année et c'était bien de pouvoir se l'offrir. Dommage qu'elle ne nous rapporte que la moitié des points mais nous avons produit du bon spectacle en huit tours et j'espère qu'il aura plu aux fans italiens. C'est mon premier podium à Monza, ce qui est bien. La Kawasaki Ninja ZX-10R a travaillé de manière fantastique. Les conditions ont été en grande partie très mauvaises, il y a donc eu beaucoup de discussions mais mon boulot consistait à rester concentré. Dès le feu vert, le ressenti de la moto a été fantastique et j'ai pu bosser dans le bon sens et éviter des ennuis. J'ai pris un excellent départ et je me suis posté en tête de la course. Après, comme dit Elvis : "It's now or never". Nous y sommes allés à fond et la moto devenait de mieux en mieux au fur et à mesure des tours, tout comme les conditions de piste. J'avais confiance en notre équipement aujourd'hui, je savais que nous pourrions tenir sur l'ensemble d'une course ".
Leon Haslam, 2ème :
"Les conditions étaient difficiles ce week-end, surtout aujourd'hui avec la piste qui était humide et sèche. J'étais confiant, j'allais être en mesure de me battre aux avant-postes. Partir de la 14ème place sur la grille n'était pas idéal car les dépassements dans ces conditions sont assez difficiles : pour cela vous devez quitter la trajectoire sèche. Ma course s'est très bien passée, mais le temps que je me hisse en deuxième position et Tom était déjà parti. Je dois remercier énormément BMW Motorrad et mon équipe qui ont fait un excellent travail. Je suis vraiment heureux d'être de retour sur le podium. Je suis maintenant impatient de courir à Donington, qui sera ma course à domicile".
Eugene Laverty, 3ème :
"Nous étions vraiment rapide sur le sec ici à Monza et je pensais bien faire aujourd'hui. Malheureusement, après la première course annulée à juste titre, nous avons pris le départ de la seconde course, sans savoir si nous pourrions la terminer, et c'est exactement ce qui s'est passé. Après avoir pris un bon départ et avoir gagné quelques positions, j'étais heureux d'avoir Leon Haslam en ligne de mire, un pilote expérimenté qui interprète correctement ce type de conditions difficiles. Je suis satisfait de ma troisième place - mon deuxième podium d'affilée - et maintenant nous nous dirigerons vers Donington où j'espère continuer sur cette bonne lancée".
Marco Melandri, 4ème :
"Annuler la première course aujourd'hui était la bonne décision à prendre. Il avait plu beaucoup, et il y a différentes surfaces sur la piste. Alors que le nouveau tarmac ne permet pas à l'eau de s'écouler, le vieil asphalte, très différent, sèche très vite. Il aurait été dangereux de sortir avec le pneu pluie dans ces conditions. La deuxième course s'est bien passée pour moi. J'ai décidé de ne pas attaque trop fort au début de la course et de me mettre simplement dans le rythme. J'ai commencé à me sentir vraiment à l'aise dans le tour précédant le lever du drapeau rouge. Je me sentais assez bien sur la moto, malheureusement la pluie est arrivée trop tôt".
Max Biaggi, 5ème :
"On a du mal à savoir quoi dire après un dimanche comme celui-ci. Sans la pluie, tout le monde aurait pris beaucoup plus de plaisir : les coureurs d'abord et avant tout, mais les fans également. EN plus de cela, en revenant aux stands après l'arrêt de la première course, j'ai rencontré un problème mécanique qui m'aurait très probablement empêché de repartir. La seconde manche en revanche a été très bonne pour nous. Alors que les conditions de piste s'amélioraient, j'ai pu attaquer et j'aurais très certainement pu me joindre au peloton de tête. Nous sommes effectivement devant au provisoire, mais nous n'avons pas la marge de points que nous aurions pu créer sur une piste qui est si favorable aux quatre cylindres".
Jonathan Rea, 6ème :
"C'était un week-end de dingo. Comme on dit ici : c'était un "big casino" ! La météo a fait des ravages et c'était un peu la même histoire qu'à Assen avec du sec et de l'humide. Le problème c'est qu'ici à Monza, nous atteignons les 330 km/h dans la ligne droite et le centre du pneu pluie finit juste par se décomposer. C'est donc bien trop dangereux de rouler dans les conditions humides et c'est pourquoi ils ont annulé la première course. La deuxième course a été déclarée sèche, mais la Parabolica (le long droit qui conditionne la ligne droite, NDLR) était complètement mouillée et même pendant la course, nous avons dû être très prudent au début. Mais je suis content de finir sixième ici : la moto fonctionne vraiment bien et je suis vraiment satisfait par nos réglages. C'est Il n'y a que dans les portions rapides ici à Monza que nous n'avions pas la vitesse pour contester les Aprilia et les BMW. Quoi qu'il en soit, l'équipe a travaillé dur pour trouver un bon set-up et nous sommes impatients d'aller à Donington".
Carlos Checa, 7ème :
"La journée a été longue. La seconde course raccourcie s'est bien passé pour moi car j'ai fait un assez bon départ, j'ai peu à peu pris confiance sur la piste et ses conditions mixtes, et j'ai pu me coller au groupe devant moi. Bien sûr, j'espérais faire plus ici ce week-end, mais les conditions très changeantes ne l'ont pas permis. Je suis d'accord avec la décision prise par de la direction de course, nous devions au moins essayer de courir, et c'est ce que nous avons fait en seconde manche, du moins jusqu'à ce qua la pluie arrive. Enfin, nous prenons quelques points pour le championnat et nous préparons pour Donington".
Maxime Berger, 13ème :
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Leon Camier, 15ème :
"Cette journée est fâcheuse parce que je savais que je pouvais battre les gars avec lesquels je roulais. Je pouvais les rattraper sur les freins, mais dans les sorties de virage, ils me laissaient pour mort ! Nous savions tous qu'il pourrait y avoir des problèmes aujourd'hui en cas de piste mouillée ou partiellement humide, car pendant les essais libres et qualif', les pneus pluie étaient détruits au bout de cinq ou six tours : il n'y avait donc aucun moyen de les faire tenir toute une course. Nous espérions tous des conditions de piste sèches, mais elles n'ont jamais été là. Les organisateurs étaient conscients des problèmes de pneus pluie et leurs deux décisions d'aujourd'hui (annuler la première et arrêter la seconde, NDLR) étaient les bonnes".
Sylvain Guintoli, DNS (Did Not Start) :
NC
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