C'est dans les moments difficiles que l'on voit sur qui l'on peut compter... Nos deux trails routiers du jour sont de parfaits alliés pour affronter toutes les situations : pénurie, embouteillages, pluie, etc. Essai... contre vents et marées !
Pourvu que l'on ne soit pas trop "court sur pattes", la prise en main des deux machines est quasi immédiate. On retrouve avec bonheur la position droite, naturelle et confortable propre aux trails. Et avant même d'avoir démarré leurs mécaniques, les deux japonaises donnent des indices sur leur caractère et sur l'ambiance de la balade à venir !
La ville : tranquille !
L'assise comme les suspensions sont fermes à bord de la Versys : on sent intuitivement qu'elle aime jouer. En comparaison, la V-Strom passe pour une machine zen et confortable. Son large carénage, sa selle moelleuse et ses suspensions douces en font immédiatement une copine aussi accueillante que rassurante.
Fortes de cette facilité naturelle, nos deux concurrentes sont comme des poissons dans l'eau en ville. On accordera néanmoins un léger avantage à la V-Strom, particulièrement à l'aise grâce à son rayon de braquage très performant, à sa boîte de vitesses exemplaire et au velouté de son moteur.
C'est un peu plus rude à bord de la Versys : dommage que Kawasaki n'ait pas profité de ce nouveau millésime pour rendre sa boîte de vitesses plus douce. Par ailleurs, le bicylindre en ligne issu de l'ER-6 est forcément moins souple que celui en V de la V-Strom.
Le twin des Verts demandera donc de jongler un peu plus avec les rapports et de jouer parfois avec l'embrayage. Du coup, comme le pilote somnole moins à bord de la Versys, il a tendance à rouler plus fort...
Voir et être vu
Nos deux trails sont heureusement équipés de warnings bien pratiques pour être vu lors des remontées de files de voitures... même si, rappelons-le, la circulation entre les files et l'usage des signaux de détresse dans ces conditions sont tous les deux interdits !
Côté rétroviseurs, avantage également à la Suzuki : la V-Strom permet de voir parfaitement derrière soi grâce à ses rétros bien espacés, larges et dénués de vibrations. Ceux de la Versys, taillés en pointe, sont certes plus jolis mais beaucoup moins efficaces.
Mais la Versys se fait pardonner par son freinage plus franc que celui de la V-Strom. Dans l'absolu, la Suzuki freine correctement, mais le feeling est perfectible à cause du peu de mordant et de la plongée excessive de la fourche.
Le ressenti est bien plus précis sur la Kawasaki qui freine fort et juste. Rappelons que nos deux machines sont équipées de l'ABS en option, facturé 500 € chez Suzuki et 600 chez Kawasaki.
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