Commercialisé fin 2007, le nouveau maxi scooter Yamaha Tmax s'est d'emblée imposé comme la deuxième meilleure vente des plus de 125 cc en 2008. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a vite été adopté ! Revenons sur les raisons de ce succès. Essai.
Le Tmax 2008 en a aussi profité pour changer de robe. Il revient avec des lignes plus tendues, de ses optiques avant acérées à sa coque arrière pointant vers le ciel. Les prétentions sportives sont assumées et revendiquées avec ses marchepieds en alu façon pédalier de voiture de rallye et son échappement long et relevé.
La qualité des assemblages, comme la finition des matériaux, sont remarquables. Seuls les plastiques clinquants du tablier n'augurent pas d'un vieillissement très heureux. Si la ligne générale est plus fluide, l'engin est malgré tout un peu plus imposant et propose un carénage plus enveloppant.
Après quelques mois de commercialisation, force est de reconnaître que le coup de crayon est réussi et que l'ancien modèle a inexorablement pris un coup de vieux !
Le coloris de notre Tmax d'essai, dit "furtif" en raison de sa peinture gris mat évoquant les bombardiers stratégiques, est particulièrement élégant avec sa selle bordeaux foncé. On a également le choix entre les très sages noir et gris métal et un joli mais peu discret jaune/noir.
Un peu plus pratique
Même dans cette nouvelle version, le Tmax reste l'un des maxiscooters les moins équipés du marché. Malgré un prix haut placé, on ne trouve ni bulle réglable (électriquement ou non !), ni prise 12V pour recharger un GPS ou un téléphone, et pas même un ordinateur de bord indiquant par exemple la température extérieure...
Ces absences ne choqueront pas la clientèle motarde, mais risquent de décevoir les scootéristes venus des 125 ou des 250 cm3...
Deux nouveaux vide-poches font leur apparition de part et d'autre du tablier. Ils sont plus logeables que sur l'ancien, mais ne se verrouillent toujours pas à clé. La selle s'ouvre désormais par l'avant, ce qui s'avère bien plus pratique.
Le coffre, légèrement plus grand et plus carré, peut accueillir un casque intégral et quelques affaires mais toujours pas de deuxième casque.
Enfin, il ne faudra pas oublier d'emporter un (ou plutôt deux !) antivols pour arrimer le Tmax à un point fixe, car l'engin suscite toujours autant la convoitise...
Par petites touches
Les petites évolutions sont nombreuses, mais pas anodines. Ainsi, la position de conduite s'améliore en étant moins typée scooter : les jambes du pilote sont moins allongées et le guidon est légèrement plus haut. Le plancher offre toujours deux, voire trois positions pour les pieds, selon l'envie ou l'allure.
La selle et les poignées passager, redessinées, se montrent très ergonomiques. Le carénage est plus enveloppant, la bulle plus haute et le Tmax protège encore mieux qu'avant les pilotes mesurant jusqu'à 1,85 m environ.
Seul petit défaut : la bulle propulse l'air directement dans les yeux du pilote, ce qui empêche de rouler avec la visière complètement ouverte. Mais rien de très grave, et ça devient même un avantage par temps de pluie en chassant les gouttes du casque !
Enfin, le nouveau double optique remplace avantageusement les deux petits feux de l'ancien modèle dont l'éclairage était insuffisant. La nuit venue, on peut désormais s'aventurer hors des villes sans appréhension !
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