Le Suzuki Burgman 400, pionner du genre maxi-scooter à la fin des années 90, profite en 2017 de significatives évolutions avec son passage aux normes Euro4. Look plus sportif, éclairage à LED, ergonomie et confort améliorés : de quoi renforcer les qualités avérées de cet agréable commuter !
Lancé en 1999 - deux ans avant le Yamaha Tmax -, le Suzuki 400 Burgman ouvrait alors de nouvelles perspectives sur un marché constitué à l'époque de scooters de 250 cc maxi. Pratique et confortable, ce premier maxi-scoot' du marché a séduit - et continue de séduire - des commuters ravis de pouvoir facilement doubler un camion sur les grands axes menant aux centres-villes (lire notamment notre Duel MNC face au Majesty 400).
Malgré l'arrivée en 2002 de son grand frère Burgman 650, le 400 poursuit depuis presque 20 ans son bonhomme de chemin auprès d'utilisateurs pragmatiques, sensibles à ses avantages en termes de poids, de prix et de maniabilité. Conscient de ses atouts, Suzuki profite du passage obligatoire à Euro4 pour lui accorder une intéressante remise à niveau 2017, valorisée en premier lieu par une silhouette plus élancée.
Moins "rondouillard", le Burgman 400 modèle 2017 gagne en sportivité et en modernisme, aspects soulignés par ses éclairages avant et arrière désormais à LED. Sa planche de bord, pas très sexy avec ses cadrans à aiguilles mais fonctionnelle, renseigne toutes les informations utiles dans un écran LCD central : l'heure, la température de l'air et du moteur, deux trips et le niveau d'essence (illustration ci-dessous) notamment.
Le régime s'observe aussi au niveau du plancher et de la selle, tous deux plus étroits pour une meilleure accessibilité. Ces changements profitent aussi à la position du pilote, désormais plus redressée sur sa selle toujours dotée d'un dosseret réglable. Cette assise à deux étages gagne par ailleurs en confort grâce à ses 20 mm d'épaisseur supplémentaires. En contrepartie, sa hauteur augmente sensiblement - de 710 à 750 mm - tandis que le volume du coffre se réduit de 62 à 42 litres. Certes, deux casques entrent encore dans la soute, mais plus deux intégraux comme auparavant : désormais, seul un intégral et un jet trouvent leur place.
Côté pratique, le Burgman 400 reconduit ses deux rangements dans le tablier avec prise, son frein de parking et son passage permettant l'attache d'une chaîne antivol dans le bas de son cadre, côté droit. La partie cycle évolue elle aussi avec le passage d'une roue avant de 14 à 15 pouces, au bénéfice de la stabilité (l'arrière ne bouge pas : 150/70/13). L'amortissement s'améliorerait aussi via une nouvelle suspension à biellettes, réglable en précharge. Le freinage reste confié à deux disques de 260 mm à l'avant et un de 210 à l'arrière, le tout géré par un ABS Nissin annoncé plus léger de "750 g".
Niveau mécanique enfin, le monocylindre de 399 cc du Burgman 400 reçoit les aménagements indispensables sur l'injection et l'échappement pour satisfaire aux normes Euro4. Dans l'optique d'améliorer son rendement - et donc par rebond diminuer ses rejets polluants -, les motoristes d'Hamamatsu lui ont greffé des bougies iridium et augmenté le volume de sa boîte à air de "0,8 l". La sonorité du mono à double arbres à cames en tête devrait aussi en profiter, tout comme ses relances.
Le gain de ses améliorations sur les performances ne sont toutefois pas communiquées (33 ch et 36 Nm en 2016), pas plus que le prix de ce Burgman 400 millésime 2017 (6599 € actuellement) et son poids (216 kg en 2016). Mais tout laisse à penser que ces deux derniers facteurs seront en - légère ?- hausse en 2017 au regard des changements apportés...
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