En 25 ans de carrière, les sportives Kawasaki Ninja ont largement contribué à forger cette réputation de performances qui a fait le succès de la marque d'Akashi. De la première GPZ900R en 1984 à la ZX-6R 2009, Moto-Net.Com revient sur la légende Ninja !
Lancées en 1984, les Kawasaki Ninja font sans doute partie des motos les plus adulées des quatre-cylindres hurlants. Et 25 ans plus tard, malgré la répression, le coût de l'essence et de l'assurance, ce succès ne se dément pas ! De vulgaires "détails" que les plus ardents amateurs de sportives continuent de balayer d'un gant - racing, le gant ! - pour le seul plaisir de chevaucher ces motos aux performances diaboliques !
Car si le blason d'Akashi ne dispose pas de la puissance de ses voisins Honda et Yamaha, le sport et la performance ont toujours tenu une place prépondérante dans la philosophie et l'histoire de la marque... ainsi que dans le coeur de ses clients !
Les plus vieux expérimentés de nos lecteurs versent d'ailleurs toujours volontiers une larme émue à l'évocation de la mythique 750 H2... Or, si à l'époque le fabuleux trois-cylindres 2-temps de 74 ch ne reçoit pas l'appellation "Ninja", la moto n'en demeure pas moins l'une des plus extraordinaires sportives de ces trente dernières années, qui pose les jalons de la production sportive Kawa.
Douze ans plus tard, fort de ses nombreux succès en compétition - oui, les temps changent, comme dirait Bob -, Kawasaki dévoile sa nouvelle gamme de sportives modernes dont le nom donne à lui seul le ton : Ninja ! Les Verts lèvent alors le voile sur une moto fantasmagorique pour l'époque : la Ninja GPZ900R ! Forte de 115 ch et de 87 Nm de couple, la GPZ entame avec la manière la saga du constructeur : première moto de série à franchir la barre des 250 km/h, elle remporte en prime le Tourist Trophy en 1984.
La légende est lancée et les sportives Kawasaki continuent de se forger cette réputation de bêtes sulfureuses, joussives et délicates à dompter - à l'époque, on parle de "motos d'hommes" ! - qui fera chavirer bon nombre de passionnés. Déclinée en 600 (1985) puis en 500 (1988), la GPZ connaîtra un immense succès commercial avant d'accueillir la ZXR-750 dans la famille Ninja en 1989.
A cette époque, les "quatre japonais pleins d'avenir" se tirent déjà la bourre qui les oppose encore aujourd'hui, à grands coups de fiches techniques affriolantes et de moteurs sur-vitaminés. Véritable réplique de la ZX-7R engagée en compétition, la ZXR-750 (Stinger en France) est la réponse de Kawasaki au nouveau règlement limitant la cylindrée des quatre-pattes à 750 cc sur les épreuves d'Endurance et de Superbike.
Design acéré pour l'époque, cadre en alliage léger et puissance dépassant les 105 ch pour 205 kg à sec : la ZXR-750 se veut une moto de course à peine assagie ! En 1994, Kawasaki va plus loin et lance la redoutable ZX-9R pour tenter de donner la réplique à la Honda 900 CBR.
Avec son moteur de ZXR-750 réalésé de 134 ch, la "9R" ne compte pas forcément parmi les machines les plus efficaces de la production. Dès 1998, les Verts revoient donc intégralement leur copie et accouchent d'une bête qui marquera les esprits par sa ligne et dont les chiffres donnent le tournis : 144 ch pour 189 kg à sec ! En 2002, Kawasaki peaufine une dernière fois ce modèle avant de se tourner vers la future "catégorie reine" des sportives routières : les 1000 cc...
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