Suite à l'annonce de la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet d'interdire aux véhicules les plus anciens de circuler en ville (lire notamment MNC du 6 avril 2011 : les deux-roues anciens bientôt interdits en ville ? mais relire surtout MNC du 8 mars 2005 : la Mairie de Paris perd les pédales ! ), les réactions se multiplient de la part des associations…
Suite à l'annonce de la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet d'interdire aux véhicules les plus anciens de circuler en ville (lire notamment MNC du 6 avril 2011 : les deux-roues anciens bientôt interdits en ville ? mais relire surtout MNC du 8 mars 2005 : la Mairie de Paris perd les pédales !), les réactions se multiplient de la part des associations de motards, automobilistes et scootéristes.
Ainsi après 40 millions d'automobilistes (lire MNC du 6 avril 2011) et la Fédération française des motards en colère (FFMC) qui annonce une action ce lundi 14 avril à Paris (lire MNC du 7 avril 2011), c'est au tour de la Fédération française de motocyclisme (FFM) de "s'interroger" sur ces mesures...
"La méthode est-elle la bonne ?"
"Interdire à la circulation les véhicules les "plus polluants", et notamment les deux-roues motorisés sortis avant 2004, s'inscrit dans une volonté légitime de réduire la pollution des centres-villes, mais la méthode utilisée est-elle la bonne ?", se demande la Fédération en s'interrogeant sur "l'impact réel sur le plan environnemental d'une telle mesure dont l'enjeu n'apparaît pas très évident".
Soulignant qu'un "Solex de 1970 ne pourra plus traverser Paris alors que certains 4x4 de 2011, qui consomment plus de 20 litres aux 100 km, pourront rouler librement", la FFM rappelle qu'il serait pour le moins étrange de "condamner un deux-roues motorisé alors qu’il traverse une ville en nettement moins de temps qu’une automobile durant les heures de pointes et qu’au final, il occupe infiniment moins d’espace au sol".
Sans oublier "les collectionneurs qui ne pourraient plus sortir de chez eux avec leurs véhicules, pour peu qu’ils habitent en centre-ville !" La FFM s'interroge encore sur "les modalités pratiques d'une telle mesure. Comment réglementer et mettre en place ce dispositif ? Comment les villes vont-elles réussir à gérer ces restrictions de circulation ? Aucune mesure concrète n'est proposée par l'Etat à ce jour".
Enfin "sur le plan social, on peut également s'interroger", note encore la Fédération : "que penser d'une telle mesure qui pénalisera au premier chef les conducteurs les moins aisés n'ayant pas la possibilité de renouveler leur véhicule ? S’attaquer à nouveau aux deux-roues motorisés qui sont l'une des solutions les plus pertinentes aux embouteillages des centres-villes, pour un bénéfice écologique incertain, laisse la Fédération française de motocyclisme perplexe", conclut la FFM.
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