La société MGF Easybike commercialise les e-Solex. Son président Gregory Trebaol établit pour Moto-Net.Com le bilan 2011 des descendants électriques du glorieux Solex et celui des vélos Easybike, puis nous dévoile ses objectifs 2012. Interview.
Moto-Net.Com : Que vous inspire l'évolution générale du marché français des véhicules électriques en 2011 ?
Gregory Trebaol, Président MGF Easybike :Le marché français de l'électrique a connu une réelle progression en 2011, mais cette évolution reste encore timide comparativement aux autres marchés. Le marché du VAE (vélo à assistance électrique) poursuit sa croissance, notamment sur l'axe "mobilité urbaine". En effet, de plus en plus d'acheteurs de VAE se tournent vers ce mode de déplacement alternatif pour effectuer leurs trajets domicile-travail. Plus pratique (pas d'embouteillages), plus écologique et plus économique, le VAE séduit de nombreux urbains ! La part des achats de vélos électriques pour une utilisation loisirs continue de décroitre, mais reste tout de même prépondérante.
MNC : Comment se compose votre réseau ? Quels établissements vendent vos véhicules en France ?
G. T. : Nous vendons nos vélos à travers trois circuits de distribution : les vélocistes indépendants, les enseignes/réseaux vélocistes (type Bouticycle, Culture Vélo, Vélo&Oxygen, etc.) et GSS Sport.
MNC : Combien avez-vous recensé d'immatriculations en 2011 en France ?
G. T. : Nous avons vendu plus de 10 000 VAE cette année et nous avons immatriculé entre 300 et 400 cyclomoteurs.
MNC : Quel bilan dressez-vous de votre année ?
G. T. : Une très belle année 2011 avec une forte croissance, mais un réseau motorisé encore frileux.
MNC : Les immats ne sont pas tout : comment qualifieriez-vous votre bilan comptable ?
G. T. : NC.
MNC : Quelle a été la bonne surprise 2011 ?
G. T. : Une forte pénétration sur le réseau avec les marques Easybike et Solex. Le succès du lancement du Solexity, le dernier né de la gamme Solex en VAE.
MNC : Quelle a été la moins bonne ?
G. T. : Peu d'offres concrètes en cyclomoteurs électriques, une présence sur ce marché encore trop vague chez nos concurrents.
MNC : Quel a été selon vous l'événement marquant de l'année 2011 dans le monde du deux-roues ?
G. T. : Le Salon de la moto a marqué cette fin d'année avec un très fort trafic tout au long de la semaine. Plus de 6000 visiteurs par jour dans les différents halls !
MNC : À propos justement de ce Salon de Paris 2011, quel est votre bilan et quelles améliorations apporteriez-vous à l'édition 2013 ?
G. T. : Le Salon de la moto a été pour nous l'occasion de marquer le retour de Solex sous sa version électrique ! Nous avons eu plus de 3000 personnes sur notre stand chaque jour : un véritable engouement autour de la marque Solex ! Et un plébiscite des journalistes, confirmé par de très belles retombées presse et de nombreuses commandes.
MNC : Allez-vous proposer des nouveautés en 2012 ?
G. T. : Oui, l'année 2012 sera riche de nouveautés pour le groupe Easybike. Nous allons proposer de nouveaux modèles de VAE et présenter la troisième version du e-Solex !
MNC : En 2012, quels seront vos objectifs ?
G. T. : Nous comptons devenir leader sur le marché du cyclomoteur avec Solex, devenir un acteur majeur sur le marché des VAE avec les marques Easybike et Solex. Pour cela nous allons renforcer notre communication sur nos deux marques, tant en BtoB qu'en BtoC (Business to Business et Business to Consumer).
MNC : Quels seront vos grands rendez-vous 2012 ?
G. T. : Les deux principaux seront une offre renforcée pour les collectivités et le développement de vélos spécifiques pour des stations libre-service électriques.
MNC : En conclusion, quelle maxime illustrerait le mieux votre bilan 2011 ?
G. T. : "Une année électrique, riche en émotions, qui nous positionne sur la rampe de lancement pour 2012 !"
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