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COMPARO
Paris, le 15 janvier 2016

Essai comparatif Africa Twin Vs Tiger 800 XCX et R1200GS : Honda fait le grand écart

Essai comparatif Africa Twin Vs Tiger 800 XCX et R1200GS : Honda fait le grand écart

Racée et fleurant bon le ''vrai'' tout-terrain, la nouvelle Africa Twin concentrerait les qualités des trails de grosse et moyenne cylindrées. Compromis idéal ? Pour le savoir, MNC l'a étalonnée aux références du genre : R1200GS et Tiger 800 XCx. Comparo.

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La GS poussée dans ses retranchements...

En selle, l'Africa Twin fait valoir une ergonomie plus typée tout-terrain (son guidon est le plus haut des trois, notamment), mais surtout une finesse remarquable entre les genoux. Si l'étroitesse à l'entrejambe de la R 1200 GS fait mouche à l'arrêt, son réservoir plus "ventru" écarte davantage les jambes une fois lancé.

Plus basse et compacte, la Tiger 800 XCX propose elle aussi une faible largeur entre les cuisses malgré son cylindre supplémentaire. Cela ne suffit cependant pas à égaler la sveltesse de la Honda, à cause de son châssis tubulaire en acier qui dépasse légèrement sous le réservoir, venant du même coup au contact des genoux.

Parfaitement dessinées, les échancrures de réservoir de l'Africa Twin procurent le meilleur accueil des membres inférieurs, en plus d'affiner sa ligne générale. Un peu moins large que celui de la BMW (870 mm contre 890 selon les mesures effectuées par MNC), le guidon de la Honda est plus proche du pilote grâce à son réservoir court. Il en résulte une sensation de contrôle direct du train avant supérieure à celle renvoyée par la GS.

Moins facile à saisir car plus étroit (840 mm) et plus bas, le guidon de la Triumph demande d'incliner très légèrement le buste. Ajoutée à ses cale-pieds fixés un poil plus haut, cette caractéristique confère à la Tiger 800 XCX une ergonomie globale moins confortable, presque typée roadster en comparaison avec l'Africa Twin et la R 1200 GS.

Sur celles-ci, le dos est parfaitement droit et les jambes détendues : le pilote est prêt à avaler des kilomètres sans compter, quelles que soient les conditions météo ! Et ça tombe bien : la pluie et le froid s'invitent sur le début de notre roulage, forçant les essayeurs du Journal moto du Net à emprunter l'autoroute pour trouver des cieux plus cléments...

Calé à 130 km/h en sixième (à environ 4500 tr/mn sur les bicylindres et 6000 tr/mn sur le "3-pattes"), chacun est alors parfaitement en mesure d'apprécier la protection et le confort des trois motos. L'occasion aussi de noter que le tachymètre de la Honda est du genre très optimiste puisqu'à 130 km/h compteur, notre GPS indique 120 km/h contre 125 pour la BMW et 127 pour la Triumph !

Dans ces conditions, la BMW fait immédiatement valoir ses qualités d'excellente moto routière, à commencer par la protection supérieure procurée par son pare-brise réglable. Equipée en option de poignées chauffantes et d'un régulateur de vitesse (cruise control en série sur la Triumph), l'allemande croise sur voie rapide dans un confort altier. Sa selle bien dessinée et moelleuse, la meilleure des trois, sublime ce tableau idyllique.

Non réglable et moins enveloppant, le pare-brise de la Honda assure pourtant une déflexion à peine inférieure à celle de l'allemande : seuls le haut du casque et le bout des épaules sont plus exposés. Bonne surprise également au niveau des genoux, un chouia mieux abrités derrière ses carénages. Concernant le bas des jambes, elle ne peut en revanche lutter contre le Deutsche Flat, véritable rempart "mécanique" contre les éléments !

De son côté, la Tiger 800 XCX pâtit d'une bulle - non réglable - trop courte, à peine suffisante pour abriter la moitié du casque d'un pilote d'1,75 m. C'est aussi à son guidon que les genoux et les tibias sont les plus exposés : un aspect vite fustigé par tous les essayeurs, surtout quand son ordinateur de bord ultra-complet et lisible (sauf l'heure, en caractère trop petits) mentionnait seulement 4°C dans l'air ! Brr...

La Triumph se rattrape avec sa selle confortable, sensiblement plus onctueuse que celle de la Honda. Hélas, le rembourrage anglais tend à se tasser au bout de plusieurs heures de route, affaiblissant d'autant le confort. Au final, l'assise de l'Africa Twin s'avère supérieure à celle la Tiger (mais inférieure à celle de la R 1200 GS) car son maintien reste constant, même après une journée entière de roulage.

Son confort général profite aussi de la souplesse en début de course de ses suspensions, particulièrement appréciable sur les pavés urbain et les petites routes cahoteuses. Moins sèche sur les petits chocs que la Triumph et la BMW - même avec l'ESA optionnel de la GS réglé sur "Soft" -, l'Africa Twin absorbe littéralement chaque irrégularité, comme posée sur un coussin d'air. Bluffant !

Le Boxer enfile ses gants !

Cette plongée rapide des suspensions Honda laissait craindre un comportement "cheval à bascule" sur les fortes contraintes, typique des motos à grand débattement : il n'en est rien ! Grâce à une fine gestion de l'hydraulique, l'amortissement de l'Africa Twin se durcit progressivement et surtout promptement, évitant ainsi les transferts de masse trop importants.

A peine moins performante dans ce domaine, la Tiger 800 XCX jouit elle aussi d'une cohésion d'amortissement remarquable et d'une excellente réactivité sur les chocs. Mais ses suspensions WP n'égalent pas le délicieux "ouaté" atteint par la Honda, dont on apprécie aussi la pratique mollette d'ajustement de précontrainte déportée à l'arrière.

En matière d'amortissement, la R 1200 GS offre un comportement très différent, essentiellement en raison de sa suspension avant cher à BMW : le Telelever. Grâce à cette cinématique spécifique, capable de dissocier les fonctions d'amortissement et de direction, la BMW est pratiquement exempte de transferts de masse au freinage.

Il en résulte un feeling particulier avec son train avant, mais surtout une efficacité redoutable une fois cette caractéristique assimilée ! Quand ses deux rivales "piquent du nez" en entrée de courbes, la "GS" conserve quasiment la même assiette, même en écrasant son levier droit. L'arrière n'est pas en reste grâce avec une transmission par cardan transparente, reliée à un mono-amortisseur impérial.

Outre une insensibilité sidérante au freinage sur l'angle, la R 1200 GS y gagne en précision directionnelle ainsi qu'en capacités d'improvisation. Cet atout engendre une rassurante sérénité, comme si rien ne pouvait prendre le train avant à défaut. Sur les routes glissantes parcourues pendant notre essai comparatif, cette qualité a fait une énorme différence, rendant la BMW difficile - voire impossible - à suivre...

Plusieurs autres facteurs expliquent ce constat : l'allemande est la meilleure freineuse - et de loin -, réunissant mordant et puissance avec une efficacité digne d'une moto sportive. Son cadre peu flexible - rigidifié par le moteur porteur - et son tarage de suspensions plus ferme favorisent aussi cette tenue de route irréprochable, au détriment du confort. La BMW vire d'un bloc, mais cette rigueur est à l'origine d'une relative sécheresse générale.

La R1200GS profite en outre d'un freinage couplé de l'avant vers l'arrière qui améliore ses ralentissements tout en contenant les transferts de masse. Dépourvue de ce système pourtant longtemps caractéristique des motos Honda (C-ABS), l'Africa Twin offre un freinage convaincant sur le plan de la puissance, mais moins mordant que celui de la GS.

Les plus énervés regretteront aussi son toucher de frein un peu mou à la prise de levier, caractéristique qui risque de s'amplifier en duo avec armes et bagages en l'absence de durits renforcées de type "aviation"... On se console avec sa stabilité royale, bien aidée par son empattement généreux.

Sur la Tiger 800 XCX, c'est un peu l'inverse : le levier droit est ferme - presque dur - sur son premier tiers, rendant le dosage délicat. Avec seulement deux pistons par étrier avant (quatre sur les autres), convoquer sa puissance demande aussi plus de poigne. Fort heureusement, la Triumph possède comme ses rivales un ABS réactif et peu intrusif, ainsi qu'un frein arrière puissant et facile à doser.

Enfin, dernier domaine sur lequel l'Africa Twin et la Tiger 800XCX ne peuvent lutter face à l'infernale R 1200 GS : le moteur. Plein comme un oeuf et incroyablement vif à prendre ses tours - presque nerveux -, le "Flotte-twin" ne fait qu'une bouchée du twin parallèle de la Honda et du 3-cylindres de la Triumph. Logique, compte tenu de sa cylindrée supérieure (370cc de plus que la Tiger !).

Quel que soit le rapport ou le régime affiché sur son tableau de bord - mêlant lisiblement analogique et numérique, avec des fonctions comme la pression des pneus ou la consommation instantanée et moyenne en option -, le Boxer prend l'ascendant. Sa suprématie est totale entre 2500 et 5000 tr/mn, où la GS bondit littéralement en avant dans un impressionnant - et un peu trop prononcé - vrombissement métallique !

En haut du compte-tours, l'écart stagne avec ses rivales... sur cette version d'essai encore bridée à 107 ch, faute de position officielle sur le rétrofit des motos aux normes Euro3 à ce jour. En version libre, la BMW profiterait de ses 18 ch supplémentaires pour prendre définitivement le large...

Derrière, l'Africa Twin a toutes les peines du monde à se défaire de la Tiger 800 XCX, malgré ses 198 cc supplémentaires. Le manque de coffre ressenti sous 4000 tr/mn lors de notre Premier essai en Afrique du Sud se vérifie ici cruellement : la Honda est tout simplement mise à l'amende par la Triumph de 3000 à 5000 tr/mn, soit les régimes usuels...

A partir de 6000 tr/mn et jusqu'à sa rupture brutale à 8000 tr/mn (10 000 tours pour la Tiger), le bicylindre japonais montre un visage plus sportif et reprend l'avantage : en la menant "à la cravache", il est donc possible de mater le "tigre" de 800 cc. Mais est-ce réellement le comportement attendu d'un gros trail de 1000 cc ? On peut légitimement en douter...

Pour autant, l'Africa Twin possède des qualités mécaniques très attirantes, à commencer par sa sourde sonorité aussi mélodieuse et entraînante que le profond râle du "3-pattes". Outre son agaçant sifflement en provenance de sa transmission primaire, le bloc Triumph pêche aussi par excès de linéarité : ses montées en régime sont efficaces mais peu sensationnelles : l'inverse de la Honda.!

Il ne manque au trois-cylindres anglais qu'un surcroît de peps à haut régime, car pour le reste aucune critique ne peut lui être adressée. Son élasticité est sans égale (il reprend en souplesse en 6ème à 50 km/h quand ses rivaux exigent la 4ème), sa boîte et son embrayage sont des modèles de douceur (à égalité avec la Honda) et son ride-by-wire possède la progressivité qui fait défaut à celui de la BMW, dont la sensibilité peut surprendre.

Certes un peu feignant à bas régime, le moteur de l'Africa Twin brille par son caractère enjoué - ce qui n'est pas si courant chez Honda. Précisément contrôlée par un bon vieux accélérateur "à câble", cette mécanique vivante et sobre (conso mini mesurée à 5,2 l/100 km contre 5,48 l pour la Tiger et 6,13 l pour la BMW) ne pêche que sur le plan des performances pures.

Verdict : Honda bouscule les références !

Avec son Africa Twin, Honda insuffle un réel vent de fraîcheur sur la catégorie des trails, replaçant au goût du jour certains fondamentaux oubliés comme la simplicité mécanique et visuelle, les capacités en tout-terrain et la - relative - légèreté. Relative, car avec ses 232 kg elle accuse un poids encore trop élevé, surtout pour une moto à transmission par chaîne dépourvue de béquille centrale.

Confrontée aux références des "maxi" et des "mid-size", la pertinence de ces choix apparait néanmoins de manière lumineuse : s'embarrasser d'une bulle réglable est inutile avec un pare-brise efficace d'origine, de même que des suspensions électroniques ne sont pas indispensables quand l'amortissement est bien étudié. Belle démonstration du "savoir-bien-faire" de la part du blason ailé !

En cela, l'Africa Twin frappe durement la R 1200 GS, empêtrée dans le cercle vicieux du "toujours-plus" : à force de lui réclamer plus de performances, de protection et de confort, l'allemande y a sacrifié une part de sa redoutable intuitivité. Et c'est de cet aspect dont la Honda profite pour briller !

A basse vitesse, la nouvelle Africa Twin se montre ainsi légèrement plus maniable que l'allemande, tandis que la Tiger 800 XCX souffre de son centre de gravité plus haut perché. L'abaissement des masses permis par la disposition des cylindres de la GS ne suffit pas face à une Honda géniale d'équilibre. Pour la première fois, la reine s'incline durant les manoeuvres de "gymkhana urbain" !

Plus souple à très bas régimes que le "Boxer" et doté d'une sélection nettement plus douce, le bicylindre de l'Africa Twin facilite grandement l'exercice, tout comme son diamètre de braquage ultra-court et ironiquement identique à celui de la R1200GS (4,5 m contre 5,18 m pour la Tiger).

Toutes ses qualités l'avantagent d'autant en tout-terrain, où la "Fille du désert" profite de ses grosses suspensions hyper bien calibrées pour survoler les obstacles. Très sec sur les chocs intenses et rapides (de type marche ou rocher), le Telelever de la BMW est nettement moins à son affaire dans les chemins...

La donne s'inverse toutefois dès que la vitesse augmente sur bitume, en raison de l'inertie créée par la roue de 21 pouces (19 sur la BMW). Lorsque la cadence devient sportive, la R1200GS virevolte sans demander d'efforts supplémentaires, à l'inverse de la Honda et de la Triumph qui paient la rançon de leur orientation tout-terrain.

En résumé, la BMW est plus efficace et confortable sur route, surtout lors de longs trajets où elle soutient la comparaison avec une vraie moto GT... à condition toutefois de "l'optionner" conformément à l'habituelle politique de la marque à l'hélice : à titre d'information, notre moto d'essai atteignait la bagatelle de 19 845 € (voir les conditions et parcours dans la colonne de droite)...

Mais sans aller jusqu'à ces sommets en termes d'équipements, la R 1200 GS conserve ses lauriers grâce à sa redoutable polyvalence et son efficacité pure. Des qualités obtenues via ses technologies originales (moteur Boxer, Telelever, Paralever, etc.), à l'origine aussi de son prix élevé. Car ces dispositifs non conventionnels sont évidemment plus coûteux que le basique berceau dédoublé de la Honda.

Par ailleurs, il manque à l'Africa Twin quelques qualités pour renverser le trône, notamment du punch sous 4000 tr/mn. Comparée à la seule R 1200 GS, cette timidité à bas régimes aurait été excusée, car justifiable par l'écart de cylindrée. Mais au regard de ses difficultés à s'imposer face à la Tiger 800, la donne est toute autre : d'où la pertinence d'opposer ces trois motos !

Par ailleurs, les lacunes en équipement de série participent aussi à priver l'Africa Twin d'une victoire pourtant à sa portée, tout comme la médiocrité de ses pneus d'origine. MNC regrettait le peu de retours d'informations de ses Dunlop Trailmax D610 sur le sec et par 35°C en Afrique du Sud, eh bien c'est encore pire sur le mouillé quand le mercure peine à atteindre 10°C !

Sa motricité sur du bitume froid et humide est franchement mauvaise, au point de solliciter son contrôle de traction réglé sur 3 (le plus intrusif) lors d'une grosse accélération... en sixième ! Aucun problème de cette sorte pour ses deux rivales, dont le contrôle de motricité ne s'est déclenché qu'à l'occasion d'excès de gaz sur les rapports inférieurs dans des virages "gras-mouillé"...

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L'ai essayée ce matin pendant 1h30, sur les routes des Alpilles (merci Motoland Arles). Un mot ? Ouaaah ! Modèle essayé : AT DCT couleur HRC, magnifique ! La Prise en main est incroyablement facile : j'étais à peine sur la machine que je pouvais faire un demi-tour guidon bloqué pour accéder à la route sans aucune difficulté ni même sensation risque de perte d'équilibre... Premiers kilomètres, je suis surpris par le moteur que quelques uns pensent pas assez puissant.. Il est largement assez puissant pour vous retrouver sans permis sans même y penser. Les accélérations sont loin d'être ridicules et je ne suis pas sûr qu'un Crosstourer non débridé fasse beaucoup mieux. Dans tous les cas, c'est largement assez pour doubler sans difficulté à deux. Direction les Alpilles, traversée de Fontvieille, j'enchaine les ralentisseurs sans y faire attention, tant les suspattes sont performantes. C'est le deuxième choc : le confort est parfait : en plus de la qualité de l'amortissement, jambes peu pliées, genoux bien protégés (à 6°, j'ai apprécié), Bulle qui offre un bonne protection, mais quand même un peu bruyante, je trouve. C'est vrai que les défauts de la route ne sont quasiment plus ressentis. Go vers la route viroleuse de Maussanne à Saint Rémy. La moto, chaussée de ContiAttack (pas d'origine, donc). Après 10 km de pris ene main, je commence à avoir confiance et je profite de la montée de Maussane à Saint Rémy pour me faire plaisir dans les lacets. Qu'on se rassure ! A part pour Doidonneur, dont tout le monde a bien compris qu'il laissait 2 " au tour à un Valentino Rossi, certes vieillissant, je vous fiche mon billet que la plupart des conducteurs (je ne suis pas pilote : je ne fais que de la route...) trouveront leurs limites bien avant la machine... J'ai bien eu deux légers décrochages de la roue arrière dans deux gros freinage durant la re-descente des lacets, mais, étant un habitué du C-ABS de Honda, cela a pu venir aussi de moi et d'une mauvaise coordination du freinage Avant/Arrière (question qu'on ne se pose jamais avec le C-ABS de Honda..) Bref, un régal.. Les points négatifs ? Un peu bruyante donc pour moi : j'aime que le moteur soit discret (je ne suis pas de ceux qui pensent que parce que le moulin fait du bruit, la moto va plus fort), mais je sais, ce n'est pas la mode : même BM a été contraint de faire des moulins plus bruyants, Pour autant les décrochages ont été très progressifs et la moto se rattrape très facilement (j'étais vraiment fort dans ces deux virages). Et.. Rien d'autre. La relative pingrerie de Honda en matière d'équipement étant largement compensée par un tarif d'entrée raisonnable compte-tenu de la qualité de l'ensemble. Je trouve les infos au compteur également un peu trop petites, et j'ai eu parfois du mal à les lire. J'ai adoré : la stabilité en haute vitesse comparable aux plus grosses machines, l'agilité hors norme, la tenue de cap souveraine, la DCT en mode sport sur les routes, le look, les grandes roues fines qui facilitent (notamment) les montées sur les trottoirs,.. Bref, du bonheur ! J'achète !!
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si je résume, Les 2 qui ont essayé (NAP01, Oldschool) l'AT ont beaucoup aimé, et Doidonneur a passé 42 posts pour dire que la GS était mieux sans avoir essayé l'AT. J'ai bon ? En ce qui me concerne, j'ai réservé pour aller l'essayer dès que je reviens de voyage. Je suis déjà monté dessus, et avec mes 176 cm, je n'ai eu aucune difficulté pour bien m'installer, ni pour poser les pieds au sol avec la selle normale en position basse. Je vous en dirais plus lors de l'essai. Mais pour avoir depuis 30.000km (et 1 an 1/2) un Crosstourer DCT, je peux en effet dire qu'il faut un petit temps d'adaptation. En revanche, avec l'habitude, c'est redoutable. Autre point lorsqu'il s'est agi de choisir à l'acquisition, j'ai emmené maman avec moi pour le duo : après tout, si je veux pouvoir partir en vacances sur les routes avec elle, faut qu'elle ait validé le confort ! Nous avions essayé les 5 suivantes : RT, GS, Tiger, XTZ et Crosstourer. Mme a choisi la Crosstourer pour le confort apporté par la DCT qui évite les accoups à l'accélération et à la décélération et qui ménageait ses cervicales... Le RT était bien sûr aussi confortable pour elle, mais le moteur était déjà devenu trop bruyant... Depuis, nous avons notamment fait 4800km sur les routes défoncées de Grèce et la CT a été presque parfaite : son seul défaut est effectivement son poids trop important, raison pour laquelle nous allons essayer l'AT ! Je vous détaillerai alors mon impression
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Bon je ne vous fait pas plus attendre. Alors les points negatifs. Il faut s'habituer au commodo gauche. J'ai plusieurs fois klaxoné au lieu d'arreter les clignos. Le bouton dedié habituellement à l'appel de phare change le traction control. Pour modifier au affichage au tableau de bord, il faut appuyer sur select puis une fleche clignote dans une zone, il faut ensuite choisir la zone voulue avec haut et bas puis rappuyer sur select pour valider la zone! Ce serait plus simple qu'en appuyant sur select on change de zone directement! De plus, les fleches haut et bas sont juste à coté de la commande des phares, du coup j'ai fais des appels ou suis passés en plein phare par moment. En s'habituant, cela doit aller mieux mais c'est à signaler. Autre chose à savoir, la moto est haute!! On dirait pas trop en la regardant. Je fais 1,76 1,77m avec des jambes assez longue et j'étais sur la pointe des pieds des deux cotés. A mon avis, moins d'1,7 c'est impossible. PAr contre, je ne sais pas en quelle position était la selle. Dernier point, le tableau de bord. En partant, j'avais le soleil dans le dos et je ne voyais que ma vitesse et le rapport engagé (c'est le plus important). Avec le soleil pas directement sur l'écran, on voit beaucoup mieux mais le régime moteur n'est vraiment pas évident à lire. Numérique et écrit tout petit. On doit s'y faire. Et maintenant le positif. Est est super agréable, équilibrée, facile... Le moteur est largement suffisant même si ce n'est pas un monstre. Et quel bruit!!! Cela m'a énormément surpris. Les petites accelerations à l'arret le font pétarader dans un râle jouissif. Heureusement, a allure stabilisée, il se fait oublié. Le confort est aussi très bon, on est très bien assis, on peut s'avancer et se reculer sur la selle et le pare brise protège bien et ne génère pas de turbulences. Le moteur est souple monte agréablement dans les tours (sans être sensationnel) et ne génère aucune vibration. Maintenant, par comparaison (et avis personnel). Une GS accelère plus fort (est plus brutale aussi), freine plus fort, fait plus de bruit, mais l'agilité le confort et le plaisir de conduite est équivalent. Le Vstrom a plus de couple mais on est moins à l'aise dessus et il protège moins bien. La montée dans les tours est aussi moins agréable. J'ai aussi testé un tiger et le besoin d'aller dans les tours pour avoir des performances me plait moins. Le moteur du coup parait creux même si après cela pousse. J'étais aussi moins à l'aise et la protection est bien moins bonne. En résumé, elle me plait beaucoup. J'avais été très agréablement surpris à l'essai de la GS et j'ai retrouvé ce plaisir de survoler la route dans le confort avec un moteur agréable. Heureusement que ma CB1100 est une super moto, sinon j'aurais déjà craqué... combien de temps vais-je résister. (Il me reste à tester la versys 1000)
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Bref galop d'essai ce matin avec cette nouvelle AT, celle qui arrivait de Barcelone déjà rodée en boite manuelle....... C'est un merveilleux jouet qui donne envie de faire de la moto dans toutes les conditions, elle apprécie particulièrement les routes mal entretenues et défoncées, là où avec une routière on lève le pied. Même si le moteur n'a pas la hargne ni la sportivité d'un 1190 KTM, il est très pétillant et expressif une fois les 4000 t/mns passés et aussi très souple en dessous de ce régime......Je dois dire que j'ai beaucoup aimé...... Je reprendrai son guidon pour un essai plus long en prenant cette fois la version DCT (neuve) qui a été également mise à l'essai ce matin!......J'ai également apprécié une très bonne position de conduite, gage de confort sur les longs parcours, il n'y a que le freinage qui m'a changé de ma monture habituelle avec un mordant beaucoup moins agressif lors de la première phase de ralentissement et l'inévitablement enfoncement de la fourche absent avec le Telever, mais rien de rédhibitoire!

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CONDITIONS ET PARCOURS

 
  • Options installées
    • BMW : Pack confort à 535 € (protège-main, poignées chauffantes, échappement chromé et indicateur de pression des pneus) + Pack Dynamic à 1065 € (ABS Pro sensible à l'inclinaison, clignotants et feux à LED, modes de conduite) + Pack Touring à 1410 € (ESA Dynamic, ordinateur de bord, support GPS, régulateur de vitesse, supports valises) + démarrage sans clé Keyless Ride à 305 € + roues à rayons croisées à 400 €
    • Honda : coloris tricolore HRC à 300 €
    • Triumph : aucune
  • Pneumatiques
    • BMW : Michelin Anakee III
    • Honda : Dunlop Trailmax D610
    • Triumph : Bridgestone Battlewing
  • Kilométrage au départ
    • BMW : 4804 km
    • Honda : 245 km
    • Triumph : 292 km
  • Consommations moyennes
    • BMW : 6,13 l à 6,6 l/100 km
    • Honda : 5,21 à 6,7 l/100 km
    • Triumph : 5,48 à 6,2 l/100 km
  • Parcours : 450 km
  • Itinéraire : réseau secondaire, ville et voies rapides
  • Météo : de 2°C à 12°C, temps sec... entre deux averses !
  • Problèmes rencontrés : température extérieure non affichée sur l'Africa Twin
 
 
 

POINTS FORTS AFRICA TWIN

 
  • Equilibre et amortissement bluffant
  • Polyvalence "route-ville-autoroute-chemins"
  • Moteur souple, sobre et vivant
 
 
 

POINTS FAIBLES AFRICA TWIN

 
  • Manque de punch sous 4000 tr/mn
  • Pneus d'origine médiocres, surtout sur le mouillé
  • Béquille centrale en option à 224 € !
 
 
 

POINTS FORTS TIGER 800 XCX

 
  • Moteur plein et sonore
  • Full équipée de série
  • Finition soignée et robustesse générale
 
 
 

POINTS FAIBLES TIGER 800 XCX

 
  • Sifflement du moteur
  • Centre de gravité plus élevé
  • Protection perfectible
 
 
 

POINTS FORTS R 1200 GS

 
  • Remplissage moteur : la référence à tous les régimes !
  • Agilité stupéfiante pour un "maxi" avec cardan
  • Freinage et partie cycle ultra-sécurisants
 
 
 

POINTS FAIBLES R 1200 GS

 
  • Poids en hausse constante (+9 kg Vs modèle 2012)
  • Prix en hausse constante (+1900 € Vs modèle 2012)
  • Agrément moteur sacrifié au profit des performances