En 2018, Kawasaki lance deux nouvelles motos compatibles avec le permis A2 : la Z900 70 kW et la Ninja 400. Moto-Net.Com a pu les tester en compagnie des cinq autres modèles que les Verts proposent aux nouveaux motards français : Z650, Ninja 650, Vulcan S, Versys 650 et Versys-X 300.
Kawasaki est fier de présenter un nouveau modèle sportif dans ce segment ultra compétitif. Dotée d’un nouveau style Ninja, la nouvelle Ninja 400 offre de meilleures performances que sa prédécesseur, la Ninja 300, grâce à un moteur bien plus puissant et un châssis nettement plus léger. Non seulement la Ninja 400 possède un superbe design à la finition hautement qualitative, mais elle a aussi un moteur puissant et intuitif, une position de conduite sportive et détendue, pour en faire une moto à la fois maniable et fun.
Nouveau modèle dans le catalogue 2018 de Kawasaki au rayon A2, la Ninja 400 s'adresse a priori aux jeunes détenteurs du permis A2 : ceux qui ont placardé d'images de la Ninja ZX-10RR les murs de leur chambre fonds d'écran de leur smartphone, tablette et ordinateur !
En attendant de pouvoir conduire et/ou s'offrir la triple championne du monde de Superbike, les fans de Kawasaki se voient donc proposer une vraie petite réplique de 400 cc. Cette remplaçante de la Ninja 300 bénéficie d'un nouveau moteur et d'une nouvelle partie-cycle...
Présentée en octobre 2017 en amont du dernier salon Eicma à Milan, la nouvelle "mini" sportive de Kawasaki pèse 4 kg de moins que sa devancière, développe parallèlement 6 chevaux de plus et sort 11 Nm supplémentaires quelques 2000 tours plus bas !
Au guidon, cela se sent clairement : le bicylindre est mieux rempli dans les mi régimes, ce qui permet donc de vadrouiller en ville sans jamais se faire klaxonner ou déboiter de tous côtés. La petite Ninja accepte en outre de circuler à 50 km/h en sixième. Trop fort ce petit moteur.
Le Twin 400 conserve "parallèlement" le caractère rageur du 300 : Moto-Net.Com a ainsi pris beaucoup de plaisir à le cravacher entre 7000 et 10 000 tr/min pour arsouiller sur les petites routes corses ! On en oublierait presque le confort limité au niveau de l'assise...
Lorsqu'il ne se concentre plus à maintenir son moteur dans les hauts régimes via une boite de vitesses admirablement facile à gérer - nul besoin de recourir au levier d'embrayage ridiculement facile à manier ! -, le pilote s'aperçoit en effet qu'au-dessus de 5000 tr/min, des vibrations secouent trop la selle de la Ninja.
C'est d'autant plus regrettable qu'en termes de position de conduite, la petite Kawa ne verse pas dans l'excès : les - grandes - jambes de sont pas trop pliées et les poignets ne sont pas cassés grâce à la paire de demi-guidons suffisamment haut placé. Ne manque qu'une selle correctement rembourrée !
Moto-Net.Com observe au passage que la selle passager - pour dépanner uniquement, d'autant qu'il n'y a pas de poignée - est amovible et cache sous un astucieux capot un espace pouvant accueillir un petit U, un bloque-disque ou le gilet jaune obligatoire. Attention, il faudra glisser ce dernier dans un sac plastique car le "coffre" est exposé aux projections de la roue arrière.
Le poids plume de cette "Kawette" est l'un de ses arguments choc : même en descendant d'une fluette Z650, on croirait monter sur une 125. Cette remarque n'a rien de péjoratif : le gabarit de la 400 s'apparente à celui de la 650, mais son maniement s'avère aussi aisée qu'une toute petite cylindrée. Les débutant(e)s sauront apprécier !
Question look aussi la Ninja 400 engrange des points grâce à son éclairage Full LED souligné d'appendices ou "spoilers" à la Ninja H2 - voire MotoGP ! -, sa coque arrière entaillée, son feu stop de ZX-10R, ses disques découpés façon pétales, son coloris KRT (Kawasaki Racing Team, +200 €), etc.
Pour parfaire son look de sportive, la Kawa se pare d'un carénage intégral et d'une bulle... bien trop basse pour protéger le pilote ! Il faut se recroqueviller contre le petit réservoir (14 litres) pour se ménager un semblant de répit sur voie rapide ou optimiser sa vitesse de pointe. Une Vmax que MNC n'a pas pu mesurer sur départementales corses !
En revanche, les sympathiques bastons auxquelles s'est livré le Journal moto du Net - "t'attaquais, toi ?" - ont permis de valider le travail des suspensions. À l'issue de son bref roulage, MNC estime qu'elles sont plus homogènes que celles de la 300 : la fourche et l'amortisseur se désunissent moins sur routes passablement revêtues et résistent mieux aux - gros - transferts de masse.
En termes de freinage, la Ninja 400 s'améliore aussi par rapport à la 300, mais elle reste en-dessous des attentes. Le frein avant notamment, manque toujours de puissance et surtout de mordant pour satisfaire les adeptes de conduite sportive. Le frein arrière est relativement plus convaincant.
Point faible autrement plus handicapant pour la Ninja 400 : son tarif élevé par rapport à la Ninja 650 qui ne s'affiche que 1500 euros plus haut en concessions... La différence tend même à disparaitre avec les Ninja 650 qui commencent à apparaitre sur le marché de l'occasion.
Bonne nouvelle pour les pistards toutefois : "notre Ninja 400 est homologuée pour participer aux courses du championnat de France Promosport", nous annoncent les Verts d'Akashi, quelques secondes après nous avoir assuré que leur machine était nettement plus puissante que la Yamaha, première machine titrée en WSSP "300" face aux Ninja 300, RC390 et CBR500R !
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