Les trois instances représentatives de la moto en France - Fédération française des motards en colère (FFMC, route et ville), Fédération française de motocyclisme (FFM, sport) et Codever (tout-terrain) viennent de rendre publiques les réponses des candidats à l'élection présidentielle de 2012.
Les trois instances représentatives de la moto en France - Fédération française des motards en colère (FFMC, route et ville), Fédération française de motocyclisme (FFM, sport) et Codever (tout-terrain) viennent de rendre publiques les réponses des candidats à l'élection présidentielle de 2012.
La FFMC, la FFM et le Codever avaient envoyé le même questionnaire à tous les candidats pour connaître leur position sur les sujets touchant la sécurité routière en général, et celle des motards et scootéristes en particulier (lire MNC du 24 février 2012).
|
La quasi totalité des candidats ont été interrogés (François Bayrou pour le Modem, François Hollande pour le PS, Eva Joly pour EELV, Marine Le Pen pour le FN, Jean-Luc Mélenchon pour le Front de Gauche et Nicolas Sarkozy pour l'UMP) et tous ont répondu sauf... François Bayrou.
Et "si certains candidats ont répondu clairement aux questions posées (de manière positive ou négative), force est de constater que ce n'est pas le cas de tous, la "langue de bois" ayant été largement utilisée", déplorent les trois organisations...
Alors à près de 15 jours du premier tour, que pensent les candidats de la pratique de la moto en France ? Découvrez toutes leurs réponses ici !
Morceaux choisis
On découvrira notamment que si Eva Joly - comme tous les autres candidats - est prête à "rendre obligatoire la prise en compte des deux-roues motorisés comme un moyen de transport à part entière" (évolution du code de la route, infrastructures adaptées, etc.), "l’augmentation de la part modale des déplacements en 2RM ne m’apparait pas devoir constituer un objectif des politiques de déplacements".
Côté socialiste, François Hollande rappelle qu'il est lui-même "un (ancien) conducteur de deux-roues motorisé" et qu'il est donc "particulièrement sensible à la prise en compte et à leur reconnaissance à part entière, tant au niveau de l’évolution du Code de la route qu'au niveau de la formation des conducteurs".
A gauche, Jean-Luc Mélenchon considère que "les motards eux-mêmes sont victimes de cette course effrénée à la consommation, qui voudrait leur faire croire qu'il n'y a pas de plaisir à moto au-dessous de 100 ch, et que le rêve à atteindre est, par exemple, de piloter une ZZR 1400 de 200 ch".
"Les motards n'étaient pas moins heureux ni passionnés dans les années 60 ou 70, avec des engins de 15 à 70 ch (puissance annoncée en 1969 par la première Honda 4-cylindres) !", poursuit le Front de Gauche, estimant par ailleurs "qu'un deux-roues léger est préférable à une grosse berline, surtout en milieu urbain".
Jean-Luc Mélenchon se dit favorable à "l'équipement des deux-roues motorisés d'un éclairage permanent distinct des autos et des poids lourds, de type bleuté par exemple" et compte bien s'il est élu "sanctionner les usagers de deux-roues motorisés porteurs d'une tenue présentant des risques (sandales, tongs, short, etc.)".
Enfin, tandis que Marine Le Pen assure qu'elle "supprimera le permis à points", Nicolas Sarkozy estime "naturel" que le ministère de l'intérieur soit chargé de piloter la politique de sécurité routière (auparavant rattachée au ministre des transports, NDLR).
.
.
.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.